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dimanche 8 avril 2018

La Tribune des Travailleurs - Le fil des informations - dimanche 8 avril 2018


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                                 La Tribune des travailleurs

8 avril – URGENT – Un rassemblement est convoqué ce dimanche 8 avril à 16 heures place de la République contre l’emprisonnement de Lula et son droit d’être candidat à la présidentielle. Le POID y prend part.


BRÉSIL Bas les pattes devant Lula !

Lula PT manifestation

logo POID faidherbe
(Communiqué du 5 avril 2018) Le Parti ouvrier indépendant démocratique (POID) partage l’indignation de millions de travailleurs, paysans et jeunes du Brésil à l’annonce par la Cour suprême, mercredi 4 avril, du rejet de la demande d’Habeas Corpus par les avocats de Luiz Inacio Lula da Silva, candidat du Parti des travailleurs du Brésil (PT) à la prochaine élection présidentielle.
Le POID joint sa voix à celles de nombreuses organisations ouvrières et démocratiques du Brésil et du monde entier : Lula, condamné sans preuve, ne doit pas être jeté en prison ! Lula doit avoir le droit de présenter sa candidature au nom du PT à l’élection présidentielle !
Le POID constate :
  • que cette attaque s’inscrit dans la vague de terreur contre les militants du mouvement ouvrier et démocratique, et notamment après le lâche assassinat de la conseillère municipale de Rio, Marielle Franco ;
  • que la veille de la décision de la cour suprême, le général Eduardo Villas-Boas, chef de l’armée brésilienne, a proféré des menaces rappelant les pires heures de la dictature militaire (1964-1985) ;
  • que ce sont les institutions héritées de la dictature militaire qui sont utilisées aujourd’hui contre Lula et le PT ;
  • que ce coup de force contre la démocratie s’inscrit dans la continuité du putsch qui, en mai 2016, a destitué la présidente Dilma Rousseff et porté au pouvoir Michel Temer, ancien informateur de la CIA.
Le POID constate que ce coup porté à la démocratie et au mouvement ouvrier s’inscrit dans une offensive généralisée contre les nations, les peuples et les travailleurs du continent américain, sous l’égide de l’administration Trump, allant des menaces d’intervention militaire au Venezuela à l’occupation d’Haïti, en passant par la politique du gouvernement Macri en Argentine.
C’est au peuple brésilien, et à lui seul, de décider de son avenir !
C’est au peuple brésilien et à lui seul de se prononcer à l’occasion des élections à venir !
C’est le devoir de toute organisation ouvrière et démocratique dans le monde de dire aujourd’hui :
  • Bas les pattes devant Lula !
  • Annulation de toutes les poursuites judiciaires !
  • Pour le droit de Lula à représenter le PT à l’élection présidentielle !
Les secrétaires nationaux
Paris, le 5 avril 2018



8 avril 2018 – Face à la grève des cheminots, le Premier ministre confirme dans une interview au Parisience qu’est la concertation organisée par le gouvernement : « Dès le 26 février, lors de ma première déclaration sur la SNCF, j’ai dit qu’il y avait des sujets qui n’étaient pas négociables : l’ouverture à la concurrence, la réorganisation de l’entreprise et la fin du recrutement au statut. Nous n’y reviendrons pas, ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas ouvert aux discussions pour parler des modalités ».


7 avril 2018 – Lula est jeté en prison. Après avoir été empêché une première fois par les militants de quitter le siège du syndicat des métallurgistes de Sao Bernardo do Campo, dans la banlieue de Sao Paulo, capitale économique du Brésil, le candidat du Parti des travailleurs du Brésil (PT) à l’élection présidentielle d’octobre est finalement transporté par hélicoptère sur le toit du siège de la police fédérale. Auparavant, Lula a déclaré qu’il allait se « conformer au mandat de dépôt ». Mais, a-t-il lancé, « je suis un citoyen outré […], je ne pardonne pas que l’on dise au pays que je suis un voleur ». Il a ajouté que s’il ne pouvait se présenter à l’élection, alors le « coup d’État » contre Dilma Rousseff qui lui avait succédé à la présidence avant d’être destituée, aura été mené à son terme.


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