31 mars 2016 – La mobilisation pour le retrait de la loi El Khomri prend de l’ampleur :1,2 million de manifestants dans 250 villes selon les syndicats pour le retrait de la loi El Khomri; plus de 250 lycées bloqués, plusieurs universités également; les manifestants sont deux à trois fois plus nombreux que le 9 mars.
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31 mars 2016 – Des centaines de milliers de manifestants au Brésil en soutien à Dilma Rousseff menacée de destitution aux cris de « Il n’y aura pas de coup d’Etat » tandis qu’un juge de la Cour suprême, qui est divisée, déclare : « La présidente a raison. Si aucune preuve juridique ne vient soutenir la procédure de destitution, ce processus n’est pas légal, et ressemble donc à un coup d’Etat. »
1er avril 2016 – Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO déclare dans une interview au journal La Tribune : « le gouvernement peut annoncer une remise à plat du texte, ce serait un recul dans l’honneur.(…) ce n’est pas une question de quelques points durs mais plutôt une question de philosophie générale du texte qui ne nous convient pas, qu’il s’agisse de l’inversion de la hiérarchie des normes, même si elle n’est pas présentée comme cela dans le projet, du referendum, des licenciements économiques, etc. (…) les sept organisations vont cosigner une lettre commune qui sera adressée dès la semaine prochaine à la totalité des 577 députés. »
31 mars 2016 – Au soir des manifestations du 31, les syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires et organisations de jeunesse UNEF, UNL et FIDL déclarent « de nouvelles journées de mobilisation avec grèves et manifestations sont prévues» et ce dès le 5 avril à l’initiative des organisations de jeunesse. «Les salariés se mobiliseront sous diverses formes, notamment avec l’interpellation des parlementaires». Elles appellent à « une nouvelle grande journée d’action de grèves et de manifestations » le samedi 9 avril.
31 mars 2016 – La mobilisation pour le retrait de la loi El Khomri prend de l’ampleur :1,2 million de manifestants dans 250 villes selon les syndicats pour le retrait de la loi El Khomri; plus de 250 lycées bloqués, plusieurs universités également; les manifestants sont deux à trois fois plus nombreux que le 9 mars.
31 mars 2016 – Dixième jour de détention pour un enfant de huit ans en zone d’attente à Roissy-Charles-de-Gaulle, l’enfant risque d’être expulsé vers les Comores, d’où il est originaire.
30 mars 2016 – Les ministres des finances et de l’économie rappellent que la deuxième tranche du pacte de responsabilité s’applique à partir du 1er avril : tous les salaires compris entre 1,6 et 3,5 Smic (jusqu’à 5.133 euros) seront exonérés de 1,8 point de cotisations patronales sur les allocations familiales, soit une perte de 4,2 milliards d’euros pour les allocations familiales en année pleine. Au total, l’ensemble des mesures en place représentent 33 milliards d’euros de cadeaux au patronat en 2016.
31 mars 2016 – Philippe Martinez considère que la mobilisation va être importante et annonce la suite : « Nous aurons une intersyndicale, mais la CGT a mis sur la table des propositions avec des nouvelles mobilisations à l’échelle interprofessionnelle. Il est vraisemblable que nous en accélérerons le rythme ».
30 mars 2016 – «Nous n’avons pas convaincu la droite en général, et la droite sénatoriale en particulier, de rentrer dans l’union nationale » regrette Cambadélis après l’abandon de la réforme constitutionnelle. Cette impossibilité de réaliser l’union nationale amplifie la crise politique, soulignée par les commentaires de nombreux responsables politiques :« fiasco politique», « triste spectacle »,« échec cinglant d’un pouvoir de plus en plus isolé », « controverse infernale », « projet inutile ».
30 mars 2016 – Jacques Rapoport, ex président de SNCF Réseau explique au Sénat:« Quand nous arrivons aujourd’hui à un âge moyen de nos voies de 33 ans, nous sommes en risque». Pour assurer la sécurité malgré la dégradation du réseau, la SNCF impose des ralentissements. 3.000 kilomètres sont ralentis en 2016, trois fois plus qu’il y a cinq ans.
30 mars 2016 – Crise politique : Hollande, président de la République, annonce qu’il renonce à une révision de la Constitution de la Ve République dont il voulait accentuer les caractéristiques autoritaires et anti-démocratiques.
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