ACAT - Vous pensez aussi que la torture est un crime d'un autre temps ?

 

Chers amis, chères amies de l’ACAT-France, On n’est plus au Moyen Âge ! Ce dicton populaire voudrait nous faire croire qu’on a progressé depuis cette période... En matière de droits humains, on peut s’interroger quand on sait qu’aujourd’hui encore, dans plus d'un pays sur deux, la torture est toujours une réalité. En 2025, des femmes et des hommes sont encore enlevés, battus, humiliés, brisés, parfois jusqu’à la mort, simplement pour avoir défendu la liberté, leur dignité ou leur communauté. Ce n’est pas seulement anachronique. C’est barbare.

En Iran, Sharifeh Mohammadi, une mère de famille de 45 ans, ingénieure en design industriel et militante contre la peine de mort, a été arrêtée le 5 décembre 2023 et placée en isolement, où elle a subi des tortures physiques et mentales pour obtenir des aveux. Le 4 juillet 2024, elle a été condamnée à mort pour « rébellion armée contre l’État » en raison de ses liens présumés avec le parti interdit Komala, des accusations qu'elle et sa famille contestent.

Depuis, l’ACAT-France ne cesse de se mobiliser pour cette femme courageuse, comme pour tant d'autres victimes de torture dans le monde. Chaque jour, nous dénonçons, interpellons, mobilisons, apportons un soutien moral aux personnes torturées, privées de leurs droits et de leur liberté, ainsi qu’à leurs proches. Mais pour cela, nous avons besoin de vous. En cette Journée internationale de soutien aux victimes de la torture, votre don est un acte de résistance. Un geste pour dire que l’humanité n’a pas renoncé à la justice. Un geste pour que ceux qui torturent sachent qu’ils sont combattus. Et que celles et ceux qui résistent sachent qu’ils ne sont pas seuls.  Faites un don dès maintenant pour soutenir notre combat et garantir des actions menées en toute indépendance

Ensemble, faisons reculer la torture. Ensemble, défendons l’humain. Merci de votre soutien et de votre engagement à nos côtés.

Nathalie Seff, Déléguée générale de l'ACAT-France

P.S. vous pouvez déduire 66 % du montant de votre don de votre impôt sur le revenu (dans la limite de 20 % de votre revenu net imposable). Un don de 50 € par exemple ne vous coûtera que 17 €.