Caroline De Haas, la militante qui combat la
réforme du code du travail
La pétition, qui approche du million de signatures, c’est elle.
Ex-membre du PS, elle est de tous les combats,
y compris contre ses anciens amis.
« Pro » de la pétition
Le 4 mars, sa pétition « Loi travail : non merci ! », lancée le 19 février contre le projet de réforme de Myriam El Khomri, avait déjà recueilli près d’un million signatures. Si Caroline De Haas en est l’initiatrice, elle a bénéficié, entre autres, du savoir-faire du militant écolo Elliot Lepers en matière de « happenings » numériques.
Lire aussi : Temps de travail, licenciement, prud’hommes : ce que contient le projet de loi d’El Khomri
Figure féministe
Porte-parole d’Osez le féminisme ! de 2009 à 2011, critique virulente du sexisme dans le traitement politique et médiatique de l’affaire DSK, la jeune femme de 35 ans s’est fait un nom sur les plateaux de télévision avec son combat en faveur de l’égalité des sexes. En 2012, elle a signé le Manifeste des 313 de Clémentine Autain, « Je déclare avoir été violée », lancé dans L’Obs.
Militante de toujours
Caroline De Haas est fille d’une gynécologue et d’un médecin, président de la Fédération française des maisons et pôles de santé. Aînée d’une fratrie de huit enfants, elle est une militante précoce. Passée par le Mouvement des jeunes socialistes, trésorière puis secrétaire générale de l’Unef, de 2006 à 2009, elle a été la collaboratrice de Benoît Hamon entre 2009 et 2012.
Socialiste en rupture
De mai 2012 à mai 2013, Caroline De Haas a été conseillère de Najat Vallaud-
Belkacem au ministère des droits des femmes. Elle a rendu sa carte du PS en avril 2014, en rupture avec la politique du gouvernement. Avec Elliot Lepers et Arnauld Champremier-Trigano, ex-« dircom » de Jean-Luc Mélenchon, elle a aussi lancé un « comité d’organisation » pour promouvoir une primaire à gauche, avant la présidentielle de 2017.
Belkacem au ministère des droits des femmes. Elle a rendu sa carte du PS en avril 2014, en rupture avec la politique du gouvernement. Avec Elliot Lepers et Arnauld Champremier-Trigano, ex-« dircom » de Jean-Luc Mélenchon, elle a aussi lancé un « comité d’organisation » pour promouvoir une primaire à gauche, avant la présidentielle de 2017.
Epinglée sur Cologne
Début janvier, Caroline De Haas a dénoncé les « merdes racistes » qui ont lié les agressions de Cologne et l’arrivée des migrants en Allemagne. Une position qualifiée de « déni » par Elisabeth Badinter. « J’étais à la manifestation de soutien aux femmes de Cologne, pas Badinter », riposte Haas, qui s’en prend à « l’indignation sélective de ceux qui oublient les 235 viols par jour qui ont lieu en France ».
Journaliste au Monde
En savoir plus sur :http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2016/03/04/caroline-de-haas-la-pasionaria-qui-combat-la-loi-travail
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