Escalade contre escalade. Face à une Russie qui a intensifié ses bombardements et se félicite du renfort de soldats nord-coréens, Joe Biden a choisi d’abattre la carte de l’engrenage belliciste. En autorisant l’Ukraine a utilisé ses armes pour frapper en profondeur le territoire russe, le président sortant américain a ouvert encore un peu plus grand la boîte de Pandore. Cela « signifierait la participation directe des États-Unis et de leurs satellites (…), ainsi qu’un changement radical dans l’essence et la nature même du conflit », a répliqué la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova menaçant d’une réponse « appropriée et (qui) se fera sentir ». Déjà la Suède et la Finlande, récemment entrées dans l’Otan, se préparent « au pire, une attaque armée ».
Si Emmanuel Macron considère « tout à fait bonne » la décision américaine et quand bien même il s’agirait d’armer l’Ukraine face aux conséquences de la prise de pouvoir de Donald Trump en janvier, ce sont en réalité les peuples qui paieront le prix de cette nouvelle escalade au moment même où une ouverture en vue de négociations semblait se dessiner. Volodymyr Zelensky lui-même avait ouvert la porte à une fin de la guerre « par des moyens diplomatiques », le week-end dernier. Après 1 000 jours de guerre, l’urgence est à la paix.
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