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samedi 2 novembre 2024

La Santé avec Alerte Santé - Se soigner avec des bourgeons ? Quelle drôle d’idée !

 La Santé



Chère lectrice, cher lecteur,

J'ai trouvé cet article sur la gemmothérapie très intéressant et je souhaite le partager avec vous .

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois


Se soigner avec des bourgeons ? Quelle drôle d’idée !

Chère lectrice, cher lecteur,

Quand je leur parle de « gemmothérapie », mes amis me disent parfois :

« C’est la thérapie avec les pierres, c’est ça ? »

Non, ce n’est pas ça.

La gemmothérapie est l’art de se soigner… avec les macérâts de bourgeons.

Si vous n’en avez jamais entendu parler, sachez qu’il s’agit de l’une des approches santé les plus anciennes au monde, et sans doute des plus puissantes aussi.

Elle est connue depuis plus de 40 000 ans et considérée par la recherche scientifique comme une sorte de « super-phytothérapie ».

Le bourgeon le plus populaire est sans doute le bourgeon de cassis, remède célèbre pour ses effets anti-inflammatoire et antidouleur…

Mais il existe en tout une cinquantaine de bourgeons, utilisés pour des indications très variées : arthrose, troubles cardiovasculaires, fatigue, maladies chroniques et auto-immunes, etc.
 

Ne la confondez pas avec la lithothérapie

Le terme « gemmothérapie » vient du latin « gemmae », qui a deux significations[1] :

  • Pierre précieuse (gemme) : c’est de là que vient la confusion avec la lithothérapie (soin avec les pierres)
  • Bourgeons : c’est cette signification qui a donné son nom à la gemmothérapie

Ce double sens, qui induit en erreur la plupart des gens, suggère bien à quel point les anciens considéraient les bourgeons comme un véritable joyau végétal.

Car ne vous trompez pas !

Le bourgeon n’est pas une partie de la plante comme une autre … Pour ceux qui l’ont étudié, il est clair qu’il s’agit de la partie la plus précieuse, qui contient à elle seule le potentiel de la plante dans son intégralité (j’y reviens dans un instant).

En France, malheureusement, seuls quelques rares médecins osent parler des bourgeons à leurs patients.

Mais c’est bien différent dans d’autres pays.

En Allemagne par exemple, la plupart des spécialistes trouvent normal d’en proposer à leurs patients[2].

Comment ils ont « inventé » la gemmothérapie il y a 40’000 ans

La gemmothérapie est à la fois une approche moderne et… très ancienne.

C’est peut-être même l’une des premières « médecines » de l’humanité.

Des scientifiques ont retrouvé des traces de différents bourgeons dans les mâchoires des hommes de Néandertal, il y a plus de 40 000 ans[3].

L’étude, publiée dans la prestigieuse revue Nature, montre que les Néandertaliens consommaient notamment des bourgeons de peuplier, qui contient de la salicine, l’ancêtre de l’aspirine, connue pour ses propriétés anti-inflammatoires.

« Apparemment, les hommes de Néandertal connaissaient bien les plantes médicinales, leurs propriétés anti-inflammatoires et antidouleur et semblent s’être automédiqués » selon Alan Cooper, auteur de l’étude et directeur du Centre Australien pour l’ADN ancien (ACAD) de l’Université d’Adélaïde[4].

Impossible de savoir si c’est une intuition qui poussait nos ancêtres à consommer des bourgeons, ou s’ils avaient acquis une réelle connaissance de leurs bienfaits issue de nombreuses années d’expérimentations…

Mais ce qui est sûr, c’est qu’ils les utilisaient pour se soigner, même s’ils n’avaient aucune idée de la composition des bourgeons.

Aujourd’hui, des recherches ont permis de mettre en lumière la composition précise des bourgeons, et on comprend mieux pourquoi cela marche aussi bien.

Le point commun entre Charlie Chaplin, le pape Pie XII et ce roi saoudien

Au Moyen-âge, sous l’impulsion des alchimistes, on continue d’utiliser les bourgeons pour se soigner.

On retrouve par exemple dans les pharmacopées médiévales des mentions sur l’utilisation des bourgeons de peuplier et de sapin.

Au début du 20ème siècle, le chirurgien suisse Paul Niehans étudie les cellules embryonnaires de mouton en injection pour le traitement de diverses maladies.

Médecin reconnu, Niehans traite de nombreuses célébrités comme Charlie Chaplin, le pape Pie XII ou encore le roi et fondateur de l’Arabie Saoudite Ibn Saud.

Ces recherches inspirèrent le médecin belge Pol Henry, qui transpose la méthode aux plantes dans les années 1960.

Or l’équivalent de l’embryon chez la plante, c’est le bourgeon, qui est lui aussi constitué de tissus embryonnaires.

Les bienfaits de la totalité de la plante… réunis dans un bourgeon !

Pol Henry découvre alors que le bourgeon est en quelque sorte le « totum » ultra-concentré de la plante[5].

Il contient la totalité des principes actifs et du patrimoine génétique nécessaires au développement de la plante en puissance. En tant qu’embryon de plante, il renferme à lui seul toutes les propriétés des fleurs, des fruits, des feuilles et des racines.

L’intuition de Pol Henry, c’est que les bourgeons permettent donc une action globale et puissante, comme si on associait en une synergie totale les différentes parties de la plante.

Et la science lui donne raison !

Il met alors au point une méthode pour extraire les principes actifs de bourgeons fraîchement cueillis, grâce à une macération dans un mélange d’eau, d’alcool et de glycérine.

C’est le macérat mère, qui garde intacte les propriétés des bourgeons.

Pol Henry appelle cette nouvelle discipline, la « phytoembryothérapie », qui sera renommée « gemmothérapie » par la suite.

Depuis, de nombreuses études scientifiques ont validés l’efficacité de cette approche.

Pourquoi les bourgeons font 10 fois mieux que les autres approches phyto

L’avantage des bourgeons, c’est que leurs composants actifs (ceux qui agissent positivement sur la maladie) sont très concentrés.

La technique du macérât mère permettrait même de multiplier par 10 la concentration des composants actifs du bourgeon.

Voici quelques exemples de principes actifs présents dans les bourgeons[8] :

  • Auxine : cette phytohormone favorise la duplication de l’ADN, stimule la résistance aux maladies. Elle contribue à la régénération des tissus et constitue un anti-inflammatoire naturel[9].
  • Cytokinines (les « turbo » des bourgeons) : présentes dans la sève du bourgeon, elles activent la division cellulaire et stimulent le métabolisme des cellules[10].
  • Flavonoïdes : in vitro, les scientifiques ont observé de très nombreuses vertus santé : antivirale, anti-allergique, anti-inflammatoire, anti-thrombotique et même anti-cancer[11].
  • Phénols : ces composants ont de puissants pouvoirs antioxydants : 1° elles protégeraient les couches des membranes cellulaires, et 2°, elles auraient la capacité de piéger les radicaux libres[12].
  • Oligo-éléments : comme le manganèse ou le zinc (présents dans le macérât d’orme) connus pour leurs nombreux bienfaits sur la peau et sur le système immunitaire.

Bien sûr, les composés varient d’un bourgeon à l’autre. C’est ce qui leur donne à chacun des bienfaits spécifiques pour des maux très divers.

Prenez un bourgeon de pin par exemple.

Il contient des taux extrêmement élevés de phénols[13] et de flavonoïdes[14],  qui lui donnent ses effets antalgiques et anti-inflammatoires.

De très faibles quantités suffisent donc à agir sur l’organisme, tout en douceur et sans effet secondaire connu.

Voici quelques exemples de bourgeons pour agir sur quelques problèmes de santé courants.

3 macérâts recommandés pour les problèmes cardiovasculaires

Trois bourgeons peuvent être utiles pour les personnes fragiles du cœur, d’après la recherche scientifique.

Premièrement, le macérât de bourgeons d’aubépine est connu pour :

  • Améliorer l’irrigation du myocarde et le débit coronarien[15]
  • Augmenter la force de contraction du cœur (tonicardiaque), ainsi que la capacité d’utilisation de l’oxygène du calcium[16]
  • Améliorer la microcirculation, réduire l’inflammation et l’oxydation, stabiliser le collagène…[17]

On l’utilise donc pour presque tous les troubles cardiaques : palpitations, troubles du rythme cardiaque, insuffisance cardiaque légère, hypertension artérielle, etc.

Deuxièmement, les jeunes pousses de ginkgo biloba agissent aussi bien sur les gros vaisseaux que sur la microcirculation.

Elles sont indiquées dans les artérites, les insuffisances circulatoires cérébrales, tous les troubles circulatoires des membres[18]. Le ginkgo nettoie aussi vos artères en inhibant l’agrégation des plaquettes, et il améliore la fluidité sanguine[19].

Les bourgeons de marronnier (Aesculus hippocastanum), quant à eux, favorisent la circulation du sang[20].

Le marronnier est particulièrement intéressant dans le traitement des hémorroïdes, en phase aiguë ou chronique, mais aussi pour agir sur les varices et pour tonifier la paroi veineuse (grâce à l’aescine qu’elle contient)[22].

Trouvez le bourgeon qui vous correspond

Je vous ai montré les bienfaits des bourgeons sur la santé cardiovasculaire, mais sachez qu’il en existe pour presque toutes les indications.

Voici encore quelques exemples :

  • Les bourgeons de vigne et de figuier auraient des effets intéressants sur les douleurs liées à la fibromyalgie[23] :
  • Contre l’ostéoporose, le bourgeon de sapin favorise la fixation du calcium au niveau des os en régulant le métabolisme phosphocalcique[24].
  • En cas de bronchite chronique, l’aulne glutineux régule la quantité d’humidité des muqueuses, et a une action anti-inflammatoire[25].
  • Etc.

Bien sûr, il est aussi possible d’associer plusieurs bourgeons entre eux pour une synergie plus puissante, comme[26]:

  • Sommeil : figuier + tilleul + aubépine,
  • Mémoire : aulne glutineux + aulne de montagne + aubépine + cornouiller sanguin
  • Veines : cornouiller sanguin + marronnier + sorbier domestique
  • Défenses immunitaires : aulne glutineux + cassis + cornouiller sanguin + romarin + noyer
  • Allergies : aulne glutineux + cassis + charme + hêtre + romarin + viorne
  • Etc.

L’avantage, c’est qu’on peut ainsi viser les différentes causes de votre problème.

Par exemple, le « complexe veines » fluidifie le sang grâce au sorbier, agit sur les varices avec le marronnier, et favorise la circulation avec le cornouiller.

Amicalement,

Florent Cavaler

Se soigner avec des bourgeons ? Quelle drôle d’idée !

Chère lectrice, cher lecteur,

Quand je leur parle de « gemmothérapie », mes amis me disent parfois :

« C’est la thérapie avec les pierres, c’est ça ? »

Non, ce n’est pas ça.

La gemmothérapie est l’art de se soigner… avec les macérâts de bourgeons.

Si vous n’en avez jamais entendu parler, sachez qu’il s’agit de l’une des approches santé les plus anciennes au monde, et sans doute des plus puissantes aussi.

Elle est connue depuis plus de 40 000 ans et considérée par la recherche scientifique comme une sorte de « super-phytothérapie ».

Le bourgeon le plus populaire est sans doute le bourgeon de cassis, remède célèbre pour ses effets anti-inflammatoire et antidouleur…

Mais il existe en tout une cinquantaine de bourgeons, utilisés pour des indications très variées : arthrose, troubles cardiovasculaires, fatigue, maladies chroniques et auto-immunes, etc.
 

Ne la confondez pas avec la lithothérapie

Le terme « gemmothérapie » vient du latin « gemmae », qui a deux significations[1] :

  • Pierre précieuse (gemme) : c’est de là que vient la confusion avec la lithothérapie (soin avec les pierres)
  • Bourgeons : c’est cette signification qui a donné son nom à la gemmothérapie

Ce double sens, qui induit en erreur la plupart des gens, suggère bien à quel point les anciens considéraient les bourgeons comme un véritable joyau végétal.

Car ne vous trompez pas !

Le bourgeon n’est pas une partie de la plante comme une autre … Pour ceux qui l’ont étudié, il est clair qu’il s’agit de la partie la plus précieuse, qui contient à elle seule le potentiel de la plante dans son intégralité (j’y reviens dans un instant).

En France, malheureusement, seuls quelques rares médecins osent parler des bourgeons à leurs patients.

Mais c’est bien différent dans d’autres pays.

En Allemagne par exemple, la plupart des spécialistes trouvent normal d’en proposer à leurs patients[2].

Comment ils ont « inventé » la gemmothérapie il y a 40’000 ans

La gemmothérapie est à la fois une approche moderne et… très ancienne.

C’est peut-être même l’une des premières « médecines » de l’humanité.

Des scientifiques ont retrouvé des traces de différents bourgeons dans les mâchoires des hommes de Néandertal, il y a plus de 40 000 ans[3].

L’étude, publiée dans la prestigieuse revue Nature, montre que les Néandertaliens consommaient notamment des bourgeons de peuplier, qui contient de la salicine, l’ancêtre de l’aspirine, connue pour ses propriétés anti-inflammatoires.

« Apparemment, les hommes de Néandertal connaissaient bien les plantes médicinales, leurs propriétés anti-inflammatoires et antidouleur et semblent s’être automédiqués » selon Alan Cooper, auteur de l’étude et directeur du Centre Australien pour l’ADN ancien (ACAD) de l’Université d’Adélaïde[4].

Impossible de savoir si c’est une intuition qui poussait nos ancêtres à consommer des bourgeons, ou s’ils avaient acquis une réelle connaissance de leurs bienfaits issue de nombreuses années d’expérimentations…

Mais ce qui est sûr, c’est qu’ils les utilisaient pour se soigner, même s’ils n’avaient aucune idée de la composition des bourgeons.

Aujourd’hui, des recherches ont permis de mettre en lumière la composition précise des bourgeons, et on comprend mieux pourquoi cela marche aussi bien.

Le point commun entre Charlie Chaplin, le pape Pie XII et ce roi saoudien

Au Moyen-âge, sous l’impulsion des alchimistes, on continue d’utiliser les bourgeons pour se soigner.

On retrouve par exemple dans les pharmacopées médiévales des mentions sur l’utilisation des bourgeons de peuplier et de sapin.

Au début du 20ème siècle, le chirurgien suisse Paul Niehans étudie les cellules embryonnaires de mouton en injection pour le traitement de diverses maladies.

Médecin reconnu, Niehans traite de nombreuses célébrités comme Charlie Chaplin, le pape Pie XII ou encore le roi et fondateur de l’Arabie Saoudite Ibn Saud.

Ces recherches inspirèrent le médecin belge Pol Henry, qui transpose la méthode aux plantes dans les années 1960.

Or l’équivalent de l’embryon chez la plante, c’est le bourgeon, qui est lui aussi constitué de tissus embryonnaires.

Les bienfaits de la totalité de la plante… réunis dans un bourgeon !

Pol Henry découvre alors que le bourgeon est en quelque sorte le « totum » ultra-concentré de la plante[5].

Il contient la totalité des principes actifs et du patrimoine génétique nécessaires au développement de la plante en puissance. En tant qu’embryon de plante, il renferme à lui seul toutes les propriétés des fleurs, des fruits, des feuilles et des racines.

L’intuition de Pol Henry, c’est que les bourgeons permettent donc une action globale et puissante, comme si on associait en une synergie totale les différentes parties de la plante.

Et la science lui donne raison !

Il met alors au point une méthode pour extraire les principes actifs de bourgeons fraîchement cueillis, grâce à une macération dans un mélange d’eau, d’alcool et de glycérine.

C’est le macérat mère, qui garde intacte les propriétés des bourgeons.

Pol Henry appelle cette nouvelle discipline, la « phytoembryothérapie », qui sera renommée « gemmothérapie » par la suite.

Depuis, de nombreuses études scientifiques ont validés l’efficacité de cette approche.

Pourquoi les bourgeons font 10 fois mieux que les autres approches phyto

L’avantage des bourgeons, c’est que leurs composants actifs (ceux qui agissent positivement sur la maladie) sont très concentrés.

La technique du macérât mère permettrait même de multiplier par 10 la concentration des composants actifs du bourgeon.

Voici quelques exemples de principes actifs présents dans les bourgeons[8] :

  • Auxine : cette phytohormone favorise la duplication de l’ADN, stimule la résistance aux maladies. Elle contribue à la régénération des tissus et constitue un anti-inflammatoire naturel[9].
  • Cytokinines (les « turbo » des bourgeons) : présentes dans la sève du bourgeon, elles activent la division cellulaire et stimulent le métabolisme des cellules[10].
  • Flavonoïdes : in vitro, les scientifiques ont observé de très nombreuses vertus santé : antivirale, anti-allergique, anti-inflammatoire, anti-thrombotique et même anti-cancer[11].
  • Phénols : ces composants ont de puissants pouvoirs antioxydants : 1° elles protégeraient les couches des membranes cellulaires, et 2°, elles auraient la capacité de piéger les radicaux libres[12].
  • Oligo-éléments : comme le manganèse ou le zinc (présents dans le macérât d’orme) connus pour leurs nombreux bienfaits sur la peau et sur le système immunitaire.

Bien sûr, les composés varient d’un bourgeon à l’autre. C’est ce qui leur donne à chacun des bienfaits spécifiques pour des maux très divers.

Prenez un bourgeon de pin par exemple.

Il contient des taux extrêmement élevés de phénols[13] et de flavonoïdes[14],  qui lui donnent ses effets antalgiques et anti-inflammatoires.

De très faibles quantités suffisent donc à agir sur l’organisme, tout en douceur et sans effet secondaire connu.

Voici quelques exemples de bourgeons pour agir sur quelques problèmes de santé courants.

3 macérâts recommandés pour les problèmes cardiovasculaires

Trois bourgeons peuvent être utiles pour les personnes fragiles du cœur, d’après la recherche scientifique.

Premièrement, le macérât de bourgeons d’aubépine est connu pour :

  • Améliorer l’irrigation du myocarde et le débit coronarien[15]
  • Augmenter la force de contraction du cœur (tonicardiaque), ainsi que la capacité d’utilisation de l’oxygène du calcium[16]
  • Améliorer la microcirculation, réduire l’inflammation et l’oxydation, stabiliser le collagène…[17]

On l’utilise donc pour presque tous les troubles cardiaques : palpitations, troubles du rythme cardiaque, insuffisance cardiaque légère, hypertension artérielle, etc.

Deuxièmement, les jeunes pousses de ginkgo biloba agissent aussi bien sur les gros vaisseaux que sur la microcirculation.

Elles sont indiquées dans les artérites, les insuffisances circulatoires cérébrales, tous les troubles circulatoires des membres[18]. Le ginkgo nettoie aussi vos artères en inhibant l’agrégation des plaquettes, et il améliore la fluidité sanguine[19].

Les bourgeons de marronnier (Aesculus hippocastanum), quant à eux, favorisent la circulation du sang[20].

Le marronnier est particulièrement intéressant dans le traitement des hémorroïdes, en phase aiguë ou chronique, mais aussi pour agir sur les varices et pour tonifier la paroi veineuse (grâce à l’aescine qu’elle contient)[22].

Trouvez le bourgeon qui vous correspond

Je vous ai montré les bienfaits des bourgeons sur la santé cardiovasculaire, mais sachez qu’il en existe pour presque toutes les indications.

Voici encore quelques exemples :

  • Les bourgeons de vigne et de figuier auraient des effets intéressants sur les douleurs liées à la fibromyalgie[23] :
  • Contre l’ostéoporose, le bourgeon de sapin favorise la fixation du calcium au niveau des os en régulant le métabolisme phosphocalcique[24].
  • En cas de bronchite chronique, l’aulne glutineux régule la quantité d’humidité des muqueuses, et a une action anti-inflammatoire[25].
  • Etc.

Bien sûr, il est aussi possible d’associer plusieurs bourgeons entre eux pour une synergie plus puissante, comme[26]:

  • Sommeil : figuier + tilleul + aubépine,
  • Mémoire : aulne glutineux + aulne de montagne + aubépine + cornouiller sanguin
  • Veines : cornouiller sanguin + marronnier + sorbier domestique
  • Défenses immunitaires : aulne glutineux + cassis + cornouiller sanguin + romarin + noyer
  • Allergies : aulne glutineux + cassis + charme + hêtre + romarin + viorne
  • Etc.

L’avantage, c’est qu’on peut ainsi viser les différentes causes de votre problème.

Par exemple, le « complexe veines » fluidifie le sang grâce au sorbier, agit sur les varices avec le marronnier, et favorise la circulation avec le cornouiller.

Si le sujet vous intéresse, je vous invite à lire ma lettre qui suit en cliquant ici 

Amicalement,

Florent Cavaler



Les informations mises à disposition au sein de cette lettre sont publiées à titre purement informatif et constituent des informations générales ne tenant pas compte de la situation personnelle de chacun. Les résultats mentionnés ne sont pas garantis. Les informations fournies ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés

Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.

L’éditeur de cette lettre n’est pas un fournisseur de soins médicaux, ne pratique à aucun titre la médecine ni aucune autre profession médicale et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs.

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