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Septième sur la liste de La France Insoumise pour les élections européennes, Rima Hassan sera, comme Mathilde Panot, convoqué le mardi 30 avril par la police pour de potentiel faits d’apologie du terrorisme. En cause ? Des propos qu’elle aurait tenus sur les réseaux sociaux entre novembre et décembre. « Cela fait sûrement référence à des posts que j’ai pu avoir sur les réseaux sociaux qui sont publics. On va répondre à cette convocation avec mon avocat », souligne la militante franco-palestinienne, invitée des 4 Vérités ce lundi 29 avril 2024, sur France 2. Elle dénonce notamment un « recours abusif de ces procédures » et une « criminalisation des voix qui s’expriment sur la question palestinienne ». Les propos visés auraient été tenus après les attentats du 7 octobre 2023 perpétrés par le Hamas en Israël. « La logique est aussi de dénoncer les soutiens inconditionnels d’Israël qui pourchassent les voix qui s’expriment sur la question palestinienne. A l’inverse, nous devons défendre nos libertés fondamentales et notre liberté d’expression », affirme-t-elle.
En janvier, une polémique avait éclaté après la publication d’une vidéo du média en ligne le Crayon, où la juriste était invitée à répondre simplement par «vrai» ou «faux». A la question «Le Hamas mène-t-il une action légitime ?», elle avait alors répondu : «Vrai». Après plusieurs signalements pour «apologie du terrorisme», l’extrait avait finalement été supprimé. « Il faut distinguer la légitimité pour un groupe armé à opérer dans un contexte de lutte pour l'autodétermination. Et ensuite du caractère légal ou illégal de son mode opératoire. Les attaques du 7 octobre ne peuvent pas être légitimées, ni justifiées. Elles relèvent au contraire du crime de guerre voire du crime contre l’humanité », souligne Rima Hassan.
Vendredi 26 avril, Rima Hassan faisait partie des élus venus soutenir la mobilisation pro palestinienne de certains étudiants de Sciences-Po. Elle a notamment appelé à un « soulèvement ». « Je l’assume totalement. Je fais référence à la définition du Larousse. C’est un mouvement collectif et massif », assure-t-elle, au micro de Thomas Sotto. Pour l’élue, le terme de « génocide ne fait pas débat ». De son côté, la Cour internationale de Justice parle d’un « risque génocidaire ». « Nous avons tous collectivement un rôle de prévention sur ce génocide, et la prévention passe par la dénonciation de tous les actes génocidaires », souligne Rima Hassan, appelant à une « mobilisation dans toute la France ».
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