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lundi 24 octobre 2016

Dans la presse étrangère - lundi 24 octobre 2016

Dans la presse étrangère

En Somalie, un scrutin dans l’ombre des Chabab

Des soldats somaliens patrouillent à Afgooye, à environ 30 kilomètres au sud de la capitale, Mogadiscio, le 19 octobre.
Des soldats somaliens patrouillent à Afgooye, à environ 30 kilomètres au sud de la capitale, Mogadiscio, le 19 octobre. MOHAMED ABDIWAHAB / AFP
  • C’est un scrutin à valeur de symbole et de test, dans un pays miné par vingt-cinq ans de guerre civile. Des élections législatives se tiennent en Somalie depuis hier, et jusqu’au 10 novembre, afin de désigner les députés de l’Assemblée nationale.
  • Ce vote, cependant, est bien éloigné des normes internationales. De fait, les 275 députés de la « Chambre du peuple » ne sont pas – ainsi qu’il serait loisible de le penser – choisis par le peuple, mais par un collège d’un peu plus de 14 000 chefs claniques traditionnels (soit 0,1 % de la population totale).
  • Malgré tout, les défis sont légion. Etat failli depuis la chute du régime autoritaire du président Siad Barre, en janvier 1991, la Somalie fait face à l’anarchie, à lacorruption, à l’absence de structures institutionnelles et, surtout, à la menace prégnante du mouvement islamiste Chabab, né en 2006. Voice of America
  • Dans ce contexte volatil, des élections peuvent-elles changer la donne ? Pour James Barnett, de la revue bimensuelle américaine The National Interest, c’est une première étape nécessaire. Car seul un cadre étatique solide permettra de répondre aux doléances des citoyens.
  • Entre 2007 et 2010, si les Chabab ont prospéré, c’est parce qu’ils ont su habilement tirer parti d’un terreau fertile : l’insécurité rampante, une piètre gouvernance et un nationalisme exacerbé en réaction à la présence de forces éthiopiennes sur le territoire, rappelle-t-il.
  • Aujourd’hui encore, le groupe, quoique malmené sur plusieurs fronts, conserve un pouvoir de nuisance certain, comme en témoigne la prise de trois localités, dont Halgan (centre), depuis le début du mois. La raison ? Il a su s’enraciner dans les villages, ce qui lui permet de faire pression sur les habitants et de recruter desenfants soldats, dont la réhabilitation et la réinsertion s’avèrent ensuite très complexes. The Conversation
  • En dépit d’une évidente volonté de s’extraire des ornières du passé, le chemin vers la démocratie reste long et cahoteux, estime la BBC. Et de conclure : « Les Somaliens vont encore devoir attendre avant de pouvoir eux-mêmes déterminer qui ils veulent comme dirigeants. »
Homosexuels réhabilités outre-Manche. C’est l’épilogue d’une longue bataille. La famille d’Alan Turing, ce brillant mathématicien britannique qui déchiffra le code d’Enigma pendant la seconde guerre mondiale, vient d’obtenir du gouvernement la grâce de 65 000 personnes condamnées par le passé pour « délit d’homosexualité » (Turing le fut en 1952). Une victoire qui laisse à beaucoup un arrière-goût amer. La Tribune de Genève
Petites et grandes histoires du Parlement égyptien. « C’est à vous, députés élus, de défendre les droits nationaux et les intérêts du peuple dans vos circonscriptions respectives. » Il y a cent cinquante ans, Ismaïl Pacha ouvrait la première session du Parlement d’Egypte. Depuis, cette institution a connu maintes batailles politiques. Al-Ahram Hebdo revient sur l’évolution de ce lieu, où ont été rédigées les lois les plus décisives de l’ère moderne du pays.
Conversions religieuses en Allemagne. C’est une tendance qui se développe outre-Rhin : de plus en plus de demandeurs d’asile, une fois arrivés en Allemagne, abandonnent la foi mahométane pour se convertir au catholicisme. Parmi eux figurent de nombreux ressortissants iraniens. Lesquels justifient ce choix délicat par une grande désillusion vis-à-vis de l’islam, mais aussi par des raisons nettement plus prosaïques. The Atlantic
Crise néo-zélandaise du logement. Le coût du logement a explosé en Nouvelle-Zélande, sans que les salaires suivent la même tendance. Conséquence : le nombre d’habitants sans abri a crû de manière sensible dans le pays. D’après une étude de l’université d’Otago (Sud), cela concernerait une personne sur cent. Mais certaines communautés sont touchées plus durement que d’autres, observe Al-Jazira.
source Le Monde.fr

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