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vendredi 26 mai 2017

Front uni contre le terrorisme attendu au G7

Front uni contre le terrorisme attendu au G7

Un drapeau européen flotte sur la côte sicilienne de Taormine, dans le sud de l’Italie, le 25 mai.
Un drapeau européen flotte sur la côte sicilienne de Taormine, dans le sud de l’Italie, le 25 mai. DOMENICO STINELLIS / AP
A défaut de s’accorder sur le changement climatique ou le commerce international, les dirigeants du G7 réunis vendredi et samedi à Taormine, en Sicile, vont tenter d’afficher un front uni contre le terrorisme. « Ce ne sera pas une discussion facile », a prévenu jeudi le chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni. Son pays préside actuellement le groupe des sept pays les plus riches de la planète. La lutte contre le terrorisme islamiste sera l’un des premiers thèmes évoqués lors de la session de travail ce matin, après l’attentat meurtrier de Manchester, au Royaume-Uni. La première ministre britannique, Theresa May, qui rentrera dès ce soir à Londres, compte plaider pour que les grandes multinationales de l’Internet se mobilisent davantage pour éliminer les thèses les plus radicales de leurs contenus. La présidence italienne devrait faire adopter une déclaration commune, en dépit des tensions récentes entre Londres et Washington après les fuites dans la presse américaine à propos de l’enquête.
Les discussions ultérieures s’annoncent plus délicates. Le réchauffement climatique, sujet sur lequel le président des Etats-Unis, Donald Trump, refuse toujours de se prononcer, « sera le plus compliqué », a prévenu mercredi l’entourage du président français, Emmanuel Macron. L’approche reste « ouverte », mais, selon des sources diplomatiques italiennes, rien ne sera fait qui puisse donner l’impression que six pays agissent contre un septième. Cela n’empêchera pas certains, dont l’Italie, la France ou l’Allemagne, de faire valoir l’importance de l’accord de Paris. La déclaration finale du G7 est donc encore à l’état d’ébauche sur ce point. Autre sujet de dissensions : le commerce international et le rôle d’arbitre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les Etats-Unis veulent réviser leur position, tandis que Paris souhaite l’accord « le plus ambitieux possible sur la défense du système multilatéral ». Rome souhaitait également une déclaration commune sur les migrations, mais y a finalement renoncé pour se limiter à quelques lignes sur le sujet dans le communiqué final.

Source Le Monde.fr

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