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mercredi 1 décembre 2021

Au sommaire de Mediapart, ce mercredi 1er décembre 2021

 

La lettre quotidienne
mercredi 1 décembre 2021

À la une de Mediapart

Le barrage de La Boucan est l'une des places fortes de la contestation actuelle sur l’île. À Sainte-Rose, le barrage n’est pas tant tenu au nom de la lutte contre l’obligation vaccinale que pour des problèmes bien plus larges. Eau, chlordécone, vie chère, mépris de la métropole... autant de sujets que la visite express du ministre des outre-mer a exacerbés.

Didier Raoult défend un traitement inefficace et dangereux contre la tuberculose prescrit sans autorisation au sein de son institut, depuis au moins 2017. Le professeur Jacques Grosset, qu’il considère comme son « maître et numéro un mondial du traitement de la tuberculose », désapprouve lui-même ce traitement qui va « à l’encontre de l’éthique et de la morale médicale ». Interviewé par Mediapart, Jacques Grosset estime qu’il est « intolérable de traiter ainsi des patients ».

Selon l’Institut Pasteur, seule une campagne rapide et massive de vaccination peut éviter aux Français un reconfinement. En plus des centres de vaccination, les professionnels de santé de ville sont invités à vacciner massivement plus de 40 millions de Français. Sans oublier les 6,5 millions de non-vaccinés, toujours à convaincre.

L’émergence du variant Omicron devrait réveiller les pays riches : sans un accès aux vaccins contre le Covid-19 dans le monde entier, la pandémie est amenée à durer. Or Omicron a au contraire servi d’excuse pour repousser la discussion à l’OMC sur la levée temporaire des droits de propriété intellectuelle.

Manipulation du fisc, de la justice et des médias : une enquête judiciaire lève le voile sur le piège tendu à une candidate LREM à Toulouse. Des SMS consultés par Mediapart accablent la patronne de la fédération LR, Laurence Arribagé, un cadre du fisc et un magistrat.

Luxueux « cadeaux », contrats passés sans appels d’offres, montants extravagants… Le détail des comptes de l’organisation du Sommet de la Francophonie tenu en 2012 à Kinshasa est accablant pour l’État congolais. Au total, 90 millions de dollars ont été dépensés pour deux jours de sommet, dans un pays où 73 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Une partie de cette frénésie dépensière a été financée par des fonds de l’aide publique au développement française.

Combien de drames humains faudra-t-il pour penser autrement les politiques migratoires ? Dans notre émission ce soir : reportage à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, où des migrants et des migrantes sont toujours retenus dans des conditions inhumaines. Et en plateau : Anaïs Vogel, qui a fait cinq semaines de grève de la faim pour dénoncer le traitement des exilés à Calais, et Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche émérite au CNRS. 

Dans une assemblée nationale clivée, la proposition de loi « visant à renforcer le droit à l’avortement » a été votée en deuxième lecture à l’Assemblée, mardi soir. Seulement, son adoption définitive reste incertaine dans cette mandature, faute de volonté du gouvernement.

Des élues et l’Observatoire des multinationales ont lancé ce mardi 30 novembre une commission pour évaluer et tracer les aides publiques au secteur privé. Une initiative importante qui peut ouvrir la voie à une réflexion sur le capitalisme contemporain.

La Russie comme les insurgés prorusses encouragent les citoyens ukrainiens des territoires séparatistes à changer de passeport, « un premier pas vers l’annexion » pour Kiev. 

Mal-aimés, les partis restent des rouages irremplaçables de la démocratie représentative. L’élection de 2022 illustre leur réduction à des plateformes logistiques et financières. C’est à gauche, où ils furent « l’arme des faibles », que l’impératif de réinvention apparaît le plus crucial.  

Entretien avec le politiste italien, auteur de « Parti et Démocratie ». Il revient sur les origines de la défiance envers les partis, et décrit comment ils se sont imposés, avant de perdre du crédit aux yeux de la population. Selon lui, il n’y a cependant pas d’issue au malaise démocratique sans les partis.

Par Guillaume Krempp (Rue89 Strasbourg)

Le dossier de Rabah, embauché et réembauché pendant des décennies par le brasseur sans jamais obtenir de CDI, était devant le conseil des prud’hommes de Saverne mardi. Son avocate a plaidé une discrimination à l’embauche, tandis que Kronenbourg s’est retranché derrière la « qualification moindre » de l’ouvrier.

Par Bruno Vincens (Mediacités Toulouse)

Trois ans après l’accident sur un chantier SNCF entre Toulouse et Tarbes, l’information judiciaire n’est toujours pas achevée. Le drame, qui a fait deux morts et trois blessés, s’est produit dans un contexte de sous-traitance à une myriade d’entreprises privées, au détriment des conditions de sécurité.

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Le 2 décembre 2018, Zineb Redouane mourait à l’hôpital des suites d’un tir tendu de grenade lacrymogène. Cette dame de 80 ans habitait Noailles, le quartier frappé trois semaines auparavant par le drame de la rue d’Aubagne, quand deux immeubles s’effondrèrent, tuant huit personnes. Zineb est bien l’un des noms de Marseille – du Marseille populaire que Valls et Zemmour voudraient effacer.  En ce 1er décembre 2021, elle est et restera présente à nos côtés.

 

« On a des lois dans notre pays, on a des textes fondateurs que l'on retrouve dans la Constitution française, et quand on regarde la manière dont les politiques migratoires sont traitées dans les différents services, on peut vraiment considérer que l'on ne respecte pas le Droit et la Constitution, on ne respecte pas notre identité nationale. »

 

Mediapart vous donne rendez-vous jeudi 2 décembre, pour une journée portes ouvertes numériques, en accès libre ! Tout au long de cette journée spéciale, de 12h30 à 20h, une conversation permanente vous permettra, abonné ou non de poser vos questions à l'équipe qui fait, au quotidien, le journal.

 
Par eth-85

« Être victime de », ce n’est pas égal à « être une victime » au sens ontologique. Ce n’est pas une question d’essence. C’est une question d’existence. C’est un accident dans une vie. On est victime de quelque chose et on espère qu'on pourra, dans l’immense majorité des cas, tourner la page. Certaines s’en relèvent, toutes espèrent pouvoir le faire, d’autres ne s’en relèvent jamais.

 

Un spectre hante la France… celui d’un pays fantasmé, réifié par une vision rance, une France qui n’a sûrement existé, justement, que dans les films ou dans les rêves. Une France muséale avec son glorieux patrimoine, et moi je me souviens d’un ami américain visitant Versailles : « je comprends mieux la Révolution française ! »

 

Existe-t-il un lieu en France où les salariés pourraient avoir la maitrise de leur outil de travail ? Oui. L’ex-Mac Do de Saint Barthelemy, aujourd'hui l'Après M, fast-food social. Il ne tient qu'à vous de conforter son existence.

 

Je suis pris d'un doute. Et si le problème ne venait pas du gouvernant mais du gouverné. Et si l’artiste n’avait pas le public qu’il mérite. Et si nous étions tout simplement devenus inaptes à saisir le subtil, l’utile, le beau, dans les politiques qui sont proposées.

 

Le film d’Almodovar nous emmène dans plusieurs histoires parallèles : celles de deux femmes, de leurs enfants nées le même jour, et des victimes du franquisme. Celui de César Diaz nous plongeait dans le monde des femmes veuves de la guerre civile au Guatemala. Dans les deux cas, recherche éperdue des êtres aimés et fouille des sépultures pour retrouver des traces du passé et ne pas oublier.

 

C’est à un voyage émouvant que nous convie Anne Mathieu dans « Nous n’oublierons pas les poings levés. Reporters, éditorialistes et commentateurs antifascistes pendant la guerre d’Espagne ». Émouvant parce que ce conflit, qu’on l’appelle guerre ou révolution, a profondément bouleversé les gauches, des plus radicales au plus réformistes.

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