Le secrétaire du syndicat CGT des marins : « Le combat pour sauver la SNCM n’est pas terminé »
Deux semaines après le placement de la SNCM en redressement judiciaire, le secrétaire du syndicat CGT des marins, Frédéric Alpozzo, vient d’accorder un entretien à Corse-Matin dans lequel il affirme que, pour l’intersyndicale (regroupant tous les syndicats hormis le STC, le Syndicat des travailleurs corses), «le combat pour sauver la SNCM n’est pas terminé». Pour l’intersyndicale , il n’y a plus d’autre solution que «la continuité de la SNCM avec un repreneur qui prenne les parts de Transdev», l’actionnaire majoritaire. Cela permettrait le maintien de la DSP (délégation de service publique) qui n’est plus transmissible à une autre compagnie.
Les armateurs de France réclament le pavillon international sur le modèle de Corsica Ferries pour pouvoir utiliser des travailleurs recrutés par des sociétés de travail temporaire à l’étranger. Le combat pour sauver la SNCM, c’est le combat pour préserver « le pavillon français de premier registre » .
La disparition de la SNCM, programmée «par les actionnaires, le gouvernement et le président de l’exécutif de Corse», signifierait «le monopole low cost sous pavillon étranger sur le transport de passagers entre les ports de Corse, Toulon, Nice et Marseille ». Ce précédent mettrait en danger l’existence même du service public de continuité territoriale.
Frédéri Alpozzo demande aux élus locaux d’intervenir auprès des actionnaires, «notamment la Caisse des dépôts qui est contrôlée par l’Assemblée nationale, pour qu’il assume la continuité de la SNCM ». « S’il n y a plus d’’espoir» pour celle-ci, « il ne faudra pas s’étonner que les marins arrêtent l’activité jusqu’à ce qu’une autre solution soit trouvée», et «il n’y aura pas besoin de préavis de grève».
Frédéri Alpozzo demande aux élus locaux d’intervenir auprès des actionnaires, «notamment la Caisse des dépôts qui est contrôlée par l’Assemblée nationale, pour qu’il assume la continuité de la SNCM ». « S’il n y a plus d’’espoir» pour celle-ci, « il ne faudra pas s’étonner que les marins arrêtent l’activité jusqu’à ce qu’une autre solution soit trouvée», et «il n’y aura pas besoin de préavis de grève».
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