Chère lectrice, cher lecteur,Qui s’en souvient? C’est la Suisse qui était demanderesse d’un accord institutionnel avec l’Union européenne, dès 2014, pour dépasser la voie bilatérale. Sept ans plus tard, c’est l’impasse. A moins d’un miracle auquel même les pro-européens ne croient plus, le Conseil fédéral ne paraphera pas le projet d’accord institutionnel. Le risque? Que l’accord soit rejeté massivement en votation, ce qui permettrait à l’UDC d’imposer son agenda européen pour vingt ans.
Je me suis penché sur trois malentendus qui fondent ce désaccord institutionnel. Dont l’épineuse question de la cour arbitrale: impossible de décider s’il s’agit d’un succès diplomatique ou d’une violation de la souveraineté.
Pendant ce temps, les milieux économiques donnent des signes de frayeur. Mon collègue Ram Etwareea fait le point sur les conséquences d’un non-accord dans les domaines des transports, de la finance, de la recherche, des marchés publics ou de l’électricité. Dans chacun ou presque, des milliards sont en jeu et la Suisse risque de se retrouver «Etat tiers», au même titre que le Burkina Faso.
Bonne lecture!
– Michel Guillaume, Correspondant au Palais fédéral |
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