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mercredi 27 décembre 2017

Dans la presse étrangère - mercredi 27 décembre 2017

Dans la presse étrangère

Jérusalem, le Guatemala et la cardamome

Suivant l’exemple américain, le président du Guatemala a annoncé son intention de déménager l’ambassade de son pays de Tel Aviv à Jérusalem.
Suivant l’exemple américain, le président du Guatemala a annoncé son intention de déménager l’ambassade de son pays de Tel Aviv à Jérusalem. POOL / REUTERS
Parmi les neuf pays qui ont apporté leur soutien aux Etats-Unis et à Israël dans le bras de fer qui les oppose au reste du monde sur le statut de Jérusalem, le Guatemala est pour l’heure le seul à avoir déclaré qu’il emboîterait le pas à Washington en transférant son ambassade de Tel-Aviv à la ville sainte. Au lendemain de cette annonce, plusieurs journaux israéliens reviennent sur les liens particuliers qui semblent unir ce petit pays d’Amérique centrale à l’Etat juif. Comme le rappelle The Times of Israel, une dimension historique explique cette proximité, de même que des relations commerciales et sécuritaires continues et la personnalité du leader actuel, Jimmy Morales. Ainsi, il y a soixante-dix ans, le Guatemala a incité plusieurs de ses voisins latino-américains à voter en faveur de la partition de la Palestine mandataire en deux parties, l’une juive, l’autre arabe, prélude à la création d’Israël.
En outre, M. Morales, un fervent chrétien évangélique parfois qualifié de « Trump du Guatemala », entretient d’« excellentes » relations avec Tel-Aviv et Washington, qui lui a versé une aide de 300 millions de dollars en 2016. Le quotidien israélien Haaretz rappelle pour sa part que le dirigeant guatémaltèque ne perd jamais une occasion de complaire au puissant allié américain, surtout à un moment où il affronte des difficultés politiques internes. Durant la campagne électorale, il avait même proposé à M. Trump de lui fournir de « la main-d’œuvre bon marché » pour construire le mur à la frontière mexicaine. Le Jerusalem Post pour sa part se demande si cette annonce du Guatemala va entraîner d’autres pays dans son sillage. Le journal note que les violences annoncées dans les pays arabes et dans les territoires palestiniens occupés après la décision américaine n’ont pas eu lieu, ce qui pourrait motiver d’autres dirigeants. Mais côté guatémaltèque d’autres interrogations émergent. La Prensa Libre s’inquiète des conséquences de la décision gouvernementale sur le commerce de la cardamome. Il se trouve que le Guatemala, avec ses dizaines de milliers de producteurs, est le premier exportateur mondial de cette plante, qu’il vend en grande majorité aux pays arabes, vent debout contre la perspective de voir Jérusalem reconnue comme la capitale d’Israël.
Une majorité de Britanniques ne veut plus d’évêques à la Chambre des Lords. Selon un sondage du Times de plus en plus de Britanniques souhaitent que les responsables politiques se fassent discrets sur leurs croyances religieuses. En outre, 62 % estiment que les 26 sièges réservés aux évêques de l’Eglise d’Angleterre à la Chambre des Lords ne leur soient plus automatiquement attribués. 12 % seraient d’accord pour que ces sièges soient répartis entre responsables d’autres religions.
L’Inde va détrôner la France et la Grande-Bretagne. L’Inde pourrait supplanter les deux puissances européennes pour devenir la cinquième plus grande économie mondiale en 2018, indique mardi une étude du Centre for Economics and Business Research, reprise par The Times of India. Les prévisions établissent aussi que la Chine pourrait remplacer les Etats-Unis à la première place en 2032.
Le nombre de réfugiés syriens en baisse au Liban. Pour la première fois depuis 2014, moins d’un million de réfugiés syriens ont été enregistrés au Liban, selon les Nations unies. Après plusieurs années passées sur place, les réfugiés commencent à s’installer dans des pays tiers et à revenir dans leur pays, rapporteL’Orient-Le Jour.
Première compétition mondiale d’échecs organisée par l’Arabie saoudite, à Riyad, du 26 au 30 décembre. SAUDI PRESS AGENCY / AP
Première compétition mondiale d’échecs organisée par l’Arabie saoudite, à Riyad, du 26 au 30 décembre. SAUDI PRESS AGENCY / AP

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