L'ECONOMIE
mercredi 12 octobre 2016
Fiasco du Galaxy : Samsung poursuit sa chute en Bourse |
L’action Samsung Electronics a chuté de 8 % mardi en Bourse, sa plus forte baisse depuis 2008. ED JONES / AFP
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Après avoir ouvert en baisse 3 %, le titre Samsung Electronics se négociait peu avant 2 heures GMT à 1,513 million de wons (1 219 euros), en baisse de 2,07 % par rapport à sa clôture de la veille. Mardi, la chute du titre de 8,0 % avait constitué la plus forte dégringolade de Samsung Electronics en un jour depuis 2008. Le groupe a perdu mardi 15,3 milliards d’euros de capitalisation boursière. Le géant sud-coréen a décidé mardi d’arrêter les frais face au fiasco du Galaxy Note 7 et de cesser définitivement la production de ce smartphone englué dans une opération désastreuse de rappel pour cause de batteries explosives. Le premier fabricant mondial de smartphones tente de contenir les répercussions sur son image de marque et sur ses autres secteurs d’activités de l’affaire du Note 7 défectueux, l’un de ses plus grands échecs commerciaux, à l’heure où il doit composer avec une concurrence exacerbée.
Le conglomérat sud-coréen a annoncé dans un premier temps avoir cessé les ventes et les échanges de l’appareil, à la suite d’informations selon lesquelles des Note 7 de remplacement avaient eux aussi pris feu. Et une fois la Bourse de Séoul fermée, le groupe a annoncé qu’il renonçait complètement à sa « phablette », comme se nomment les modèles intermédiaires entre smartphone et tablette. « En faisant de la sécurité du consommateur notre préoccupation numéro un, nous sommes parvenus à la décision finale d’arrêter la production du Galaxy Note 7 », a dit Samsung dans un communiqué. Un porte-parole a confirmé qu’il s’agissait d’un abandon « définitif ». De nombreux analystes avaient prévu la mort prématurée du smartphone mais il s’agit néanmoins d’une décision spectaculaire pour un groupe qui se targue d’être le champion de l’innovation et de la qualité.
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Les propositions du Medef pour réduire le coût du travail. Le Medef propose de réduire les cotisations sociales sur les salaires intermédiaires et élevés par l’instauration d’une franchise de cotisations qui diminuerait le coût de tous les emplois, a dit aux Echos un responsable de l’organisation patronale.
Lenovo, n° 1. Les ventes d’ordinateurs ont continué de baisser au troisième trimestre, le groupe chinois Lenovo conservant seulement de justesse sa place de numéro un mondial, selon des estimations publiées mardi par deux cabinets de recherche.
Amazon veut ouvrir des magasins physiques de produits frais. Le géant américain de la distribution en ligne Amazon veut ouvrir de petits magasins physiques où seront vendus du lait, de la viande ou d’autres produits frais et périssables, écrit mardi le Wall Street Journal, en citant des sources proches du dossier.
Fujitsu sabre ses troupes au Royaume-Uni. Le groupe japonais d’équipements et services informatiques Fujitsu a annoncé mardi prévoir la suppression de 1 800 emplois au Royaume-Uni, pour améliorer sa compétitivité.
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Micro-Macro |
par Thibaut Soulcié |
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Dans la presse étrangère |
La croissance en Afrique au plus bas depuis deux décennies |
Construction d’une voie ferrée à Addis Abeba, capitale de l’Ethiopie, le 16 septembre 2013. © STRINGER . / REUTERS
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Les perspectives économiques pour l’Afrique ne cessent de se détériorer. La croissance dans les quarante-cinq pays qui composent l’Afrique sub-saharienne sera ramenée à son niveau le plus bas en plus de vingt ans, a dit le Fonds monétaire international. Il projette une baisse de la croissance à 1,4 % cette année, moins de la moitié de l’an dernier (3,5 %) et en dessous des plus de 5 % de croissance que la région a connus entre 2010 et 2014, remarque Quartz.
Le FMI met en cause la baisse des prix des matières premières et la faiblesse persistante des marchés financiers mondiaux. Et les choses ne vont pas s’améliorer rapidement. Abebe Aemro, directeur du département africain du FMI, a déclaré que les perspectives à court terme, en particulier dans les pays exportateurs de pétrole, s’étaient détériorées au cours des derniers mois. Le terrorisme et les crises humanitaires dans des pays comme le Nigeria, le Cameroun et le Tchad ont également contribué au malaise ambiant. Et les nations africaines ne mènent pas les bonnes politiques. La réponse politique dans la plupart des pays qui ont été le plus touchés par ces chocs a également été retardée et est incomplète, ce qui soulève l’incertitude, décourage l’investissement privé et étouffe de nouvelles sources de croissance. Toutefois, les perspectives économiques de la région ne sont pas uniformément sombres. Selon le FMI, environ dix-neuf pays, comme la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, le Sénégal et la Tanzanie, continuent d’afficher une croissance robuste.
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Etudes & documents |
La vie sociale entravée des familles modestes. Comment vivent les familles « modestes », c’est-à-dire disposant d’un budget inférieur au budget de référence, sans pour autant être considérées comme « pauvres » ? Le Crédoc a abordé cette question à partir de son enquête « Conditions de vie et aspirations » ainsi qu’en réalisant des entretiens auprès de vingt familles modestes. Ces travaux montrent que, pour ces familles, faire partie pleinement de la société ne va pas de soi. Malgré le recours à des stratégies de « débrouille », parmi lesquelles Internet tient une place centrale, ces ménages n’arrivent pas toujours à compenser leurs faibles revenus. Elles évitent le recours au crédit par peur du surendettement et bénéficient d’aides ou de solidarité limitées. Les restrictions affectent le logement, les vacances, l’alimentation, les dépenses pour les enfants, ainsi que les loisirs, les invitations… Cette précarité limite la vie sociale et obère les perspectives d’avenir des enfants comme des adultes.
La politique des pôles de compétitivité. Les pôles de compétitivité ont pour vocation de soutenir l’innovation en rassemblant, sur un territoire identifié et une thématique ciblée, des entreprises, petites et grandes, des laboratoires de recherche et des établissements de formation, avec le soutien des pouvoirs publics nationaux et locaux. Saluant une politique bien construite et qui a été poursuivie depuis une dizaine d’années, la Cour des comptes appelle néanmoins à des clarifications et à des adaptations des missions et des activités des pôles. Elle souhaite en particulier qu’une réflexion stratégique reposant sur une évaluation de leur activité permette d’adapter leur positionnement et leur action, en tenant compte des interventions du programme d’investissement d’avenir (PIA) en matière d’innovation et de recherche partenariale, et de la décentralisation croissante, notamment en matière économique, de recherche et de formation. Elle formule à cet effet six recommandations.
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