Chère lectrice, cher lecteur,
La polémique enfle. En soutenant dans les colonnes du Tempsle mouvement Extinction Rebellion qui prône la désobéissance civile, une petite centaine d’académiciens, dont le Prix Nobel Jacques Dubochet, ont agacé dans la Berne fédérale.
Au centre droit de l’échiquier politique, nombreux sont ceux qui estiment que les scientifiques ont «franchi la ligne rouge en tombant dans l’activisme politique». Le plus sévère est Michaël Buffat, le vice-président du groupe UDC. «Les actions de désobéissance civile sont illégales et condamnables. Il est absurde que des professeurs payés par l’Etat les prônent alors que nous vivons dans un des rares pays qui connaissent la démocratie directe.»
D’autres voix vont dans le même sens, y compris – et de manière plus surprenante – chez les Vert’libéraux. Un scientifique devrait-il s’abstenir d’entrer dans l’arène politique, surtout lorsqu’il cite son employeur? La question divise.
– Michel Guillaume, Correspondant au Palais fédéral
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