HISTOIRE et MÉMOIRE

22 mai 1885.mort du Grand Victor Hugo. Le 26 mai 1885, son corps est conduit au Panthéon. Plus d’un million de personnes se sont déplacées pour lui rendre un dernier hommage, le cortège vers le Panthéon s’étire sur plusieurs kilomètres. V.Hugo croyait en dieu mais était anticlérical.
’Eglise catholique, principale force d’opposition au régime républicain, commence plusieurs mois avant la mort du poète une bataille politique sur ses funérailles.
Le testament du poète est parfaitement clair « Je donne cinquante mille francs aux pauvres. Je désire être porté au cimetière dans leur corbillard. Je refuse l’oraison de toutes les églises, je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en Dieu. »
Dès le 21 février, le cardinal Guibert, archevêque de Paris, propose d’accompagner religieusement "l’illustre malade... s’il avait le désir de voir un ministre de notre sainte religion". La famille répond qu’Hugo "a déclaré ces jours-ci encore qu’il ne voulait être assisté, pendant sa maladie, par aucun prêtre d’aucun culte".
Aussitôt, la presse cléricale tonne contre les républicains de "garde autour du lit de mort de Monsieur Victor Hugo, dans la crainte qu’au souvenir d’une foi ancienne il ne retrouvât la volonté d’exprimer publiquement un désir de retour à Dieu" (L’Univers). Depuis son échec dans la restauration de la monarchie, l’Eglise a besoin de sujets concrets sur lesquels déverser sa haine des nouvelles institutions républicaines, grâce auxquels maintenir en alerte ses fidèles.
Des républicains assument aussi un combat politique autour de ces funérailles "Si Victor Hugo était entré à Notre Dame, c’eût été pour le clergé ce que pour Louis XVI eût été la reprise de la Bastille"
’Eglise catholique, principale force d’opposition au régime républicain, commence plusieurs mois avant la mort du poète une bataille politique sur ses funérailles.
Le testament du poète est parfaitement clair « Je donne cinquante mille francs aux pauvres. Je désire être porté au cimetière dans leur corbillard. Je refuse l’oraison de toutes les églises, je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en Dieu. »
Dès le 21 février, le cardinal Guibert, archevêque de Paris, propose d’accompagner religieusement "l’illustre malade... s’il avait le désir de voir un ministre de notre sainte religion". La famille répond qu’Hugo "a déclaré ces jours-ci encore qu’il ne voulait être assisté, pendant sa maladie, par aucun prêtre d’aucun culte".
Aussitôt, la presse cléricale tonne contre les républicains de "garde autour du lit de mort de Monsieur Victor Hugo, dans la crainte qu’au souvenir d’une foi ancienne il ne retrouvât la volonté d’exprimer publiquement un désir de retour à Dieu" (L’Univers). Depuis son échec dans la restauration de la monarchie, l’Eglise a besoin de sujets concrets sur lesquels déverser sa haine des nouvelles institutions républicaines, grâce auxquels maintenir en alerte ses fidèles.
Des républicains assument aussi un combat politique autour de ces funérailles "Si Victor Hugo était entré à Notre Dame, c’eût été pour le clergé ce que pour Louis XVI eût été la reprise de la Bastille"
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