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mercredi 29 juillet 2020

Jean-Marc Dupuis - Santé Nature Innovation - La pire année de l’histoire de l’humanité

La pire année de l’histoire de l’humanité

Chère lectrice, cher lecteur,
Eh non, selon les historiens, ce n’est PAS l’année 2020, malgré la Covid-19, le chômage de masse, l’extinction des espèces, les sauterelles et les mille fléaux qui s’abattent sur notre monde !!

Ce triste record reviendrait à l’année… 536 après Jésus-Christ. C’est en tout cas l’avis de l’historien Michael McCormick, spécialiste du Moyen-Âge à l’Université de Harvard.

La pire année de l’histoire de l’humanité fut l’année 536. Lisez ceci pour vous en convaincre

“L’année 536 fut le début de la pire époque pour être en vie”, estime-t-il.
Cette année commença par un brouillard inexplicable, d’une densité extraordinaire.
Il plongea l’Europe, le Moyen-Orient et une partie de l’Asie, dans l’obscurité 24 heures sur 24, pendant pratiquement deux ans. “Car le soleil donnait de la lumière sans éblouir, comme la lune, durant toute l’année”, écrivit l’historien byzantin Procope.
On suppose aujourd’hui qu’il s’agit de l’éruption de volcan en Islande, grâce à des relevés de poussières volcaniques réalisés sur des carottes glaciaires prélevées en Suisse, au Groenland et en Antarctique. [1]
La température du globe chuta de 1,5 à 2,5 °C, ce qui produisit la décennie la plus froide des 2300 dernières années. Les récoltes furent désastreuses et provoquèrent une famine dans toute l’Europe et jusqu’en Chine. Les chroniques irlandaises rapportent un “manque de pain qui dura de 536 à 539”.
La famine et le froid extrême provoquèrent un désastre humain de grande ampleur. En 541 se déclencha une épidémie de peste bubonique qui conduisit au décès de 100 millions de personnes supplémentaires et près de la moitié de la population de l’Empire Byzantin.
C’était l’époque de la dislocation finale de l’Empire romain, après la dernière tentative de réunification, menée par l’Empereur Justinien.
Pour les personnes qui vécurent ces événements tragiques, il devait être clair que la fin du monde était arrivée.

“Il était clair que la fin du monde était arrivée.”

Le Moyen-Âge commençait. Bientôt les cavaliers de Mahomet allait déferler sur l’Afrique du Nord, passer en Espagne et remonter jusqu’à Poitiers.
Les Vikings allaient arriver en Normandie, et les Huns ravager l’Europe.
Bref, il y avait de quoi trembler, à l’époque !
On raconte que les pauvres investisseurs qui crurent faire de bonnes affaires en achetant de l’immobilier au rabais à Rome, en attendant que “ça reparte après la crise”, se mordirent bien les doigts.
Les loyers et le prix des terrains ne cessèrent de diminuer pendant 800 ans, jusqu’au moment de la Renaissance !

Les villes reconverties en pâturages pour les vaches et les moutons

Quand, dans les années 1400, la reprise fut enfin là, les places jadis bouillonnantes d’activité dans le centre de Rome avaient été converties en pâturages.
L’herbe avait recouvert les pavés, des arbres avaient poussé dans les maisons. Les rares bâtiments qui tenaient encore debout étaient devenus des bergeries voire des poulaillers !

Vaches, moutons et chèvres se promenaient nonchalamment dans les ruines du “forum”, jadis l’équivalent de Times Square à New York, ou du quartier des Halles à Paris.
Comment comprendre ce qui nous arrive aujourd’hui ? Que va-t-il nous arriver ? La Covid, l’agressivité montante de la Chine, qui vient d’annexer Hong-Kong et s’apprête à gober Taïwan, l’endettement faramineux des Etats, la crise écologique… Que peut-il arriver dans les années et décennies qui viennent ?

L’ère de la facilité est terminée

Ce qui me paraît clair, c’est que l’ère de la facilité, de la consommation et de la dépendance est terminée.
Adieu les rêves de “lendemains qui chantent”. Seuls ceux qui, aujourd’hui, sont décidés à se retrousser les manches, en ne comptant que sur eux-mêmes, peuvent espérer s’en sortir dans les années qui viennent.
A mes enfants, j’essaye d’enseigner l’art de vivre sain, afin d’économiser sur l’énergie, la consommation, les médicaments.
Je leur montre l’importance de savoir jardiner, reconnaître les plantes, les arbres, les animaux, et en prendre soin.
Ils savent aujourd’hui reconnaître, avec une lampe de téléphone mobile, un œuf de poule fécondé, planter des pommes de terre, récolter des haricots, faire des conserves et des confitures.
Ils connaissent les plantes aromatiques et médicinales (ce sont souvent les mêmes), comment économiser l’eau, faire du compost, tailler des arbres fruitiers….
A mes lecteurs qui ne l’ont pas encore fait, je recommande de s’abonner à nos revues comme  Plantes & Bien-Être,  Le Bon Choix Santé, ou encore  Solution Naturopathie, pour se préparer, eux aussi, aux temps difficiles qui viennent.
A votre santé,

Jean-Marc Dupuis

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