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lundi 31 octobre 2016

Dans la presse étrangère - lundi 31 octobre 2016

Dans la presse étrangère

Côte d’Ivoire : un référendum test pour Alassane Ouattara

Le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, vote sur le projet de réforme constitutionnelle dans l’un des bureaux d’Abidjan, la capitale économique du pays, le 30 octobre.
Le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, vote sur le projet de réforme constitutionnelle dans l’un des bureaux d’Abidjan, la capitale économique du pays, le 30 octobre. SIA KAMBOU / AFP
  • Faire un pas supplémentaire vers l’harmonie et la réconciliation, pour mieux oublier les vicissitudes d’un long passé de guerre : tel est l’objectif solennel du projet de réforme constitutionnelle soumis dimanche au peuple ivoirien.
  • Près de 6,3 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes, hier, afin de se prononcer sur ce texte que le président, Alassane Ouattara, a porté à bras-le-corps en espérant tourner définitivement la page des troubles politiques ouverte en 2002.
  • Parmi les nouvelles mesures prévues dans cette réforme figurent, en sus de la sanctuarisation de l’éducation obligatoire et de l’égalité entre hommes et femmes, la création d’un poste de vice-président, l’instauration d’un Sénat ou encore la suppression de la clause d’« ivoirité »BBC
  • Cette dernière disposition, gravée dans le marbre de la Constitution du 23 juillet 2000, a été à l’origine de moult déchirements. Elle prévoit que le président de la République « doit être ivoirien d’origine, né de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d’origine » (article 35).
  • Pour l’opposition, qui a appelé au boycott du scrutin – lequel s’est globalement bien déroulé, malgré des incidents sporadiques –, Alassane Ouattara s’est taillé une Constitution à sa main qui favorisera son pouvoir par le truchement d’une centralisation accrue. Elle en veut notamment pour preuve qu’un tiers des futurs sénateurs seront directement nommés par le chef de l’Etat. NewsweekAfricanews
  • Les détracteurs du président lui reprochent également le fait que le processus consultatif ait été réduit à sa plus simple expression et que la population, plussoucieuse de ses besoins primaires que du maquignonnage politique, n’ait pas eu suffisamment de temps pour se familiariser avec le projet et ainsi mieux en débattre. QuartzVoice of America
  • Au-delà de ces querelles, une certitude demeure : l’issue du vote, « qui sonne comme une consultation très gaullienne », aura un impact sur le destin d’Alassane Ouattara. D’autant que ce dernier a mis tout son poids dans la balance. La Tribune Afrique
Du radicalisme au pacifisme. Pendant près de dix ans, il a été particulièrement actif au sein de groupes suprématistes blancs, usant de la violence de manière quotidienne et vouant les juifs aux gémonies. Aujourd’hui, Daniel Gallant œuvre comme travailleur social au sein d’un organisme baptisé Extrême Dialogue et fondé en février 2015. Sa mission : empêcher les jeunes Canadiens de céder aux sirènes du néonazisme, notamment en ligne. Le Devoir
L’OPEP, entité inutile ? Créée à Bagdad en 1960, à l’initiative principale du Venezuela, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) voit aujourd’hui décroître son influence. Au point que certains s’interrogent : a-t-elle encore vraiment une utilité ? Dans une tribune à Jeune Afrique, Charles Thiémélé, directeur du développement en Afrique d’AOT Trading, explicite les raisons qui sous-tendent le déclin de l’organisation de Vienne.
Infiltration universitaire en Russie. Un institut de recherche sis à Moscou et recevant des financements du Kremlin suscite la polémique. L’un de ses hauts responsables aurait écumé des dizaines d’universités du pays, incitant étudiants et professeurs à exprimer librement leurs opinions politiques. Derrière la pseudo-volonté de débattre figurait en réalité un autre objectif : sonder le « potentiel de protestation » au sein de l’enseignement supérieur. Radio Free Europe
Le fossoyeur Duterte. En arrivant au pouvoir aux Philippines, à la fin du mois de juin, Rodrigo Duterte avait promis de livrer une guerre implacable aux criminels, et notamment aux narcotrafiquants. Depuis, celle-ci s’est traduite par de très nombreuses exécutions extrajudiciaires. Pour les familles des personnes tuées, à la douleur de perdre un proche s’en ajoute une autre, celle de ne pouvoir payer ses obsèques et de le voir finir dans une fosse commune. Al-Jazira

Source Le Monde.fr 

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