Au fil de l’Histoire
ÇA S’EST PASSÉ UN… 28 JUIN Ce jour-là, un engrenage fatal se met en place. Le 28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, est assassiné à Sarajevo. Son meurtrier est un étudiant serbe de 19 ans, Gavrilo Princip, qui appartient à la Main noire, une société secrète ultranationaliste animée par une haine farouche des Habsbourg. Par le subtil jeu des alliances, l’Europe bascule dans le conflit, qui s’étend insidieusement. Ainsi commence la première guerre mondiale. Elle fera 20 millions de morts et 21 millions de blessés.
Source le Monde.fr
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https://fr.wikipedia.org François-Ferdinand d'Autriche
François-Ferdinand de Habsbourg-Este (en allemand : Franz Ferdinand von Österreich-Este) est né le à Graz et mort assassiné le à Sarajevo (Autriche-Hongrie). Archiduc d'Autriche et prince royal de Hongrie et de Bohême, il devient l'héritier du trône de l'Empire austro-hongrois à partir de 18891. Son assassinat est l'événement déclencheur de la Première Guerre mondiale2,3,4.
La suite ici --->https://fr.wikipedia.org/wiki/François-Ferdinand_d'Autriche
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28 juin 1914
Assassinat d'un archiduc à Sarajevo
Le 28 juin 1914, l'héritier de l'empire austro-hongrois et son épouse sont assassinés à Sarajevo par un terroriste serbe, Gavrilo Princip (19 ans).
Imputé non sans raison à la Serbie par le gouvernement autrichien, l'assassinat va servir de prétexte au déclenchement de ce qui deviendra la Première Guerre mondiale.
Un attentat aux ramifications troubles
Tout commence à Belgrade, capitale de la Serbie, où le chef des services de renseignements, le colonel Dimitrievitch, manipule une organisation secrète terroriste, La Main noire. Celle-ci prône la réunion de tous les Slaves du Sud (on dit aussi Yougoslaves) autour de la Serbie, principal état slave des Balkans. A l'étranger, elle encourage des mouvements politiques comme le mouvement Jeune Bosnie, dont fait partie Princip.
L'assassin et ses complices sont des jeunes gens originaires de Bosnie-Herzégovine. Cette ancienne province ottomane, dont Sarajevo est la capitale, était devenue un protectorat de Vienne avant d'être formellement annexée par l'Autriche-Hongrie le 5 octobre 1908.
Pour faire avancer leur cause, Princip et cinq amis, dont un Bosniaque musulman, projettent de leur propre initiative d'assassiner un haut fonctionnaire autrichien. Mais quand ils apprenent l'arrivée à Sarajevo de l'héritier du trône d'Autriche, ils se disent qu'il fera encore mieux l'affaire.
L'archiduc (51 ans) visite Sarajevo en qualité d'inspecteur général des forces militaires.
Une première alerte a lieu le matin quand une bombe tombe près du cortège officiel. Elle rebondit sur la capote de la voiture de l'archiduc et blesse un officier de la voiture qui suit. Son auteur, Gabrinovitch, est arrêté. Un peu plus tard, l'archiduc et son épouse se rendent à l'hôpital pour visiter le blessé mais leur chauffeur se trompe d'itinéraire, emprunte une ruelle et doit aussitôt s'arrêter pour revenir sur le boulevard principal.
Princip, qui se trouve opportunément à proximité, joue le tout pour le tout et tire deux coups de revolver sur la voiture. L'archiduchesse est tuée sur le coup. François-Ferdinand décède au bout de dix minutes. L'assassin est arrêté et rejoint en prison son ami ainsi que plusieurs complices présumés.
La mort tragique de l'archiduc François-Ferdinand de Habsbourg et de son épouse Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg, émeut l'opinion publique européenne, même si les victimes n'étaient guère connues et encore moins populaires. Mais l'empereur François-Joseph 1er les appréciait moins que quiconque.
Les policiers autrichiens montrent d'emblée un lien entre les assassins et la Serbie. Il apparaît dès lors raisonnable à l'ensemble des chancelleries européennes que Vienne punisse celle-ci. Personne n'imagine qu'un conflit local entre le prestigieux empire des Habsbourg et la Serbie archaïque puisse déraper...
Le comte Berchtold, ministre austro-hongrois des Affaires étrangères, est impatient d'en finir avec l'agitation serbe et, le 4 juillet, sitôt acquises les preuves de l'implication serbe dans l'attentat de Sarajevo, il envoie un émissaire à Berlin pour obtenir l'appui de l'empereur allemand Guillaume II.
Mais l'empereur François-Joseph 1er et le comte Tisza, Premier ministre hongrois, ne veulent à aucun prix de complications. La dynastie des Habsbourg a tout à y perdre de même que les Hongrois de l'empire, qui doivent faire face aux revendications des autres minorités : Tchèques, Polonais, Serbes, Italiens, Roumains etc.
Pour cette raison, il s'écoulera quatre semaines avant que Vienne adresse un ultimatum à Belgrade. Entre temps, l'émotion sera retombée et les Russes auront eu le temps d'afficher leur solidarité avec les Serbes.
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