La France Insoumise - Point d’étape inter-régional des insoumis·es élu·es dans les Conseils régionaux !

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Point d’étape inter-régional des insoumis·es élu·es dans les Conseils régionaux !

Les conseiller·es régionaux·ales insoumis·es travaillent tou·tes dans leur région respective à porter la déclinaison régionale du programme de la France insoumise, l'Avenir en commun, et à dénoncer les choix politiques des exécutifs actuels qui trop souvent ne font qu’accentuer les politiques néolibérales et austéritaires nationales. Arrivé·es à mi-mandat aujourd’hui, nous vous proposons ci-dessous un point d'étape avec un aperçu des batailles que nous menons dans les différentes régions. Amitiés, Jean-François Secondé, conseiller régional dans le Grand Est Vianney Orjebin, Sophia Chikirou, Julie Garnier, Philippe Juraver, Christophe Prudhomme, Raphaël Qnouch et Paul Vannier, conseiller·es régionaux·ales en Île-de-France Farouk Ababsa, Pierre Guillaumin et Emilie Marche, conseiller·es régionaux·ales en Auvergne-Rhône-Alpes Aymeric Compain et Karin Fischer, conseiller·es régionaux·ales en Centre-Val de Loire

Grand Est : une austérité qui asphyxie la formation, l’éducation, les mobilités

En 2025, l’Assemblée régionale a adopté un budget en nette baisse. Si 4,1 milliards peuvent sembler importants, ils ne sont pas de trop pour financer l’ensemble des transports régionaux et assurer le fonctionnement des lycées. L’exécutif régional a imposé un effort financier supérieur à celui demandé par l’État. Ce choix de l’austérité pénalise les services publics régionaux. Il faut au contraire investir pour l’avenir. Au plus proche des citoyen·nes, les régions doivent être un rempart contre la précarité, et un levier de la transition écologique et sociale. Elles doivent agir pour prioriser les besoins des citoyen·nes : il s’agit en tout premier lieu d’investir dans la formation, l’éducation, les mobilités. La baisse des moyens alloués aux lycées, à la formation professionnelle ou au renouvellement urbain est incompréhensible et la hausse des titres de transport va à rebours de la transition écologique et la justice sociale. Cessons de faire payer le coût des crises aux habitant·es de la région, investissons !

Île-de-France : Valérie Pécresse couvre-t-elle la mise en danger d’agents et de lycéens ?

Pour des raisons d’agenda politique, Valérie Pécresse fait le choix de financer depuis 2019, et en dehors des compétences régionales, des Brigades régionales de sécurité, dispositif censé sécuriser les lycées franciliens. En avril, le média  « La Lettre » a mis en lumière des faits très graves qui seraient survenus dans ces brigades. Violences sur un lycéen, drague lourde sur une lycéenne, agression sexuelle au sein d’une brigade, comportements misogynes et racistes... L’article indique comment l’exécutif aurait délibérément tenté de couvrir ces faits. Notre groupe apporte tout son soutien aux élèves et agent·es victimes. Alors que notre groupe alerte depuis de nombreux mois, Valérie Pécresse a systématiquement nié l’existence de problèmes. Au-delà de la démonstration de son incapacité à assumer une telle compétence, cette omerta interroge fortement.

Auvergne-Rhône-Alpes : la droite refuse le Versement Mobilité Régional !

Depuis cette année, les régions peuvent instaurer le versement mobilité régional, une taxe de 0,15 % sur les entreprises de plus de 11 salarié·es, dédiée aux transports régionaux. Pour l'Auvergne-Rhône-Alpes, cela représenterait 60 millions d’euros par an. Pourtant, l'exécutif de droite a refusé cette taxe en mars, privant ainsi les habitant·es de nouveaux moyens pour investir, notamment dans le ferroviaire. Leur argument ? Ne pas alourdir la part des entreprises dans le financement du transport collectif. Un faux prétexte : la région n'a pas le même état d'âme quand il s'agit d'augmenter les billets des TER qui pèsent bien plus lourd sur les entreprises qui financent entre 50 % et 90 % des abonnements de leurs salarié·es. Le versement mobilités est indispensable pour améliorer le transport quotidien des usager·es, qui consacrent 70 % de leurs trajets à leur travail. Il profiterait aussi aux entreprises, en facilitant l’accès de leurs salarié·es. Notre groupe exige la mise en place immédiate du versement mobilité régional !

Centre-Val de Loire : des aides économiques sans conditions, vers la guerre plutôt que la bifurcation écologique ?

Depuis notre campagne régionale, nous demandons la mise en place de véritables critères de conditionnalité écologique et sociale pour l’attribution des aides économiques, ce que la majorité PS refuse. Cette absence de vision, notamment dans un contexte d’escalade guerrière voulue par l’État, entraîne un certain nombre d’absurdités et détourne in fine des fonds publics de l’enjeu vital de la nécessaire bifurcation écologique. Par exemple, en mars dernier, malgré notre opposition, le Conseil régional a offert une subvention de 400 000 euros à EFJM, entreprise du secteur aéronautique spécialisée dans le domaine militaire, qui fournit l’armée états-unienne et dont la plupart des salarié·es sont à l’Île Maurice, paradis fiscal notoire. Cette subvention est sans utilité sociale, sauf à souhaiter participer à l’armement du pays de Donald Trump, et sans effet en termes de relocalisation économique à visée écologique sur le territoire.