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mardi 28 février 2017

Dans la presse étrangère - mardi 28 février 2017

Dans la presse étrangère

En Russie, le souvenir de Boris Nemtsov demeure présent

Des partisans de feu l’opposant russe Boris Nemtsov, assassiné il y a deux ans à proximité du Kremlin, brandissent des drapeaux et des affiches lors d’une marche du souvenir, dans le centre de Moscou, le 26 février.
Des partisans de feu l’opposant russe Boris Nemtsov, assassiné il y a deux ans à proximité du Kremlin, brandissent des drapeaux et des affiches lors d’une marche du souvenir, dans le centre de Moscou, le 26 février. VASILY MAXIMOV / AFP
  • Elles n’ont oublié ni l’homme ni le combat qu’il portait. Des milliers de personnes ont défilé dimanche dans les rues de Moscou en mémoire de Boris Nemtsov, l’ancien opposant de Vladimir Poutine, tué par balle il y a deux ans, au soir du 27 février 2015. Radio Free Europe
  • Agé de 55 ans, l’ancien vice-premier ministre de Boris Eltsine (de mars 1997 à août 1998) comptait parmi les plus farouches détracteurs du régime. Il avait été abattu alors qu’il se promenait avec sa compagne ukrainienne non loin de la place Rouge, preuve, selon certains, que son meurtre était « téléguidé » par le pouvoir.CNN
  • Coprésident du Parti républicain de Russie-Parti de la liberté populaire, d’inspiration libérale démocrate, Boris Nemtsov s’opposait de front au Kremlin sur la gestion de la crise en Ukraine. Il préparait même, avant sa mort, un rapport sur « Poutine et la guerre », dans lequel il entendait montrer comment et pourquoi cette campagne militaire avait été planifiée.
  • Cinq suspects, d’origine tchétchène, sont jugés depuis octobre pour ce meurtre. Tous plaident non coupable. En toile de fond, des zones d’ombre demeurent et les proches ainsi que les ex-collègues de M. Nemtsov craignent que les commanditaires ne soient jamais traduits en justice.
  • Pour Sarah Rainsford, correspondante de la BBC à Moscou, la marche de dimanche, rythmée par des slogans, tels que « Je suis contre l’annexion de la Crimée » (menée en mars 2014) et « Pour une Russie sans Poutine », se voulait autant une cérémonie du souvenir qu’un acte de défiance envers les autorités.
  • Financé par le quotidien gouvernemental Rossiskaïa Gazeta, le site d’informations généraliste Russia beyond the Headlines affirme qu’à l’exception de ce rassemblement, le « potentiel de protestation » est en déclin et que les grandes manifestations de 2011-2012 appartiennent à un passé révolu.
  • Reste que les partisans de Boris Nemtsov ne comptent pas se soumettre. Depuis sa disparition, ils se relaient, de jour comme de nuit, pour protéger le mémorial de fortune érigé en son hommage. Quitte à braver les éléments et les intimidations venues d’en haut. The Moscow Times
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Injustice arizonienne. C’est une mesure sans précédent et pour le moins surprenante. Confrontées à la pénurie de produits médicamenteux pour procéder à des exécutions par injection létale, les autorités de l’Arizona s’en remettent aux… avocats des condamnés, pour qu’ils les aident à se procurer lesdits produits. Une initiative jugée « ridicule », car contraire à la mission même de tout avocat : protéger les intérêts de son client. La Presse
Engouement égyptien pour WhatsApp. Rachetée en 2014 par Facebook, l’application WhatsApp connaît un succès grandissant. Aujourd’hui, plus d’un milliard de personnes l’utilisent. Elle permet d’envoyer des messages écrits ou vocaux de façon instantanée et gratuite par Internet. En Egypte, cet outil est plébiscité pour sa simplicité, tant par les citoyens que par les institutions, qui y ont recours de plus en plus fréquemment. Al-Ahram Hebdo
Salafisme au Kirghizistan. D’aucuns affirment que le salafisme fondamentaliste tel qu’il a cours en Arabie saoudite gagne du terrain au Kirghizistan, petit pays d’Asie centrale frontalier de la Chine. Face à cette situation, le pouvoir a d’ores et déjà banni certains groupes jugés extrémistes et poursuivi les religieux accusés de faire la promotion d’idées radicales. Mais l’ampleur véritable de la menace reste difficile à mesurer. Radio Free Europe
Rapprochement nippo-indien. Soucieux de rassurer son allié nippon, Donald Trump a affirmé récemment que l’alliance entre Washington et Tokyo demeurait la« pierre angulaire de la paix et de la stabilité dans la région Pacifique ». Reste que, côté japonais, des doutes demeurent sur les orientations de la nouvelle administration américaine. D’où la recherche de liens renforcés avec d’autres partenaires, et notamment l’Inde. The Diplomat
Source Le Monde.fr

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