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samedi 2 mai 2020

Course au vaccin, état d’urgence sanitaire, la restauration inquiète, le documentaire culte «Maso et Miso...», au sommaire de Mediapart du 2 mai 2020




                                                            

samedi 2 mai 2020
À la une de Mediapart
Le gouvernement français n’a pour l'heure débloqué aucun budget spécifique pour soutenir la recherche d’un vaccin contre le Covid-19, selon nos informations. Si l’épidémie perdure, il est pourtant présenté comme un sésame à la sortie de crise. Et le risque est latent d’une guerre mondiale pour y avoir accès. « La France est à la pointe de la recherche vaccinale contre le coronavirus », cherche à nuancer le ministère de la santé.
Par Rouguyata Sall
Alors que l’accessibilité des futurs vaccins et traitements se pose déjà, Gaëlle Krikorian, de Médecins sans frontières, estime qu’« on donne des brevets avec une extrême facilité dans la plupart des pays » alors qu’il faudrait « partager la connaissance, le savoir, les données ».
Le projet de loi prolonge l’état d'urgence sanitaire de deux mois et accorde de nouveaux pouvoirs aux autorités. Elles pourront imposer des restrictions à l’accès aux commerces ou le port de masques dans les transports, limiter les zones de déplacement ou placer en isolement une personne contaminée arrivant en France. Le texte pose également les bases d’un fichier de suivi des personnes contaminées et de leurs contacts.
Le président de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) met en garde les autorités contre une pérennisation de l’état d’urgence sanitaire et s’oppose à l’application StopCovid. Entretien.
Moyens matériels colossaux, méthodes intrusives dans la vie privée d'un large cercle de personnes : l’information judiciaire visant des antinucléaires de Bure pour « association de malfaiteurs » fait un usage disproportionné de la force publique au regard des délits visés par l’enquête. Pourtant, leur combat contre l’enfouissement des déchets nucléaires contribue à améliorer la connaissance du public et interpelle la société.
Le 15 mars, tous les restaurants et cafés de France ont fermé. Ils ne rouvriront pas avant juin, au mieux. Malgré les aides de l’État, de très nombreux gérants craignent de mettre la clé sous la porte, avant ou après la reprise. Témoignages.
Par Rachida El Azzouzililia BlaiseNicolas ChevironAriane LavrilleuxJean-Pierre PerrinCôme BastinFrançois Hume-FERKATADJI et Olivia Macadré
Dans de nombreux pays, le mois du jeûne de ramadan, qui constitue un pilier de l’islam, est bouleversé par la pandémie de coronavirus. Du Maroc à l'Inde en passant par la Côte d’Ivoire, état des lieux. 
Invoquant un « mandat » reçu du peuple, le maréchal Haftar se déclare prêt à gouverner seul la Libye. Mais son « coup d’État », largement fictif, est surtout destiné à détourner l’attention de la défaite qu’il vient de subir dans son offensive contre le pouvoir de Tripoli.
Emmanuel Macron cajole les travailleurs qu’il n’a cessé de rabrouer jusque-là. Il veut retrouver « les 1er Mai joyeux, chamailleurs parfois », omettant les violences policières des derniers défilés.
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« Toute crise majeure est une chance. Parce qu’elle brise un continuum. Et qu’elle ouvre une lucarne dans le mur circulaire de nos habitus cimentés à la résignation et au déni. Une lucarne qui peut vite devenir fenêtre, puis portes sur un futur à désincarcérer. » Epilogue des « coronavigations » : la solution est sans miracle, c’est nous et notre politisation active.
 
Le Conseil d’Etat a habilement adapté sa « stratégie » de protection de l’exécutif en période de crise sanitaire : évitant désormais lorsque cela est possible les rejets « secs » des demandes en référé, il a prononcé contre l'Etat de fausses injonctions (masques pour les avocats) ou des injonctions superfétatoires (usage du vélo, demandes d’asile). Tout change, mais rien ne change.
 
Mais les voitures de police qui pimponnent. Mais les motos des voltigeurs qui débarquent. Mais Lallement qui fait sonner la troupe. C’est brigades contre brigades, braves contre BRAV, la distribution gratuite de denrées est interrompue. On nasse, on verbalise, pour manifestation non déclarée.
 
Alors que les pleins effets de la crise liée au Covid-19 restent à évaluer, le secteur culturel encourt un danger important. L'IETM s'associe à d'autres réseaux culturels européens pour lancer un appel aux gouvernements. Il devient nécessaire et vital de prendre des mesures permettant la viabilité du secteur culturel sur le long terme.
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