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lundi 27 janvier 2014

L'ECONOMIE à MI -JOURNÉE ,lundi 27 janvier 2014

     L'ECONOMIE à MI -JOURNÉE ,lundi 27 janvier 2014 

                                                             (Sources le MONDE )


Japon : déficit record, bénéfice incertain des "Abenomics"
Le déséquilibre de la balance commerciale de la troisième puissance économique mondiale s'est élevé à 11 475 milliards de yens  (82 milliards d'euros au taux de change actuel), a annoncé lundi le ministère des finances. Il a augmenté de 65 % par rapport à celui de 2012 qui constituait le précédent record pour un pays autrefois habitué aux excédents commerciaux portés par ses puissants secteurs exportateurs (automobile, électronique grand public, machinerie, etc.). Les importations ont augmenté en valeur de 15 % pour atteindre 81 262 milliards de yens (580 milliards d'euros), leur niveau le plus haut depuis le lancement de cette statistique sous cette forme en 1979. Leur montant a été mécaniquement relevé par la forte dépréciation du yen (21 % face au dollar et 26 % face à l'euro en 2013), entraînée par l'assouplissement considérable de la politique monétaire décidée en avril par la Banque du Japon afin de lutter contre la déflation. Les dépenses en pétrole et gaz naturel liquéfié (GNL), qui pèsent lourd dans la balance, ont particulièrement grimpé. La baisse de la devise nippone est d'autant plus ressentie que l'Archipel doit se passer de la totalité de ses réacteurs nucléaires, arrêtés par précaution après l'accident de Fukushima de mars 2011. Pour compenser, les compagnies d'électricité doivent importer davantage de GNL afin de faire tourner davantage leurs centrales thermiques.
La valeur des exportations a grimpé de son côté de presque 10 % à 69 788 milliards de yens (498 milliards d'euros), augmentée elle aussi par la chute du yen, mais pas suffisamment pour compenser le bond des importations. Le déficit nippon s'est aggravé avec la Chine (plus de 5 000 milliards de yens, 36 milliards d'euros), son premier fournisseur, qui lui expédie entre autres les téléphones intelligents qui connaissent un vrai boom dans l'archipel. Quelque 73 % des Japonais disent ainsi ne pas ressentir les bienfaits des "Abenomics" (la politique économique de Shinzo Abe et son gouvernement) pour l'instant, selon un sondage de l'agence de presse Kyodo, et 66 % craignent de ne pas bénéficier de hausse de salaire, alors que M. Abe a promis des hausses de rémunération la semaine dernière devant le forum économique de Davos.
Hausse, stabilisation ou inversion ?
La publication ce lundi à 18 heures par le Pôle emploi des chiffres de décembre va montrer si François Hollande a réussi son pari d'inverser la courbe du chômage fin 2013, même si l'exécutif préfère maintenant parler de "stabilisation",misant sur 2014 et le "pacte de responsabilité". "On s'oriente vers une situation (...) de stabilisation, c'est déjà considérable", a souligné dimanche le ministre du travail, Michel Sapin, laissant entendre que l'inversion ne serait pas au rendez-vous. Il a fait valoir que la hausse du chômage avait néanmoins été endiguée l'an dernier et que le chômage des jeunes reculait"depuis huit mois". "L'année 2013 aura été une année de bataille menée avec efficacité contre la montée du chômage", a-t-il assuré, devançant les critiques de ceux qui vont "gloser : 'oui, vous n'êtes pas passés dans le moins quelque chose'".  "Un coup, c'est inversion, un coup, c'est stabilisation, un coup, c'est un ralentissement de la hausse, on va finir par avoir l'inversion de l'inversion, c'est-à-dire l'augmentation", a raillé le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly. L'inversion de la courbe, "c'est un pari raté. Il faut le dire clairement", a-t-il lancé dimanche. 
Vu la faiblesse de la croissance, attendue autour de 1 % en 2014, les économistes restent circonspects pour la suite. L'Unédic (Union nationale interprofessionnelle pour l'emploi dans l'industrie et le commerce, qui gère l'assurance-chômage) pense qu'en 2014 63 200 demandeurs  d'emploi sans activité supplémentaires devraient pousser la porte de Pôle emploi. Selon l'Insee, le taux de chômage devrait continuer à grimper pour atteindre... 10,6 % (11 % avec les DOM) fin juin. 
Accélération de la croissance allemande
Berlin envisage de relever sa prévision de croissance pour l'année 2014 à 1,8 % par rapport à un précédent objectif fixé à la fin de l'an dernier à 1,7 %, selon une information publiée dimanche par le magazine Der Spiegel. Le magazine ajoute que le ministère de l'économie pense que la croissance de la première économie de la zone euro devrait encore s'accélérer en 2015, avec une hausse de 2 % du PIB. Le ministère de l'économie s'attend également à ce que le nombre de personnes ayant un emploi en Allemagne passe au-dessus de la barre des 42 millions en 2014 et 2015. La Bundesbank prévoit des taux de croissance de 1,7 % pour 2014 et de 2 % pour 2015, contre 0,4 % en 2013. 
Bonne nouvelle pour la croissance : le moral des entrepreneurs allemands, mesuré par l'indice IFO, a continué à progresser en janvier, accélérant l'allure par rapport aux mois précédents et faisant mieux qu'attendu, selon des chiffres publiés lundi par l'institut du même nom. Quant à la composante mesurant les attentes pour les six mois à venir, elle a également gagné du terrain, atteignant 108,9 points en janvier, contre 107,4 points en décembre. Elle s'est en outre établie à son meilleur niveau depuis trois ans, a indiqué l'institut IFO.
Samsung règle ses différends
Samsung a annoncé lundi la signature d'un accord avec l'américain Google, portant sur un échange de licences pendant dix ans, qui aidera le géant sud-coréen de l'électronique à éviter des disputes juridiques. L'accord passé avec Google couvre tous les brevets existants des deux firmes, ainsi que ceux qui seront déposés au cours des dix prochaines années, a indiqué le sud-coréen. Samsung est enferré depuis des mois dans une bataille juridique avec un autre américain, Apple, les deux groupes s'accusant mutuellement de violations de brevets, notamment à propos de leurs smartphones et leurs tablettes, dont ils sont les deux premiers fabricants.
"Samsung et Google montrent aux autres acteurs du secteur qu'il y a plus à gagner en coopérant qu'en se livrant à des disputes inutiles à propos des brevets", a renchéri Ahn Seung-ho, chef de la division de propriété intellectuelle de Samsung. Presque tous les téléphones multifonctions et les tablettes de Samsung sont équipés du système d'exploitation mobile Android, utilisé par toute une série de fabricants. Par ailleurs,l'équipementier télécoms suédois Ericsson a annoncé lundi avoir signé avec Samsung un accord mettant fin à leurs différends sur l'utilisation de brevets dans la téléphonie mobile.
TEXTOS
Emploi : Jean-Marc Ayrault et ses ministres entrent lundi dans le vif du pacte de responsabilité proposé par François Hollande en recevant patronat et syndicats pour négocier notamment les contreparties à la baisse annoncée du coût du travail.
Distribution : le nouveau patron de la branche "grands magasins" du groupe Galeries Lafayette, Nicolas Houzé, confirme le coup de balai au sommet de l'entreprise et annonce l'abandon du projet d'acquisition de la chaîne britannique House of Fraser.
Finance : la France veut faire aboutir le projet de taxe sur les transactions financières cette année et la calibrer pour qu'elle ne pénalise pas les places financières de la zone euro au bénéfice de Londres,
a déclaré lundi Pierre Moscovici.
Amérique latine : le Brésil pourrait afficher autour de 3 % de croissance en 2014 si l'économie mondiale se redressait, estime le ministre des finances Guido Mantega, qui juge "excessive" la méfiance des marchés. Ils visent pour 2014 une croissance de 2 %, bien loin des
7,5 % de 2010.
LG Electronics : en 2013, le groupe sud-coréen a dégagé un bénéfice net de 223 milliards de wons, soit un bond de 117 % par rapport à 2012. Le CA a progressé de 5 % à 58 100 milliards de wons (39,3 milliards d'euros) et le résultat opérationnel de 5,6 % à 1 280 milliards.
Eau : Veolia Environnement a remporté un contrat de 64,5 millions d'eurospour la modernisation et la sécurisation de l'usine d'eau potable de La Roche, près de Nantes, qui alimente 600 000 habitants.
ÉTUDES
SECTEUR FINANCIER
L'euro dans la "guerre des monnaies"
Source : Conseil d'analyse économique.
TRAVAIL (1)
Conjoncture de l'emploi et du chômage au troisième trimestre 2013. Léger recul de l'activité et léger rebond de l'emploi total
Source : Dares.
TRAVAIL (2)
Retours d'enquête sur la filière "Silver économie". Premiers éléments
Source : Commissariat général à la stratégie et à la prospective.
EUROPE
Hongrie : le secteur bancaire à la peine dans un environnement économique qui reste difficile
Source : Crédit agricole.

84 milliards d'euros
Les banques européennes ont une insuffisance de fonds propres d'environ 84 milliards d'euros au total, selon une information à paraître lundi dans l'hebdomadaire allemand WirtschaftsWoche, qui cite une nouvelle étude de l'OCDE. Crédit agricole a le déficit de capitaux le plus important, de 31,5 milliards d'euros, tandis que Deutsche Bank et Commerzbank ont des déficits respectifs de 19 milliards et 7,7 milliards d'euros, précise le magazine. Les autorités de régulation font pression sur les banques afin qu'elles renforcent leurs fonds propres pour être mieux en mesure de résister à d'éventuels chocs financiers. Le magazine n'a pas précisé si l'OCDE faisait référence à l'entité cotée en Bourse Crédit agricole SA ou à sa maison mère. Les ratios de fonds propres de Crédit agricole SA sont moins élevés que ceux de sa maison mère, qui n'est pas cotée. Bien qu'ayant utilisé une méthode différente de calcul des déficits, l'OCDE estime que la Banque centrale européenne (BCE) arrivera aux mêmes conclusions à l'issue de son audit et de ses tests de résistance des banques européennes, selon les commentaires de l'étude de l'OCDE rapportés par le magazine.

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Le boom du pétrole de schiste américain devrait plafonner en 2016, selon Washington. Et ensuite ?

Pour l'industrie, le boom du pétrole de schiste aux Etats-Unis ouvre une voie capable de repousser sine die le déclin de la production mondiale de brut. Une voie étroite, vu le dernier pronostic publié par l'administration Obama. Tout autour du globe, la course de crête est lancée !


Grâce à la fracturation hydraulique du pétrole de schiste aux Etats-Unis (et bientôt ailleurs), la question du pic de production "ne semble plus vraiment pertinente", m'a récemment fait savoir un haut responsable du groupe pétrolier français Total.

Le boom du pétrole de schiste (ou de roche-mère à plus proprement parler) a permis un bond de 15 % de la production américaine de brut l'an dernier. Il s'agit de la plus forte progression enregistrée depuis vingt ans où que ce soit dans le monde. La production pourrait à nouveau augmenter de pas moins de 780 000 barils par jour en 2014, soit une nouvelle hausse spectaculaire de près de 10 %.

Les arbres ne montent cependant toujours pas jusqu'au ciel.

L'administration Obama a annoncé en décembre que la production américaine de pétrole brut devrait plafonner à partir de 2016, "quasiment" au niveau de son record historique de 1970. Puis cette production entrera à nouveau en déclin en 2020. Un sursis pourrait être apporté par de nouvelles prouesses techniques, très plausibles (nous y reviendrons).

Washington estime pour l'heure que le boom du pétrole de roche-mère, concentré au Texas et dans le Dakota du Nord, devrait durer sept ans au total, de 2009 à 2016. C'est plus court que la phase d'expansion de l'Alaska et plus court encore que celle de la mer du Nord, deux zones pétrolifères développées tambour battant à l'issue du premier choc pétrolier, et désormais en fort déclin.

En prenant en compte les agrocarburants, les liquides de gaz naturel et les condensats, la production totale de toutes les formes de carburants liquides aux Etats-Unis pourrait dépasser 14 millions de barils par jour. Ce serait la production la plus élevée jamais atteinte par un pays dans l'histoire. Cette production totale devrait elle aussi plafonner en 2016, et entrer en déclin en 2020…

Lu sur Oil Man

TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Baisses des charges : ce que veulent les patrons
Le Figaro Economie : Montebourg revendique le patriotisme industriel
Le Parisien Economie : Des PME qui osent la Bourse…
The Wall Street Journal : Les actions américaines ne jouent plus le rôle de (valeur) refuge

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