Jeudi 4 décembre 2014
♦ Grève à la SNCF: la CGT et Sud-Rail ont appelé les contrôleurs à faire grève ce vendredi et samedi contre la suppression de leur présence permanente dans certains trains.
♦ Aujourd’hui, dans le 20ème arrondissement à Paris, les enseignants de deux écoles seront en grève et manifesteront avec les parents contre la refonte de la carte de l’éducation prioritaire.
♦ Les greffiers des tribunaux de commerce ont annoncé qu’ils participeront le 10 décembre à la journée de mobilisation des professionnels du droit contre le projet de loi « pour la croissance et l’activité » . Dans un communiqué, ils estiment que ce projet entraînera « une remise en cause de l’accès au droit« . Les greffiers demandent le retrait de ces dispositions contenues dans le projet de loi Macron.
♦ Mardi, lors d’une réunion du bureau national du PS consacrée à l’examen du projet de loi Macron, l’aile gauche du parti a vilipendé « une série de régressions sociales inouïes« . Un de ses leaders , Emmanuel Maurel s’est interrogé: « quelle est l’opportunité politique d’allumer des incendies dans tous les secteurs à trois mois d’élections intermédiaires« ?
♦ Bien que les pilotes d’Air France aient à courte majorité ( 52,75%) dit oui à l’accord négocié par le syndicat SNPL et la direction sur les conditions de détachement chez Transavia France, la filiale low cost, l’accord doit encore être signé par les syndicats et la direction. Or, le renouvellement prévu des instances dirigeantes du syndicat SNPL ce jeudi pourrait voir émerger une équipe hostile à l’accord.
♦ Louis Gallois, dirigeant du groupe PSA, demande au patronat de négocier des contreparties au pacte de responsabilité car il a peur « que l’on revienne en arrière« . « Je crains qu’une partie de la gauche dise: à quoi ça sert de mener cette politique, ils (les patrons) n’en veulent pas« .
♦ Panne d’électricité massive à Detroit (Etats-Unis) : elle a paralysé la ville mardi 2 décembre suite à la rupture d’un câble souterrain puis d’un second. Selon le fournisseur d’électricité locale, il faudra cinq à sept ans pour mettre à niveau les infrastructures électriques négligées depuis plusieurs années.
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