
Chère lectrice, cher lecteur,
Il y a cette phrase devenue culte, le buzz inattendu, la gloire sur un t-shirt: «Il faut agir aussi vite que possible, mais aussi lentement que nécessaire.» Dans le riche lexique que la pandémie nous a laissé, Alain Berset, c’est clair, a fait sa part.
Mais il a, évidemment, fait plus que cela. Ces trois derniers mois, le ministre de la Santé a affronté la tempête sept jours sur sept, tantôt cantonné à Berne, tantôt sillonnant le pays. Notre journaliste Michel Guillaume fait le grand récit de cette crise, en six dates clés, dans les pas du conseiller fédéral.
De la prise de conscience, le 25 février, qu’une crise majeure se préparait, au déconfinement partiel en cours, des petits bouts de l’histoire suisse se sont écrits, un obstacle après l’autre: coordination avec les pays voisins, instauration du droit d’urgence, mise à mal du fédéralisme, pression des lobbies, manque de matériel sanitaire.
Alain Berset est également un mari et le père de trois enfants. C’est aussi cet homme-là qui a traversé la crise: «Je vis avec le doute. C’est le moteur qui me fait avancer», dit-il. C’est moins vendeur sur un t-shirt, mais c’est très utile en pleine tempête.
Bonne lecture
– Xavier Filliez, rédacteur en chef adjoint
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