Témoignages glaçants dans les coulisses des urgences« Du jamais vu ! » « Cet été, c’est du jamais vu. Des services d’urgence ferment du jour au lendemain ! »[20] (Dr Patrick Pelloux, médecin urgentiste au SAMU de Paris et président de l’association des médecins urgentistes de France) « Certains patients en meurent. » « Des patients sont soignés tardivement, certains ont des séquelles et d’autres en meurent »[21] (Dr Bernard Jomier, médecin et sénateur de Paris) « Les gens sont stockés en toute indignité dans les couloirs. » « Les gens sont stockés en toute indignité dans les couloirs. C’est insupportable. Et on a l’impression que quelque soient nos alertes, il n’y a rien qui change. » (Dr Stéphane Luigi, médecin urgentiste et président du CME au Centre Hospitalier de Martigues) « Ce n'est pas l'hôpital qui craque. C'est l'ensemble du système de santé qui est en train de s'effondrer. » « Il va y avoir des morts. Ce n'est pas l'hôpital qui craque. C'est l'ensemble du système de santé qui est en train de s'effondrer. »[22] (Dr Christophe Prudhomme, médecin urgentiste à l’hôpital Avicenne et porte-parole des urgentistes en France) « C’est tout l’hôpital qui est KO. » « Je sors de garde. Nous avons mis deux heures à trouver une place dans un service pour un patient atteint d’une pathologie grave. C’est tout l’hôpital qui est KO. »[23] (Dr Patrick Pelloux) « La direction s'en fout ! » « Ça suffit, rien ne change, la direction s'en fout, et je ne vais pas mourir à la tâche et dans l'indifférence de l'administration. (…) Tous les matins, se retrouver avec au moins seize patients sans lit pour les accueillir, c'est trop, j'arrête. »[24] (Dr Maurice Raphaël, médecin urgentiste et ancien chef de service des urgences du CHU Kremlin-Bicêtre) « On craint l’hiver qui arrive. » « On craint l’hiver qui arrive. (…) Il y a aucune raison que les choses aillent mieux. (…) On tend véritablement le dos sur ce qui va nous arriver. » [25] (Dr Marc Noizet, médecin urgentiste et président du SAMU-Urgences de France) « La sécurité sanitaire n'est parfois plus assurée. » « Les conditions de travail sont devenues insupportables et inhumaines pour nos professionnels épuisés. La sécurité sanitaire n'est parfois plus assurée, y compris pour l'urgence vitale. » (Communiqué du syndicat Samu-Urgences de France) « On a plus de dix médecins qui ont annoncé leur départ » « Nous, on s'épuise. L'équipe, qui s'entend très bien, est en train d'exploser de fatigue. Tout le monde s'en va. On a plus de dix médecins qui ont annoncé leur départ. »[26] (Dr Maurice Raphaël) « C’est la première fois que nous sommes dans une telle situation » « C’est la première fois que nous sommes dans une telle situation aux urgences, avec plus d’une centaine de services qui limitent ou régulent leur activité, partout en France. »[27] (Dr Patrick Pelloux) [Pétition] Nous demandons une réforme profonde et immédiate des urgencesEn 2000, l’OMS estimait que le système de santé français était le meilleur au monde.[28] 20 ans plus tard, on a tout détruit. L’accès aux soins pour toute la population n’est plus garanti. Cela ne peut plus durer. Nous sommes proches d’un effondrement total des urgences, et seul un électrochoc pourrait éviter le drame qui se profile. C’est pourquoi j’ai lancé cette pétition pour une réforme immédiate et profonde des urgences. Nous devons faire le plus de bruit possible si nous voulons que les autorités prennent la situation au sérieux. Signez cette pétition et partagez-la massivement autour de vous. Il en va de notre santé à tous : aussi bien la vôtre que celle de vos proches. Tout le monde peut avoir besoin d’aller aux urgences un jourEt ce jour-là, comment voudriez-vous être pris en charge ? Comment voudriez-vous qu’on s’occupe de vos enfants et petits-enfants ? Maintenant, les choses DOIVENT bouger ! C’est VITAL ! Nous demandons au gouvernement une action immédiate pour résoudre la crise des services d'urgence dans les hôpitaux français, une situation qui atteint un niveau de gravité inédit. La santé et le bien-être de nos concitoyens sont en jeu. Regardez l’état déplorable de nos urgences, partout en France…Le média Quartier Général a listé les différents services d’urgence qui ont dysfonctionné durant l’été 2023.[29] Et ça fait froid dans le dos ! Cette liste est interminable. Aucune région ne semble épargnée. Voici un aperçu (parmi des dizaines d’autres cas) tiré de leur site Internet : - Les urgences de l’hôpital de Vouziers sont définitivement fermées la nuit depuis le 1er juillet 2023, faute de personnel.
- Le Centre Hospitalier de Saint-Girons ferme régulièrement ses urgences en raison du manque d’effectif. En mai, l’hôpital a dû fermer ses urgences pendant une dizaine de jours.
- Les urgences des hôpitaux et cliniques de toute la Dordogne ont été fermées la nuit pour une durée de quatre mois.
- Dans le département de la Gironde, plusieurs services d’urgences ont été fermés provisoirement ces derniers mois.
- Les urgences de Lesparre-Médoc ont fermé 24 heures le samedi 13 mai. C’est la cinquième fermeture en trois mois.
- À Sainte-Foy-la-Grande, les urgences ont été fermées sur un total de 17 jours en l’espace d’un mois, entre avril et mai.
- Au CHU de Bordeaux, les urgences ont dû être réservées pour les patients les plus graves.
- Au CHU de Rennes, 15 à 20% des lits ont fermé cet été.
- Le service d’urgences del’hôpital de Champagnole reste fermé depuis novembre 2022.
- À Ancenis, les urgences de nuit sont fermées depuis le 10 février tous les soirs à partir de 17h30 en raison de la pénurie de personnel.
- Depuis juillet, les urgences de Lot-et-Garonne sont régulées 24 heures sur 24. Il faut désormais appeler le 15 pour accéder aux urgences.
- L’hôpital privé Nancy Lorraine a fermé définitivement ses urgences depuis le 28 février en raison du manque de personnel.
- Depuis le 2 mai, les urgences nocturnes du centre hospitalier des Pyrénées de Pau sont fermées. Les patients doivent désormais appeler le 15 pour être réorientés.
- À Strasbourg, les patients doivent attendre parfois plusieurs heures dans les ambulances, sur le parking de l’hôpital. Les malades sont même parfois pris en charge dans les ambulances, faute de place.
- Les urgences de l’hôpital d’Autun sont sous tension avec des fermetures régulières ces derniers mois.
- Au Mans, les urgences de nuit du Pôle Santé Sud sont quant à elles fermées depuis maintenant un an.
- Entre début avril et mi-juin, le service d’urgences de Vittel n’accueillait plus de patients la nuit, le week-end et les jours fériés.
- À l’hôpital d’Auxerre, 54 lits ont fermé cet été.
- Entre avril et mai, les urgences d’Aulnay-sous-Bois, seuls les patients transportés par le SAMU ou les pompiers étaient admis, en raison du manque de médecins.
- Etc.
Je pourrais encore donner des dizaines d’exemples comme ceux-ci… Signez cette pétition et partagez en masse (nous sommes tous concernés) ! |
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