Saydnaya est le lieu où l'État syrien massacre sa propre population. |
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| Saydnaya est le lieu où l'État syrien massacre sa propre population. «N'importe qui peut venir et les frapper, jusqu'à ce que l'officier arrive. On sait déjà qu’ils vont mourir de toute façon, donc on peut leur faire ce que l'on veut.» Ancien gardien de prison de Saydnaya
Chaque semaine, entre 20 et 100 personnes sont sorties de leur cellule pour être pendues au milieu de la nuit.
Au moins 13 000 personnes ont été tuées à Saydnaya depuis 2011, dans le plus grand des secrets. Bien d'autres personnes encore y sont mortes après avoir été soumises à la torture de manière répétée, et privées de nourriture, d'eau, de médicaments et de soins médicaux.
Écrivez à la Russie et aux États-Unis pour qu’ils usent de leur influence internationale afin que des observateurs indépendants soient autorisés à mener des enquêtes sur les centres de détention syriens. | |
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| «En collant l'oreille contre le sol, on pouvait entendre un bruit, comme une sorte de gargouillement. Cela durait environ 10 minutes… Nous dormions au-dessus du bruit de personnes en train de mourir étouffées. C'était normal pour moi à l'époque.» "Hamid", un ancien détenu.
Les corps des victimes étaient ensuite chargés dans des camions, puis enterrés dans des charniers sur des terrains militaires à l'extérieur de Damas. Cette politique d’extermination menée par le gouvernement syrien s'apparente à des crimes contre l'humanité et doit faire l'objet d'enquêtes. Le gouvernement syrien doit laisser des observateurs indépendants enquêter sur les centres de détention en Syrie dès maintenant.
Merci de votre soutien
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Sylvie Brigot-Vilain Directrice générale d'Amnesty International France
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