« Les Robinsons ont été les livres de mon enfance, et j’en ai gardé un impérissable souvenir. » Après avoir fait les mêmes lectures – le Robinson Crusoé de Defoe et Le Robinson suisse de Wyss –, on est fasciné par ce monde neuf qu’est l’île déserte, lieu à reconnaître, aménager, exploiter, défendre – puis à quitter, grandi, changé, pour regagner le continent.
Le premier essai de Verne sur ce thème aux variations infinies s’intitulait L’Oncle Robinson. Hetzel se montra sévère (mais juste) : l’auteur remisa son manuscrit, non sans en utiliser des éléments dans L’Île mystérieuse (1875). Il reviendra à trois reprises sur le sujet, avec les romans rassemblés dans le présent ouvrage.
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