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jeudi 25 avril 2024

Discours de Macron à la Sorbonne, révélations sur le contrat de concession de l’A69, 50 ans après la révolution des Œillets au Portugal… Au sommaire de Mediapart ce jeudi 25 avril 2024.

 

La lettre quotidienne
La lettre quotidienne
Jeudi 25 Avril 2024

À la une de Mediapart

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Dans un discours aux tonalités sombres prononcé à la Sorbonne, le président français a dramatisé le moment : « Notre Europe peut mourir. » Face aux guerres en cours et à la concurrence de la Chine et des États-Unis, il a plaidé pour « des changements de paradigme ».
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L’économiste Catherine Samary, membre d’Attac et du NPA, porte un regard critique sur les « visions » européennes proposées par Emmanuel Macron ou Raphaël Glucksmann. Mais elle conteste aussi la stratégie trop institutionnelle des Insoumis, et certains pans de leurs discours.
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La tête de liste du Parti socialiste et de Place publique a dévoilé mercredi les grandes lignes de son « Agenda 2030 » pour l’Union européenne. Une réponse ambitieuse au chaos guerrier et climatique, que la famille sociale-démocrate a jusque-là peiné à mettre en œuvre.
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Mediapart a consulté le contrat de concession accordé à Atosca pour l’autoroute contestée entre Toulouse et Castres. Résultat ? L’addition est encore plus salée qu’annoncée et l’État s’est employé à dissimuler un peu plus ses pratiques antérieures.
 
L’annonce par le groupe de pneumatiques auvergnat qu’il verserait désormais des « salaires décents » à ses salariés a suscité l’enthousiasme de Bruno Le Maire. Mais la mesure est tout sauf émancipatrice, car il s’agit plutôt d’une forme élargie de chantage à l’emploi.
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En France, les entreprises bénéficient de plus de 70 milliards d’euros d’exonérations de cotisations par an, dont 40 milliards sur les salaires proches du Smic. Une manne qui finance des effets pervers méconnus, que les économistes aimeraient interroger.
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Le politiste a été démis de ses fonctions au Conseil des sages de la laïcité à cause de ses critiques sur la loi de 2004 interdisant le voile à l’école. Il déplore cette décision qu’il attribue à « des idéologues, partisans d’une laïcité intransigeante ».
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Le campement d’étudiants de l’université Columbia, qui protestent contre la guerre menée par Israël à Gaza, a fait tache d’huile, touchant d’autres facs américaines. Une nouvelle fois, les élus républicains surfent sur l’idée d’universités hors de contrôle, en proie au wokisme.
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Avant même les 60 milliards de dollars d’aide débloqués in extremis la semaine passée, Washington avait offert une première heureuse surprise à Kyiv : des missiles longue portée ATAMCS, qui auraient déjà fait des dégâts considérables parmi les forces russes.
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Ville ouvrière qui a donné naissance à l’hymne du 25-Avril, le fief communiste symbole de la révolution des Œillets s’est transformé en enclave touristique pour la jet-set mondiale. En cause ? des velléités de touristification qui ont été lancées sous le régime dictatorial.
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L’historien Yves Léonard vient de publier une biographie du dictateur portugais Salazar, dont le régime a été renversé voici cinquante ans par la révolution des Œillets. Il revient sur les facteurs de longévité de son autoritarisme passéiste, qui n’a pas survécu aux guerres coloniales.
Dans le studio

Dans le Club  Les lecteurs et lectrices prennent la parole

Contre le musellement de voix engagées sur le conflit israélo-palestinien et face à la gravité des atteintes aux libertés publiques, un large collectif de personnalités, syndicats et d'associations (où l'on retrouve le Syndicat de la Magistrature, la LDH, le Gisti, la CGT ou encore le Planning familial) dénonce « une limitation inacceptable du pluralisme démocratique ».
Face aux attaques contre les libertés publiques, 150 écologistes dénoncent les « amalgames honteux et dangereux entre défense de la cause palestinienne et antisémitisme ». Dans un contexte plus large de silenciation et de criminalisation des voix qui soutiennent la cause du peuple palestinien ils appellent « à faire front et demandent aux responsables des partis et des syndicats l’organisation d’un meeting commun en défense des libertés publiques dans les plus brefs délais »
Peut-on encore aujourd’hui parler d’écologie pendant près de deux heures sans jamais prononcer une seule fois le mot « santé » ? Il semble que les têtes de listes aux prochaines élections européennes n’aient guère de difficulté à réaliser pareille prouesse - ce qu’ils et elles ont fait le 16 avril dernier. Le cadrage politique et médiatique n’est dès lors pas seulement inadapté, il devient redoutablement périlleux.
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25 Avril 1974 ! comme le jaillissement de l'espoir devenu réalité. Après 48 ans de dictature de Salazar puis de Caetano, enfin, enfin, au-delà de tous les schémas idéologiques, une partie de l'armée portugaise emmenée par des capitaines conscients et courageux renversait la dictature et mettait fin aux sales guerres coloniales. Ce fut la Révolution des œillets voilà 50 ans.
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Une dictature de plus de 40 ans, qui s’effondre grâce à ses militaires, presque sans effusion de sang: il y a de quoi surprendre. Pour les 50 ans du 25 avril 1974, le travail d'historien de Victor Pereira nous aide à mieux comprendre la Révolution des œillets, et vivre de l’intérieur ces années où le pouvoir populaire, grèves, usines, terres agricoles... se confronte aux décisions politiques.
Auteur il y a dix ans d’un excellent ouvrage sur l’émigration portugaise, Victor Pereira nous propose aujourd’hui une histoire de la Révolution des Oeillets dont le titre illustre ce qui s’est joué un temps sur les rives du Tage : « c’est le peuple qui commande ».
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C'est évident qu'une transformation révolutionnaire est incontournable pour rétablir pleinement la dignité et les droits fondamentaux de l'être humain dans le contexte actuel de l'Iran, où la condamnation à mort d'un chanteur n'est qu'un témoignage parmi d'autres de l'étendue de l'oppression.
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Une famille. N'importe laquelle. Ou pas. Une famille : celle dont on est issue, celle dont on a été privée, celle que l'on a choisie, et construite. Dans ce film puissant, Christine Angot continue encore et toujours sa démarche pour briser l'omerta sur l'inceste – pour elle, et pour tou·tes les autres. Et c'est bouleversant.
 
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