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mardi 3 juin 2014

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , mardi 3 juin 2014


L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , mardi 3 juin 2014

                                                           ( Sources le MONDE )

Fortes disparités entre régions de France après la crise 
L'après-crise révèle de fortes disparités de croissance entre les régions de France, la façade atlantique et l'Ile-de-France redémarrant plus vite, le quart nord-est et le centre ne retrouvant pas leur niveau d'avant crise, tandis que la Corse caracole en tête, selon une étude de l'Insee publiée mardi"En France, depuis le début des années 1990, la croissance du produit intérieur brut (PIB) n'a été interrompue que par les récessions de 1993, puis de 2008-2009. Ces grandes évolutions se sont cependant déclinées différemment selon les régions", note l'Institut. Et,"de 2008 à 2011, les rythmes d'évolution divergent plus fortement, certaines régions ne parvenant pas à sortir de la récession". Les taux d'évolution du PIB s'échelonnent de – 1,2 % par an en Bourgogne à + 1,9 % par an en Corse sur cette période. "Parmi les régions métropolitaines, seule la Corse n'a pas subi de baisse de son PIB en 2008-2009", constate l'Insee. Elle affiche d'ailleurs la croissance moyenne annuelle la plus forte hors outre-mer de ces vingt dernières années (2,6 % de 1993 à 2011). Les plus basses sont celles de la Lorraine et de la Picardie (0,7 %). "La démographie favorise la croissance des régions atlantiques et méditerranéennes",explique l'Insee, qui doit détailler dans la journée de mardi les évolutions de chaque région.
"Les disparités dans les évolutions économiques régionales ne résultent que très partiellement du profil d'activité de chaque région", ajoute l'institut. D'un côté, l'activité se développe davantage dans les régions où il faut répondre aux besoins d'une population plus importante et les régions plus dynamiques tendent à attirer les flux migratoires. Cadre de vie, politiques publiques locales, aides européennes, notamment pour les infrastructures contribue au dynamisme démographique.
Zone euro : le chômage en baisse, notamment en Grèce et Espagne
La baisse du chômage s'est confirmée en avril dans la zone euro, avec un taux de 11,7 %, contre 11,8 % en mars, selon les chiffres publiés mardi par l'office européen de la statistique Eurostat. La zone euro comptait en avril 18,751 millions de chômeurs, soit 76 000 de moins qu'en mars, et 487 000 de moins qu'en avril 2013. Le taux de chômage était alors de 12 % dans la zone euro. Parmi les Etats de la zone euro, les taux de chômage les plus faibles concernent toujours l'Autriche (4,9 %), l'Allemagne (5,2 %) et le Luxembourg (6,1 %). Les taux les plus élevés sont toujours en Grèce (26,5 %, selon les derniers chiffres disponibles, qui datent de février) et en Espagne (25,1 %). Dans ces derniers pays, la tendance est à la baisse : le taux de chômage en Grèce était de 26,7 % en avril 2013, et il atteignait 26,3 % en Espagne.
Le chômage en Espagne a baissé en mai de 2,39 % sur un mois, soit 111 916 personnes en moins, ce qui en fait "le meilleur mois de mai" depuis 1999, même si le pays compte encore près de 5 millions de demandeurs d'emploi, a annoncé mardi le ministère de l'emploi. Sur les douze derniers mois, le nombre de chômeurs a diminué de 318 543 personnes. Le ministère de l'emploi, qui recense les personnes inscrites comme chômeuses sur les listes du service public pour l'emploi, recensait à la fin de mai 4,57 millions de demandeurs d'emploi. L'INE, qui comptabilise celles recherchant activement un emploi, en dénombrait 5,933 millions à la fin de mars. Le gouvernement table sur un taux de chômage de 24,9 % en 2014 puis 23,3 % en 2015.
L'OIT dénonce les effets sur la pauvreté des mesures de restriction budgétaire
L'OIT (organisation internationale du travail) a dénoncé mardi les effets sur les populations les plus vulnérables des mesures d'austérité budgétaires prises par les Etats à partir de 2010, à la suite de la crise financière de 2008, dans unnouveau rapport sur la protection sociale. Selon Isabel Ortiz, directrice du département de la protection sociale de l'OIT, "contrairement aux idées reçues, les mesures d'assainissement budgétaire ne se sont pas cantonnées à l'Europe, en 2014, pas moins de 122 gouvernements ont réduit leurs dépenses publiques, dont 82 pays en développement". Ces mesures "concernaient les réformes des régimes de retraite, des systèmes de santé et de la sécurité sociale (...), la suppression de subventions, la réduction d'effectifs parmi les travailleurs sociaux et les personnels de santé". Dans l'UE, à la suite des coupes en matière de protection sociale, il y a désormais 123 millions de personnes considérées comme pauvres, soit 24 % de la population, "dont beaucoup d'enfants, de femmes, de personnes âgées et d'handicapés".
Parallèlement à cette situation, la Chine, pays émergent, a presque réussi pendant la même période à assurer "la couverture universelle des retraites et a augmenté les plus bas salaires". Le Brésil a aussi accéléré l'extension de la couverture de la protection sociale et des plus bas salaires depuis 2009. Certains pays pauvres, comme le Mozambique, ont agi au niveau de la protection sociale, "mais souvent par des filets de sécurité temporaires sur de faibles niveaux de prestation". 
Climat : l'alerte de l'AIE
Les investissements dans la production d'énergie et l'efficacité énergétique devraient atteindre 48 000 milliards de dollars d'ici à 2035, ce qui serait insuffisant pour contenir le réchauffement climatique à 2 °C, estime mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE)"Nous estimons que 53 000 milliards de dollars d'investissements cumulatifs dans l'approvisionnement d'énergie et l'efficacité énergétique sont requis d'ici à 2035"pour limiter le réchauffement climatique à 2 °C, détaille l'agence.
L'AIE estime ainsi à 6 000 milliards de dollars le manque à gagner en investissements dans l'efficacité énergétique. En effet, son principal scénario prévoit 8 000 milliards de dollars d'investissements pour améliorer l'efficacité énergétique d'ici 2035, là où 14 000 milliards seraient nécessaires pour "diminuer la consommation énergétique de 15 % en 2035".
TEXTOS
Chine : la production manufacturière n'a reculé "que de façon marginale" en mai, enregistrant son plus faible repli depuis quatre mois, selon un indicateur d'HSBC, qui marque un rebond moins fort que prévu. 
Aviation : sept sociétés de production de vidéos et de photographies aériennes ont demandé à l'Agence fédérale américaine de l'aviation (FAA) de
pouvoir utiliser dès maintenant des drones civils aux Etats-Unis, où ils ne sont pas encore autorisés à voler, a rapporté lundi la FAA. Elle prévoit d'intégrer 7 500 mini-drones dans le ciel américain d'ici à 2018 et a lancé à la fin de décembre une expérimentation dans six régions des Etats-Unis. (Lire)
Distribution : legroupe Kering et la direction de La Redoute ont signé lundi la cession de l'entreprise de vente par correspondance à ses dirigeants ainsi que l'ouverture du capital à ses salariés, a annoncé mardi la direction.
Actionnariat : environ 43 % des actions des sociétés françaises cotées en Bourse sont détenues par des investisseurs étrangers, révèle une étude publiée mardi par l'observatoire de l'épargne européenne (OEE) et la banque de données économiques IODS.
Ukraine-Russie :Moscou et Kiev ont accepté lundi d'étudier un plan permettant à l'Etat ukrainien de rembourser sa dette gazière et de sécuriser
ses approvisionnements jusqu'en juin 2015, a annoncé lundi le commissaire européen à l'énergie, Günther Oettinger. Le groupe russe Gazprom avait menacé de ne plus livrer l'Ukraine en gaz à partir de mardi.  
Défense : Lockheed Martin, le premier fournisseur du Pentagone, a remporté un contrat de
915 millions de dollars
(672 millions d'euros)
pour développer un système de radars basé sur terre qui doit permettre à l'armée de l'air américaine de suivre la trajectoire de centaines de milliers d'objets dans l'Espace.
POINTS MARCHÉS
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77 000 
C'est environ le nombre de banques, dont plusieurs françaises, qui ont formellement accepté de collaborer avec les Etats-Unis dans le cadre d'une nouvelle loi destinée à lutter contre l'évasion fiscale, a indiqué lundi le ministère du Trésor. A partir du 1er juillet, la loi Facta (Foreign Account Tax Compliance Act) obligera, sous peine de sanctions, les banques étrangères à informer l'administration américaine de la présence parmi leurs clients de personnes imposables aux Etats-Unis et détenteurs de comptes supérieurs à 50 000 dollars. Près de 70 pays dont la Suisse, la France ou le Royaume-Uni ont par ailleurs signé des accords avec les Etats-Unis permettant l'application de Fatca par leurs banques. "Le fort soutien international pour Fatca ne fait aucun doute", a ajouté Robert Stack, adjoint au Trésor  chargé de la taxation internationale. Menacée aux Etats-Unis d'une sanction record de 10 milliards de dollars pour violations d'embargos, BNP Paribas fait partie des établissements signataires, selon la liste publiée par le fisc américain qui compte également Credit agricole ou Société générale. Les établissements qui ne respecteront pas les obligations de Fatca pourraient voir leurs revenus américains amputés de 30 % et se voir privés d'activité aux Etats-Unis.

CAC 40

12:09 03/06/20144 509,31 PTS -0,15 %
PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 GDF SUEZ 20,84 €  +1,73 % 
 VALLOUREC 40,66 €  +1,3 % 
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 GEMALTO 80,02 €  +0,7 % 
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KERING

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INDICES
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 Dow Jones 22h46  16 743,63 PTS  +0,16 % 
BLOG
Amazon – Hachette : l'enjeu d'un bras de fer

« Chantage »« intimidations »« méthodes de voyou »… les critiques de la presse américaine contre Amazon n'ont pas fait dans la nuance. Il faut reconnaître que dans sa négociation avec le français Hachette, puisque c'est ce dont il s'agit, le supermarché en ligne a usé de méthodes brutales.

Le groupe dirigé par Jeff Bezos cherche à obtenir de meilleures conditions, c'est-à-dire des prix plus bas, de la part de l'éditeur Hachette Book Group, filiale américaine du français. Amazon souhaite en particulier améliorer ses marges sur les livres numériques, dont il détient 60 % du marché aux Etats-Unis.

Pour accentuer à son avantage le rapport de force dans la négociation, l'américain a allongé les délais de livraison de certains ouvrages de l'éditeur. Il a même supprimé la possibilité de précommander le dernier roman que J.K. Rowling (auteure de Harry Potter) a publié sous le pseudonyme Robert Galbraith.

La levée de boucliers des lecteurs, des éditeurs et des auteurs contre cette atteinte à la liberté d'accès aux livres a été immédiate. Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication, est venue au secours d'Hachette en dénonçant des pratiques « inacceptables ».

SANG-FROID


Dans un communiqué du mercredi 28 mai, la ministre française « appelle à la vigilance l'Europe sur les tentations d'abus de position dominante d'Amazon ». La guerre a franchi l'Atlantique…
Lu sur Pertes et profits
TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Qui détient vraiment les entreprises françaises ?
Le Figaro économie : Mobilisation générale pour sauver Dia
The Wall Street Journal : Les compagnies aériennes du Golfe dans une mauvaise passe
Financial Times : Obama veut réduire les émissions des centrales au charbon
ÉTUDES
EUROPE
Impact des activités liées au crime sur le PIB britannique
Source : ONS.
ENVIRONNEMENT
Sûreté nucléaire : l'obligation d'une constante amélioration
Source : Sénat.
ENERGIES / MATIÈRES PREMIÈRES
Le contrat Ecomouv' : un contrat exceptionnel
Source : Sénat.
SANTÉ
Articulation entre santé au travail et santé publique : une illustration au travers des maladies cardio-vasculaires
Source : Inspection générale des affaires sociales.


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