Mercredi 10 décembre 2025 Bonjour,Guy Parmelin, ce conseiller fédéral atypique mais typiquement Suisse, doit être élu aujourd’hui président de la Confédération pour la seconde fois. Encore auréolé – à tort ou à raison – par l’accord douanier ramené en novembre de Washington, l’élu UDC a également su se faire apprécier par son pragmatisme et son respect de la collégialité. Nous revenons en détail sur son parcours. Nous évoquons aussi l’économie allemande, qui peine à voir le bout du tunnel. Six mois après l’entrée en fonction du chancelier conservateur Friedrich Merz, les entreprises s’impatientent et exigent des mesures. Enfin, retour sur les EMS du canton de Vaud, menacés de coupes budgétaires. Leur situation sera débattue ce mercredi. 📍A la une: Guy Parmelin retrouve la présidence PETER SCHNEIDER / KEYSTONE Pourquoi c’est important. Il y a 10 ans, lorsque Guy Parmelin avait été élu au Conseil fédéral, nombreux étaient ceux qui doutaient de sa capacité à «entrer dans le costume de ministre». Mais l’homme a su convaincre. Durant sa première présidence, en 2021, ses qualités humaines et son pragmatisme ont su rassurer la population, en pleine pandémie de covid. Plus récemment, c’est lui qui a conclu à Washington un accord douanier qui, il est vrai, ne convainc pas tout le monde. Profil atypique. Agé de 66 ans, l’élu UDC se revendique «paysan». Agriculteur de formation, il ne s’est départi ni de ses chemisettes ni de son accent vaudois, mais a su s’entourer et travailler ses dossiers. Aujourd’hui, beaucoup d’élus saluent sa capacité de travail et son écoute, y compris à gauche: «Guy Parmelin n’est pas du tout comme certains dans son parti, avec une ligne dure. Au fond de son cœur, il n’est pas vraiment UDC, c’est un agrarien pur», estime ainsi le chef de groupe socialiste, Samuel Bendahan. Notre portrait. |
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