Chère lectrice, cher lecteur,
Ils étaient 13 000 à défiler à Lausanne en faveur d’actions rapides et importantes pour le climat. Dans la capitale vaudoise, la jeunesse s’est fortement mobilisée. Et c’est au rythme d’une «fanfare pour le climat» que les manifestants lausannois ont démarré leur marche pour réclamer des changements concrets.
Céline Zünd a suivi la manifestation et elle revient sur l’histoire d’un mouvement qui est en train de devenir celui d’une génération. Greta Thunberg avait commencé à manifester seule en août dernier. Peu à peu, la mobilisation en Suisse et dans le monde a fait boule de neige. A chaque étape, elle rassemble davantage.
Et l’un des effets les plus marquants du mouvement, constate notre journaliste, est d’avoir imposé le thème de la crise climatique dans le débat public à une très large échelle. Le regard neuf de ces jeunes militants permet aussi de donner une nouvelle intensité à un discours qui avait perdu de son impact à force d’être ignoré. Comme le remarquait Jacques Dubochet, qui défilait vendredi: «Einstein disait: les opposants, je ne peux pas les convaincre, alors j’attends qu’ils meurent. Pour le coup, dit le Prix Nobel vaudois, les jeunes ont l’avantage.»
– Eléonore Sulser, rédactrice en chef adjointe
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