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jeudi 4 août 2016

L'ECONOMIE - Jeudi 4 Août 2016

L'ECONOMIE


Jeudi  4 Août 2016

L’aéroport de La Havane sera rénové par Bouygues et ADP

L’aéroport José Marti de La Havane, le 1er septembre 2014.
L’aéroport José Marti de La Havane, le 1er septembre 2014. RAMON ESPINOSA / AP
Le ministère des transports cubain a confié, mercredi, aux groupes Bouygues et Aéroports de Paris (ADP) l’agrandissement, la modernisation et la gestion de l’aéroport José-Marti de La Havane. « Le projet prévoit le financement et la mise en œuvre d’actions immédiates qui doivent améliorer la qualité des services, tout comme les investissements à moyen et long termes, en lien avec la hausse estimée du nombre de passagers », précise le communiqué du ministère. L’aérodrome de San Antonio de Los Baños, à l’ouest de la capitale cubaine, est également inclus dans le contrat, dont le montant n’a pas été précisé. L’attribution de ce chantier aux deux groupes français incarne le rapprochement diplomatique entre la France et Cuba, qui s’est accéléré ces derniers mois après la visite de François Hollande à La Havane, en mai 2015, et celle de Raul Castro à Paris, en février 2016.
La rénovation de l’aéroport et de ses cinq terminaux est un gros enjeu pour l’économie de l’île, où le tourisme est en pleine expansion depuis l’amorce du dégel des relations avec les Etats-Unis. Selon le ministre du tourisme, Manuel Marrero, Cuba a accueilli cette année 12 % de visiteurs de plus qu’à la même époque en 2015, qui était déjà une année record avec 3,5 millions de visiteurs. Depuis la fin de l’année 2014, un service postal direct entre l’île et les Etats-Unis a été rétabli, les hôteliers et croisiéristes américains ont accès au marché cubain et Washington a autorisé huit compagnies aériennes à voler vers Cuba. L’île doit recevoir à nouveau des vols réguliers en provenance des Etats-Unis en septembre.
Abaissement du taux directeur de la Banque d’Angleterre ? L’institution de Threadneedle Street pourrait porter son taux à un plus bas historique de 0,25 %, ce jeudi ; un geste très attendu par les investisseurs. Objectif : doper l’économie britannique, confrontée aux turbulences liées, depuis juin, aux incertitudes du Brexit (le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne). Lors de sa dernière réunion, la BoE avait opté pour le statu quo.
Ambitions rognées de Toyota. Habitué aux bénéfices record, Toyota a annoncé des résultats trimestriels en berne, du fait de l’appréciation du yen. Le groupe japonais, numéro un mondial de l’automobile, a de fait revu à la baisse ses projections pour l’ensemble de l’exercice (qui s’achèvera en mars 2017), avec un bénéfice net attendu de 1 450 milliards de yens (12,8 milliards d’euros, − 37,3 % sur un an), au lieu des 1 500 escomptés précédemment.
Vers une décrue de l’impôt sur les sociétés pour les PME. Les services de Bercy réfléchissent à plusieurs pistes pour mettre en œuvre la baisse de l’impôt sur les sociétés (IS) pour les petites et moyennes entreprises annoncée par François Hollande, le 30 juin. Parmi les hypothèses envisagées figure la création d’une tranche intermédiaire à 28 %. Les arbitrages seront rendus à la fin d’août.
36,3 millions de dollars
C’est le montant de l’amende imposée mercredi par la Réserve fédérale (Fed) à Goldman Sachs pour fuite de documents confidentiels. Après son recrutement par la banque d’affaires américaine, en 2014, Rohit Bansal, ancien employé de l’antenne new-yorkaise de la Fed, avait transmis ces documents à l’un de ses superviseurs, qui les avait utilisés illicitement « afin d’améliorer sa situation à Goldman Sachs ». La banque avait déjà dû s’acquitter en octobre d’une amende de 50 millions de dollars auprès des autorités new-yorkaises dans cette affaire.

Dans la presse étrangère

Réforme fiscale historique en Inde

C’est « la plus importante réforme fiscale depuis l’indépendance » (15 août 1947), selon le mot d’Arun Jaitley, le ministre des finances indien. La chambre haute du Parlement (Rajya Sabha) a adopté à l’unanimité, mercredi, le 122e amendement à la Constitution, qui accorde de nouveaux pouvoirs fiscaux au gouvernement central. Objectif : mettre en place une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) unique, appelée GST (Goods and Services Tax). Son taux, encore en discussion, devrait se situer entre 18 et 20 %. Après des années de franche opposition, la poignée de main entre Arun Jaitley et son prédécesseur aux finances, Palaniappan Chidambaram, symbolise le consensus politique finalement obtenu sur ce texte. Mais une absence a été remarquée, celle du premier ministre Narendra Modi, alors que la réforme de la TVA est l’une des plus cruciales depuis son arrivée au pouvoir, en mai 2014.
« On passe d’une économie fermée, basée sur les prébendes, à une économie compétitive. (…) Nous n’allons pas vers une ouverture commerciale sauvage »
Le ministre des finances et du budget argentin, Alfonso Prat-Gay, a expliqué que le gouvernement n’envisageait pas de supprimer les barrières douanières trop rapidement afin de préserver la production locale. Depuis l’arrivée au pouvoir du président de centre droit Mauricio Macri, les autorités multiplient les mesures pour « remettre de l’ordre » après les mandats de Nestor Kirchner (2003-2007), puis de sa femme Cristina (2007-2015).
L'éco & moi
Nouvelles technologies. Les voitures sans chauffeur expérimentées en France. Les véhicules à délégation partielle ou totale de conduite (VDPTC), communément appelées « voitures autonomes », vont être expérimentés sur les routes françaises. Mercredi, lors du dernier conseil des ministres avant la pause estivale, le gouvernement a en effet signé une ordonnance introduisant « la notion d’autorisation de circulation sur la voie publique spécifique à l’expérimentation » de ces véhicules, première étape pour aboutir à « la construction d’un cadre réglementaire solide au travers d’un décret en Conseil d’Etat », rapporte le compte rendu du conseil des ministres. Le gouvernement confirme ainsi son souhait de voir la France reconnue comme « une terre d’expérimentation du véhicule autonome, un centre d’excellence de l’intelligence embarquée et un leader en sécurité des systèmes complexes, afin de préparer les nouvelles mobilités de demain », poursuit le document.
Etudes & documents
Bulle immobilière à Vancouver et Toronto ? Surchauffe, accélération des prix et surévaluation des logements… Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), tout atteste qu’une bulle immobilière est en train de se développer dans les villes de Vancouver et de Toronto. Dans son étude, l’organisme parapublic confirme les tensions sur les marchés immobiliers de ces deux métropoles, où les autorités locales tentent de prendre des mesures pour freiner l’envolée des prix des logements. La flambée du coût de l’immobilier est souvent attribuée à la spéculation et aux achats par des étrangers. Ainsi, d’après des données colligées par le gouvernement provincial de la Colombie-Britannique (ouest du Canada), les achats de ressortissants étrangers se sont montés à près de 1 milliard de dollars canadiens du 10 juin au 14 juillet, dont 86 % dans la région de Vancouver.
Accès à la propriété au Royaume-Uni. La proportion de Britanniques propriétaires de leur logement a chuté à 63,8 % en 2015, le taux le plus bas depuis 1986, estime une étude du cercle de réflexion Resolution Foundation. Cette tendance s’explique par un écart croissant entre la hausse des prix de l’immobilier et la baisse des salaires. Ainsi, dans les années 1980, le premier achat immobilier se faisait à un prix moyen inférieur à 30 000 livres (35 400 euros) tandis qu’en 2015, il fallait débourser 150 000 livres en moyenne dans le pays et 330 000 livres à Londres, qui ne compte que 40 % de propriétaires. Le marché immobilier britannique bénéficie pourtant de taux d’emprunt immobiliers historiquement bas.
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Sources le Monde.fr 

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