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jeudi 6 octobre 2016

En Turquie, la purge sans fin de Recep Tayyip Erdogan

Dans la presse étrangère

En Turquie, la purge sans fin de Recep Tayyip Erdogan

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lors d’une conférence à Ankara, le 3 octobre.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lors d’une conférence à Ankara, le 3 octobre.ADEM ALTAN / AFP
  • Où s’arrêtera le mouvement de purge hors norme lancé par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et ses janissaires au lendemain du coup d’Etat avorté du 15 juillet ? La question reste en suspens. Mardi encore, 12 800 policiers – dont 2 523 gradés – ont été mis à pied dans le cadre de l’enquête menée par les autorités. BBCVoice of America
  • Celles-ci les soupçonnent d’entretenir des liens avec l’imam Fethullah Gülen, exilé en Pennsylvanie (est des Etats-Unis) depuis 1999, à qui le pouvoir d’Ankara impute la responsabilité du pronunciamiento de cet été – ce que l’intéressé rejette avec force. The Atlantic
  • En trois mois, l’opération de ratissage à grande échelle voulue par le fondateur de l’AKP (Parti de la justice et du développement) a touché tous les grands corps de l’Etat : la police, l’armée (plus de 500 militaires ont été suspendus mercredi), mais aussi la justice, l’éducation et les médias. Newsweek
  • Le gouvernement, lui, récuse l’argument selon lequel il se servirait du putsch manqué comme prétexte pour éliminer opposants et contempteurs. Il insiste sur le fait que les personnes qui ne sont pas impliquées seront libérées. Mais peut-on le croire ?
  • Alors que l’état d’urgence, en vigueur jusqu’au 19 octobre, sera prolongé de trois mois à partir de cette date, d’aucuns craignent que ceux qui se trouvent dans la ligne de mire du régime n’aient aucune chance de laver leur nom. Surtout dans un pays où l’indépendance de la justice est devenue une notion illusoire.
  • Concomitamment à la suspension des policiers, IMC TV, l’une des principales chaînes de télévision prokurde, a d’ailleurs été réduite au silence à Istanbul… en plein direct. Motif invoqué ? Elle aurait contribué à « diffuser de la propagande terroriste »CNN
  • Dans un éditorial sans concession, mâtiné de déception, The Financial Timesestime que la répression est allée trop loin et qu’en cédant à la tentation mortifère de l’autoritarisme, Recep Tayyip Erdogan menace le tissu même de la société. Un jeu dangereux à l’heure où le pays fait face à des défis sans précédent, notamment celui du djihadisme.
Le bilan peu glorieux de Ban Ki-moon. Après dix années passées à la tête des Nations unies, le Sud-Coréen Ban Ki-moon, 72 ans, s’apprête à céder les rênes de l’institution onusienne. L’occasion, pour La Tribune de Genève, de dresser un bilan de son action, lequel est globalement décevant. En cause, notamment : son impuissance face à la crise syrienne et son manque de charisme, qui l’a empêché d’imprimer sa marque sur l’organisation.
L’IVG remise en cause en Russie ? En 1920, la Russie fut le premier Etat au monde à autoriser l’avortement. Aujourd’hui, la frange la plus conservatrice du pays plaide en faveur de la suppression du droit à l’IVG. A la manœuvre, des groupes militants, tel Pour la vie, mais aussi l’Eglise orthodoxe. Au sein de la Douma, cette offensive ne fait pas l’unanimité, d’aucuns craignant l’émergence d’un marché de l’avortement clandestin. Le Courrier de Russie
Iniquité chinoise. L’égalitarisme a toujours figuré au cœur de la matrice idéologique du Parti communiste chinois. Pourtant, à mesure que l’économie nationale ralentit, les disparités s’accroissent entre les provinces de l’intérieur des terres (pauvres) et celles de la côte (riches). Afin de corriger ce déséquilibre, les autorités de Pékin multiplient les initiatives. Mais, pour l’heure, la prospérité demeure inaccessible à beaucoup. The Economist
Handicap technologique au Pakistan. Contrairement à l’Inde, où il est très développé et génère des milliards de dollars de bénéfices, le secteur des nouvelles technologies n’en est encore qu’à ses balbutiements au Pakistan. Les raisons ? La faiblesse de l’innovation et, surtout, le manque aigu de financements. Pourtant, le potentiel du pays en la matière est immense, notamment au regard de la jeunesse de sa population. The Diplomat

Source Le Monde.fr

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