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mercredi 24 mai 2017

Quand Jacques Nikonoff croise Marine Le Pen sur un marché dans le Pas-de-Calais…


Quand Jacques Nikonoff croise Marine Le Pen sur un marché dans le Pas-de-Calais…

Par le Parti de la démondialisation

Le 23 mai 2017

Jacques Nikonoff, président du Parti de la démondialisation, est candidat aux élections législatives dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais (Hénin-Beaumont et 13 autres communes). Sa suppléante est Corinne Taté, employée communale dans la circonscription et militante syndicale (et ceinture noire 2e dan de judo !). Le samedi matin 20 mai, avec des militants, ils distribuaient des tracts et discutaient avec les habitants sur le marché de Méricourt. Soudain, une petite troupe surgit avec Marine Le Pen, qui est elle aussi candidate dans cette circonscription. Dans la vidéo ci-dessous vous verrez Jacques Nikonoff interpeller Madame Le Pen sur son abandon de la sortie de l’euro. Marine Le Pen, gênée, ne trouve rien d’autre à dire qu’ « il faut expliquer aux Français ».

Elle confirme donc que le Front national ne veut plus sortir de l’euro. Ce parti s’est fait, lui aussi, absorber par le système (on le savait déjà). Il a cédé à la pression des grands médias et de toute la classe politique. Lui qui se présentait comme un parti « hors-système », le voilà ramené à de plus modestes ambitions, il a été «normalisé ».

Il n’existe donc plus qu’un seul parti politique revendiquant sérieusement la sortie de l’euro et de l’Union européenne, c’est le Parti de la démondialisation. Nous ajoutons « sérieusement », car les diversions autour de la sortie de l’euro sont nombreuses.
  • Il y a ceux, comme pendant un moment le FN, qui voulaient une « sortie groupée ». Nous n’avons cessé de dire, depuis 2011, que c’était impossible car pour l’instant aucun pays ne veut sortir de l’euro. Quand les Français seront prêts à sortir, ils devront probablement sortir seuls (comme les autres pays).
  • Il y a ceux qui veulent un référendum sur la sortie de l’euro, comme récemment pendant la campagne de la présidentielle Madame Le Pen et Monsieur Mélenchon. Rappelons que les Français favorables à la sortie de l’euro oscillent entre 25% et 35% de la population. Par conséquent, organiser un référendum sur ce sujet revient à le perdre. Cet artifice du référendum sert donc, comme la « sortie groupée », à faire croire que l’on veut sortir tout en ne voulant pas sortir !
  • Il y a aussi ceux qui brandissent « l’article 50 » (du traité de Lisbonne) comme les Gardes Rouges brandissaient le Petit Livre Rouge de Mao. C’est-à-dire une paralysie de l’État face aux puissants et aux marchés qui ne manqueront pas de tenter de tout faire capoter.
  • Et il y a ceux, maintenant, qui disent qu’il faut convaincre les Français.

À quoi sert la sortie de l’euro ?

Ce qui est à noter, dans la volteface du FN sur l’euro, c’est le raisonnement. Puisqu’une mesure figurant dans le programme du FN (la sortie de l’euro) est minoritaire dans la population, ce parti retire sa mesure. Si on élargit le propos, les programmes des partis politiques ne doivent donc contenir que des mesures rassemblant une majorité de la population. Ce serait ainsi le moyen d’être élu.

Le raisonnement n’est pas faux. Mais il revient à considérer les partis politiques comme des sortes d’instituts de sondages chargés de collecter les opinions des électeurs, des organismes neutres devant éviter absolument de présenter des idées minoritaires. Mais par définition, une idée n’est pas spontanément majoritaire. Il faut expliquer, débattre, confronter, convaincre… Une telle conception interdit toute innovation et écrase tout sur le présent sans jamais penser à l’avenir et aux multiples choix qu’il offre.

Ajoutons que les idées des citoyens ne leur viennent pas non plus à l’esprit spontanément. Une immense machine à formater les esprits a été mise en place avec les grands médias. La lessiveuse à idées nouvelles afin que ne demeurent que les idées néolibérales tourne à fond.

À quoi sert d’aller au pouvoir si d’un côté on explique qu’on ne peut pas remettre en cause l’austérité et le chômage sans sortir de l’euro et de l’Union européenne, et si, d’un autre côté, on enlève cette mesure de son programme au motif qu’elle est minoritaire dans la population. Pour résoudre cette équation il ne faut aller au pouvoir qu’à la condition d’avoir convaincu la population. Sinon il faut rester dans l’opposition et continuer à tenter de convaincre les électeurs.

C’est parce qu’ils ont compris ce raisonnement que plusieurs adhérents et électeurs du Front national, ce week-end dans le Pas-de-Calais, ont annoncé qu’ils voteraient pour les candidats du Pardem…

Pour accéder à la vidéo Nikonoff – Le Pen cliquez ci-dessous :
https://youtu.be/XaZy1zuIgz8

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