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mercredi 31 juillet 2019

Pour Mélenchon, "il n'y aura pas de justice rendue" pour Steve - le 31.07.2019




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Pour Mélenchon, "il n'y aura pas de justice rendue" pour Steve



Le gouvernement a promis de “faire toute la lumière” sur la mort de Steve Maia Caniço. Mais le chef de La France insoumise n'y croit pas.


AFP
Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 25 juin


AFP
Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 25 juin 2019.

POLITIQUE - Jean-Luc Mélenchon a tiré à boulets rouges ce mercredi 31 juillet
 contre le “régime macroniste” après la mort de Steve Maia Caniço, et se dit convaincu
 qu’“il n’y aura pas de justice rendue”.
“Braves gens, tenez-le-vous pour dit. Il n’y aura pas de justice rendue. Ils sont tous
 là pour ça”, écrit le député sur sa page Facebook en dénonçant “un pouvoir qui ne
contrôle plus la police parce qu’il l’a sollicitée pour des tâches dont il ne veut pas
 assumer la responsabilité politique”.
“Je lis qu’on ne ‘saurait établir de coïncidence’ entre la disproportion de la charge
de police et la mort de Steve (...). Ces mots à eux seuls disent où est rendue la parole
 officielle dans notre pays. Les Castaner et Belloubet, les bras ballants, toujours prêts
 à justifier n’importe quoi, débitent leurs grosses ficelles pour gagner du temps et miser
 sur les dilutions de l’été”, critique le chef de file de La France insoumise.
“Tel est devenu ce régime macroniste qui a ouvert le cycle des violences et de la
politisation de la police et de la justice et ne sait plus reprendre une responsabilité
 dont il a tant voulu se dédouaner”, accuse Jean-Luc Mélenchon.
Le gouvernement a promis mardi 30 juillet de “faire toute la lumière” sur la mort
 de Steve Maia Caniço il y a plus d’un mois lors de la Fête de la musique à Nantes,
 soulignant que le rapport de l’IGPN n’établissait “pas de lien” entre l’intervention
 des forces de l’ordre -qui était “justifiée”- et sa disparition.
Sandra Regol, porte-parole d’EELV, et le premier secrétaire du Parti socialiste
 Olivier Faure, ont également critiqué le gouvernement, dénonçant son
“acharnement” contre la jeunesse et une “répression aveugle”.
“Désormais la question qui se pose, c’est: ‘est-ce que si je laisse mes enfants
 aller dans une fête, ils pourront en revenir vivants?’. C’est quand même
incroyable d’avoir cette question qui se pose aujourd’hui dans un pays
comme le nôtre”, a déploré Olivier Faure.
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