POLITIQUE - Le 26 janvier sera le Jour de Colère. L'expression est tout droit sortie d'un poème apocalyptique sur la colère de Dieu ("Dies iræ"), mais c'est aussi le nom de la manifestation contre le gouvernement organisée dans une semaine à Paris.
À l'origine de ce "Jour de Colère": un mystérieux collectif qui mobilise les Français sur Internet depuis novembre 2013.
Que dénonce-t-il? "Nous avons tous au moins une raison d’être en colère contre ce gouvernement qui: n’écoute pas le peuple, matraque les contribuables, affame nos paysans, enterre notre armée, libère les délinquants, déboussole nos enfants, pervertit notre système scolaire, réduit nos libertés, assassine notre identité, détruit nos familles”, résume -ou plutôt énumère- le manifeste du mouvement.
Avec ces (très) grandes lignes, et en trois mois à peine, Jour de Colère a réuni plus de13.000 fans sur Facebook, près de 2000 abonnés sur Twitter. 24.000 internautes annoncent déjà leur présence le Jour J, à Paris, sur l’évènement Facebook créé pour l’occasion. Mais ces manifestants en colère, qui sont-ils?
Le jeu de l’anonymat
Si on se fie à la communication de Jour de Colère, ceux qui défileront entre Bastille et Opéra le 26 janvier, sont de “simples citoyens”, de tous horizons, simplement opposés à la politique du gouvernement Hollande.
Les organisateurs jouent sur cet aspect en publiant des dizaines de portraits de manifestants, le visage caché par des pancartes affichant seulement leur métier, leur région et leur participation au Jour de Colère (retrouvez toutes les photos à la fin de cet article).
jour de colere portraits
Cette stratégie de l’anonymat se retrouve chez les participants… mais aussi chez les leaders de cette manifestation qui se cachent eux aussi derrière pseudos et pancartes pour piloter événement...
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