Le 31 juillet 1914 Jaurès était assassiné au Café du Croissant
Funeste 31 juillet, il y a 106 ans. ILS ONT ASSASSINE JAURES ET LA PAIX
Voilà le discours que j'aurais fair ce matin a paris au café Croissant où fut assassiné Jaurés.
De Jaurès à Croizat
De Jaurès à Croizat
Deux patronymes chargés. Deux parcours parallèles. Le premier naît d’un peuple des argiles du Tarn en 1859, l’autre est fils d’une cité ouvrière du granit savoyard. L’un professe son antimilitarisme contre la « loi de trois ans » du service militaire en 1913, l’autre provoque les soldats à la désertion face à l’enrégimentement colonial. L’un s’oppose aux expéditions contre la rébellion du Rif en 1905, l’autre est sur les quais de Marseille en 1924 pour empêcher les soldats français d’écraser le même soulèvement. L’un est au Congrès du Globe en 1905 qui voit naître la SFIO, l’autre au Congrès de Tours de 1920 qui accouche du PCF. L’un ferraille contre le baron Reille de la compagnie des mines de Carmaux, l’autre contre les maîtres des forges de la sidérurgie lorraine. L’un anime la grève de Carmaux en 1892, l’autre celle de Marseille ou de Roubaix en 1934. L’un se bat pour la liberté syndicale en 1895, l’autre la fait reconnaître en 1936. L’un lutte pour la création des délégués du personnel, l’autre les fait exister légalement en 1937. L’un est élu par les mineurs du Tarn en 1893, l’autre par le petit peuple de Paris sous le Front Populaire. L’un fonde la verrerie ouvrière d’Albi et la première cave coopérative du Languedoc, l’autre donne à leurs ouvriers les conventions collectives. L’un fonde l’Humanité, l’autre la protège avec la sécurité sociale. L’un achève sa vie par ces mots : « Nous débarrasserons l’homme des plaies de l’avenir ». L’autre par ceux-ci : « En finir avec la souffrance, le rejet et l’exclusion, nous supprimerons le angoisses du lendemain »
MICHEL ETIEVENT
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Il y a 106 ans mourait Jean Jaurès sous les balles d'un exalté nationaliste.
Hommage à ce grand penseur de la République sociale qui devait à chacun donner "sa part de souveraineté".
Il nous a enseigné que la République n'est réellement la République que si elle est sociale ... 🌿
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire