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jeudi 2 février 2017

Dans la presse étrangère - vendredi 2 février 2017

Dans la presse étrangère

La Roumanie s’élève contre les manœuvres gouvernementales

La police antiémeute roumaine monte la garde alors que des manifestants protestent devant le siège du gouvernement contre le décret surprise pris par les autorités pour alléger la législation anticorruption, le 1er février 2017, à Bucarest.
La police antiémeute roumaine monte la garde alors que des manifestants protestent devant le siège du gouvernement contre le décret surprise pris par les autorités pour alléger la législation anticorruption, le 1er février 2017, à Bucarest. DANIEL MIHAILESCU / AFP
  • Rarement Bucarest aura été le théâtre d’une manifestation de cette ampleur. Du moins depuis décembre 1989, lors du soulèvement qui avait conduit à la chute du dictateur Nicolae Ceausescu. Mercredi, des dizaines de milliers de personnes ont protesté dans les rues de la capitale roumaine, malgré un froid saisissant, en signe d’opposition au décret surprise pris la veille au soir par le nouveau gouvernement social-démocrate. BBC
  • Ce décret, également fustigé par la communauté internationale, prévoit un assouplissement de la législation anticorruption. Concrètement, cela implique que des personnalités politiques pourraient être mises à l’abri de certaines poursuites.The Guardian
  • Face à la fronde qui ne cesse de s’amplifier et a gagné d’autres villes telles que Cluj, Sibiu et Timisoara, le premier ministre, Sorin Grindeanu, s’est employé à déminer le terrain, arguant qu’il n’avait d’autre idée en tête que celle de… désengorger les prisons du pays. Un argument qui est loin de convaincre ses contempteurs, lesquels le soupçonnent de vouloir en réalité libérer ses alliés embastillés pour prévarication.
  • Le président de centre droit, Klaus Iohannis, a lui-même sèchement critiqué l’initiative gouvernementale et évoqué un « jour de deuil pour l’Etat de droit ». Les institutions européennes ne sont pas en reste, qui s’inquiètent de la volte-face de l’exécutif. « La lutte contre la corruption doit se poursuivre et non subir un coup d’arrêt », a fait valoir la Commission. New Europe
  • Son président, Jean-Claude Juncker, et son premier vice-président, Frans Timmermans, ont, dans un communiqué commun, fait part de leur « grande préoccupation », démarche qui, selon EurActiv, prouve que le PSD au pouvoir n’a plus le soutien de Bruxelles.
  • Comme l’explique le Washington Post, il y a désormais en Roumanie deux formes de corruption : celle, « énorme », qui vaut toujours à celui ou celle qui s’en rend coupable d’échouer en prison et une autre, « acceptable », qui ne provoque guère plus qu’un haussement d’épaules entendu.
  • « Qu’est-ce qu’un peu de corruption ? » lance ironiquement en écho USA Today, avant de rappeler que la Roumanie, entrée officiellement dans l’Union européenne le 1er janvier 2007, occupe la 57e place dans le dernier classement de l’ONG Transparency International devant Cuba, mais derrière la Jordanie…
Chasseurs genevois. Au printemps de 2016, cinq inspecteurs chevronnés de la police genevoise ont décidé de mettre leur savoir-faire en commun au sein d’une entité baptisée « Groupe fugitifs ». Leur mission : traquer les personnes qui ont échappé à leur sort pénal. Le Temps revient sur la genèse et les ambitions de cette cellule dirigée par Olivier Juillard, policier « puriste » et passionné.
Ouverture d’esprit en Haute-Egypte. Dans le village de Tahna Al-Gabal (gouvernorat de Minya), il est connu comme le loup blanc. On le surnomme même « Al-Arrif », le maître des générations. Du haut de ses 85 ans, Ayad Hanna Chaker, de confession chrétienne, y enseigne depuis longtemps la Bible et le Coran aux enfants. Une manière de promouvoir la tolérance à travers la« coexistence, le respect et la connaissance des religions »Al-Ahram Hebdo
Femmes de combat. Les Marines forment une unité à part, l’élite de l’armée américaine. Chaque année, ils attirent des milliers de candidats potentiels. Mais si les appelés sont nombreux, les élus, eux, ne sont qu’une poignée. Pour les femmes, comme pour les hommes, la sélection est impitoyable. La BBC les a suivies pendant le crucible, un test d’endurance de cinquante-quatre heures qui met les corps et les nerfs à rude épreuve.
Enfants travailleurs de Bolivie. Depuis des années, la communauté internationale tente, autant que faire se peut, de limiter le travail des plus jeunes à l’échelle mondiale. Mais certains Etats font de la résistance. C’est notamment le cas de la Bolivie, où une loi a été adoptée en 2014, qui a abaissé l’âge minimal de travail à 10 ans – législation soutenue par de nombreux enfants. Le Spiegel Onlines’est rendu sur place afin de comprendre pourquoi.

source Le monde .fr

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