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mardi 23 mai 2017

Dans la presse étrangère - mardi 23 mai 2017

Dans la presse étrangère

La Suisse entérine la première étape de sa transition verte

Vue de la centrale nucléaire de Gösgen (canton de Soleure), près de Däniken, dans le nord de la Suisse, le 11 novembre 2016.
Vue de la centrale nucléaire de Gösgen (canton de Soleure), près de Däniken, dans le nord de la Suisse, le 11 novembre 2016. FABRICE COFFRINI / AFP
  • A l’instar de leurs voisins allemands, eux aussi ont sauté le pas en faveur de la transition écologique. Lors d’une votation qui s’est tenue dimanche, les Suisses se sont prononcés à 58,2 % pour une sortie progressive du nucléaire – le point d’orgue d’un long processus engagé au lendemain de l’accident de Fukushima, au Japon, en mars 2011.
  • La nouvelle feuille de route helvète prévoit d’augmenter la part du solaire et de l’éolien (moins de 5 % actuellement), tout en réduisant la consommation énergétique. Par ailleurs, aucune nouvelle centrale ne sera construite, mais celles qui existent déjà – au nombre de cinq – pourront continuer à fonctionner tant qu’elles seront jugées sûres. The Financial Times
  • En matière de production d’énergie, la Suisse s’appuie en priorité sur l’hydraulique (60 %). Néanmoins, environ un tiers (35 %) de l’électricité produite dans le pays provient encore du nucléaire, rappelle Euronews. Le basculement programmé vers les énergies renouvelables doit permettre de baisser cette part, sans effet collatéral dommageable pour l’économie ou l’emploi.
  • Ce pari est-il tenable ? La présidente de la Confédération, Doris Leuthard, y croit fermement, à condition, précise-t-elle, que les investisseurs soient au rendez-vous. Dans un entretien à la RTS, elle s’est en tout cas félicitée du fait qu’au terme d’une campagne qualifiée de « dure » et émaillée de « fausses informations », ses compatriotes aient choisi de tourner le dos à l’atome.
  • Si les partisans de la stratégie énergétique ont affiché leur soulagement, dimanche soir, ses détracteurs, notamment au sein de l’Union démocratique du centre (UDC, le premier parti du pays), attendent les autorités au tournant, estimant que le renouvellement du parc énergétique national aura un coût exorbitant. Le Matin
  • Pour Benoît Genecand, du Parti libéral radical (PLR) de Genève, lui aussi hostile à la nouvelle loi, la déception est grande. Mais il affirme que « la messe était dite depuis un bon moment déjà », dans la mesure où « les opposants avaient contre eux tout l’appareil politique »La Tribune de Genève
  • Et maintenant ? Dans Le Temps, Bernard Wuthrich juge qu’après la « victoire de la raison » face à la peur véhiculée par l’UDC sous forme de « sottes menaces »(devoir payer 3 200 francs de plus par année ou se doucher à l’eau froide, par exemple), « tout reste à faire ». En effet, conclut-il, la Stratégie énergétique 2050, quoique « raisonnable »« n’est ni parfaite ni complète ». Après le référendum, le plus dur est peut-être à venir…
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Election et legs politique à l’OMS. Depuis 2006, la Chinoise Margaret Chan dirigeait l’Organisation mondiale de la santé (OMS) – onze années jalonnées de crises et de défis en tout genre (Ebola, Zika, H1N1…). Ce mardi, alors que l’agence onusienne sise à Genève doit choisir un nouveau directeur général, Le Temps revient sur le bilan de Mme Chan. Avec ses points positifs et ses bémols.
Dans l’ombre envahissante de Gaza. Il est une chose après laquelle les habitants de la bande de Gaza, sous embargo israélien et égyptien, courent sans cesse : l’électricité. Le territoire palestinien, dirigé depuis 2007 par le Hamas, souffre depuis des années d’une grave pénurie d’énergie. Mais la situation tend à se détériorer du fait des tensions grandissantes entre le Mouvement de la résistance islamique et le Fatah de Mahmoud Abbas. BBC
Exploitation sexuelle des mineurs au Japon. On l’appelle le « JK business ». Dans l’archipel nippon, il n’est pas rare que des hommes mûrs payent des lycéennes (joshi kosei) pour des promenades, des massages, des séances photo, voire des faveurs sexuelles. Ces dernières années, les autorités se sont efforcées d’enrayer cette pratique. Malgré tout, celle-ci perdure. Sans doute parce que beaucoup n’y voient rien de répréhensible. The Washington Post
Martyrs de l’environnement. La défense de l’environnement, pour louable qu’elle soit, n’en est pas moins à risque. Dans le monde, en effet, les assassinats d’écologistes ne sont pas isolés. En 2015, 185 cas ont été recensés sur la planète, dont 122 en Amérique latine – la région la plus durement touchée. Pour la plupart, les victimes appartiennent à de petites organisations, lesquelles, faute de protection suffisante, sont particulièrement vulnérables. El Pais

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