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jeudi 28 novembre 2019

La Tribune des Travailleurs - Le fil des informations - mercredi 27 novembre 2019


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Croatie : manifestation des enseignants en grève depuis un mois

25 novembre 2019 – Plus de 20 000 enseignants du primaire et du secondaire, en grève depuis un mois ont manifesté à Zagreb, capitale de la Croatie, à l’appel de plus de 50 syndicats pour demander une hausse de salaire et la revalorisation de leur profession. “Investissez dans nous, pas dans les tablettes (qui tombent en panne au bout d’un mois), “, titre le quotidien   Jutarnji List

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Agriculteurs sur leurs tracteurs aux entrées de Paris

27 novembre 2019 – A l’appel de la FNSEA et de Jeunes Agriculteurs, un millier d’agriculteurs sur leurs tracteurs convergent vers Paris pour bloquer les accès à la capitale. Ils protestent contre l’augmentation de leurs charges et le gel des prix de leurs production et sont excédés par les violences dont ils font l’objet et les remises en cause de leurs pratiques.

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Retraites : Le Premier ministre affirme sa détermination

26 novembre 2019 – Deux jours après avoir reçu syndicats et patronat, le premier ministre Édouard Philippe s’est exprimé, à huis-clos, devant les parlementaires de la majorité. Selon Le Figaro, il a affirmé : « Nous devons passer un message de grande détermination. Nous nous sommes engagés là-dessus ». Il a également précisé le calendrier des annonces : le 27, il dressera le bilan de ses consultations avec les syndicats. Le haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, doit ensuite intervenir autour du 10-12 décembre. « Puis, il m’appartiendra de donner les arbitrages avant la fin de l’année »a- t-il conclu.

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C’est dans la grève aujourd’hui que se préparent les perspectives de demain

Par Daniel Gluckstein —
À quelques jours du 5 décembre, l’inquiétude grandit dans les sphères politiques. Et si les manœuvres du gouvernement pour tenter de désamorcer la grève générale qui mûrit se transformaient en leur contraire ? Et si la colère accumulée de millions de travailleurs convergeait en un torrent que le pou- voir ne parvient plus à endiguer, transformant la crise sociale en crise politique, et même en crise de régime ? 
Macron et sa politique sont l’objet d’un rejet majoritaire. Mais s’il chutait, qui le remplacerait ? Et pour quelle politique? Quand cette question est posée, le spectre de Le Pen présidente est souvent brandi pour convaincre les travailleurs que garder Macron serait « moins pire ». Mais, depuis 2017, l’argument ne cesse de s’user. Combien de temps encore fonctionnera-t-il ? 
Rien d’étonnant, dans ce contexte, à voir fleurir les initia- tives visant à reconstruire une forme d’« union de la gauche ». Dernière en date : exprimant son soutien à « la mobilisation du 5 décembre », Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, annonce un meeting le 11 décembre auquel prendront part, à ses côtés, des dirigeants du Parti socialiste, de La France insoumise et des Verts. Le thème en est l’élaboration d’un « contre-projet » de réforme des retraites. Il s’agit, selon Roussel, de pouvoir dire : « Si demain nous sommes au gouvernement, voilà ce à quoi nous nous engageons. » 
Préoccupation légitime, sans doute… mais pour l’heure, c’est Macron qui occupe l’Élysée. Et c’est son projet qui menace nos retraites. Roussel en demande-t-il le retrait ? Est- il partisan de la grève pour l’imposer ? Dans la longue inter- view qu’il accorde à L’Humanité (25 novembre) pour présen- ter son projet, les mots « retrait » ou « abandon » et « grève » sont absents. La seule perspective immédiate semble être… de tenter de persuader Macron de changer sa politique : « Nous, PCF, mettons sur la table notre propre réforme des retraites et demandons au gouvernement de l’étudier (…). Nous deman- dons au Premier ministre d’organiser une conférence sociale salariale pour qu’à la date du 1er janvier le Smic augmente de 20%.» 
Sérieusement, qui peut croire que Macron et les capitalistes, dont il représente les intérêts, se laisseront ainsi convaincre ? 
Alors que des millions se préparent à la grève, le premier acte de tout changement futur n’est-il pas de tout mettre en œuvre maintenant pour le succès de la grève pour le retrait du plan Macron-Delevoye ? Quant à l’invitation faite aux dirigeants de la CFDT de s’exprimer au meeting du 11 décembre, elle sonnera curieusement aux oreilles des travailleurs, et particulièrement des militants du PCF, qui savent que le projet de la CFDT, c’est… la retraite par points, comme Macron. 
Répétons-le : il est légitime que des partis issus historiquement du mouvement ouvrier posent la question d’une perspective politique. Encore faudrait-il, pour qu’elle soit crédible, qu’elle soit cohérente avec l’aspiration de millions de travail- leurs et de jeunes à rompre, tout de suite, par et dans la grève, avec la politique de Macron et des capitalistes. 

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