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mardi 20 septembre 2016

Jordanie : vers une percée islamiste dans les urnes ?

Dans la presse étrangère

Jordanie : vers une percée islamiste dans les urnes ?

Un homme passe devant des affiches de campagne pour les élections législatives en Jordanie, le 14 septembre, à Amman, la capitale.
Un homme passe devant des affiches de campagne pour les élections législatives en Jordanie, le 14 septembre, à Amman, la capitale. KHALIL MAZRAAWI / AFP
  • C’est un scrutin au parfum d’inédit. Un peu plus de quatre millions de Jordaniens, dont 52 % de femmes, sont appelés aux urnes ce mardi, à l’occasion d’élections législatives à un seul tour qui, pour la première fois, se déroulent selon un système de représentation proportionnelle.
  • Cette réforme, promue par les autorités (avec le consentement du roi Abdallah II), vise à démontrer la capacité du pouvoir à organiser des élections libres et transparentes. Jusqu’ici, ses contempteurs lui reprochaient de tout verrouiller à dessein, ne favorisant que ses zélateurs. Gulf News
  • Contrairement aux précédentes échéances électorales, aucune formation d’opposition n’a donc pris le parti de boycotter le vote, destiné à renouveler les 130 sièges de la Chambre des députés pour quatre ans. Pas même le Front de l’action islamique (FAI), vitrine politique des Frères musulmans, qui présente 120 candidats (sur 1 252 au total).
  • D’aucuns, en conséquence, s’interrogent : après avoir boudé les isoloirs en 2010 et 2013 pour cause de rejet du système de « voix unique », le FAI va-t-il faire un retour tonitruant sur la scène politique ? Al-Monitor
  • Alors que le royaume hachémite, allié-clé de l’Occident et loué depuis beau temps pour sa relative stabilité, fait face à moult défis (conflit en Syrie voisine, chômage élevé, radicalisation croissante), la Confrérie, dont plusieurs bureaux ont été fermés ces derniers mois, escompte bien redevenir une force de premier plan au Parlement. Your Middle East
  • La tâche, toutefois, s’annonce difficile, tant Amman s’est employé à délégitimer sa campagne. Abdallah II n’avait-il pas lui-même montré l’exemple en 2013, lorsqu’il avait qualifié le mouvement islamiste de « culte maçonnique dirigé par des loups déguisés en agneaux » ? The Jerusalem Post
  • Les citoyens, eux, sont sceptiques sur le fait que ces élections puissent apporter un quelconque changement. D’ailleurs, d’après un sondage publié en fin de semaine dernière et dont The Jordan Times se fait l’écho, seuls 38 % d’entre eux envisagent d’aller voter.
  • Pour The Washington Post, la Jordanie n’est pas nécessairement condamnée à vivre dans l’autocratie. Le quotidien américain en veut pour preuve l’émergence de mouvements tels que Shaghaf ; une coalition indépendante formée en juin et rassemblant des jeunes gens d’une vingtaine d’années, tous las de la vieille garde politique et assoiffés de réforme…
Insécurité alimentaire outre-Atlantique. Aux Etats-Unis, près de sept millions d’adolescents âgés de 10 à 17 ans peinent à obtenir la nourriture dont ils ont besoin. Pour survivre, beaucoup sont contraints de recourir à des stratagèmes à haut risque comme le vol à l’étalage ou, pire, la prostitution. Des comportements préoccupants, qui témoignent de la nécessité d’une action urgente de la part des autorités. La Presse
Crise sanitaire en Inde. Cette année, la capitale indienne, New Delhi, est confrontée à une épidémie sévère de chikungunya (maladie infectieuse née d’un virus transmis à l’homme par le moustique), l’une des pires qu’elle ait connues. Plus de 1 000 cas ont déjà été recensés dans la ville. Quelle est l’origine de cette crise et pourquoi la population s’en inquiète-t-elle ? La BBC apporte quelques éléments de réponse.
Secrets d’histoire. Il fut l’un des témoins privilégiés de la seconde guerre mondiale. De 1932 à 1943, Ivan Maïski occupa le poste très stratégique d’ambassadeur d’URSS en Grande-Bretagne. Dans ses carnets, aujourd’hui rendus publics, il donne à voir les ressorts de la « diplomatie secrète » de l’époque et rend compte, avec une lucidité toute churchillienne, de l’inexorable marche vers la guerre. Extraits. Die Welt
Renouveau de l’art du tatouage japonais. Pendant longtemps, les tatouages, sur l’archipel nippon, ont été associés à la criminalité et aux gangs mafieux, les redoutables yakuzas. Aujourd’hui, les professionnels du secteur veulent en finir pour de bon avec cette image dévoyée. Et montrer que les tatouages traditionnels qui couvrent de larges parties du corps (irezumi) font partie de la culture ancestrale du pays. Al-Jazira

Source le Monde.fr 

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