30.avril.2018 //
Les Démocrates de la CIA, par Patrick Martin
e point des vue des trotskistes américains…
Source : World Socialist Web Site, Patrick Martin, 07-03-2018
Introduction
Un nombre très important d’anciens agents du renseignement ou d’agents opérationnels militaires de la CIA, du Pentagone, du National Security Council et du Département d’État visent une nomination comme candidats démocrates au Congrès lors des élections à mi-mandat de 2018. L’afflux potentiel de personnel militaire et du renseignement militaire dans la législature n’a pas de précédent dans l’histoire politique américaine.
Si les démocrates obtiennent une majorité à la Chambre des Représentants le 6 novembre, comme largement prévisible, les candidats provenant de l’appareil militaire et du renseignement militaire atteindront jusqu’à la moitié des nouveaux membres démocrates du Congrès. Ils détiendront l’équilibre du pouvoir dans la chambre basse du Congrès.
Des forces antagonistes sont à l’œuvre. Les dirigeants du parti démocrate recrutent activement des candidats avec un passé militaire ou dans le renseignement pour des sièges en compétition, là où il y a des chances de sortir un Républicain en place ou de prendre un siège vacant, souvent en préparant le terrain pour le recrutement d’une « star » prisée.
Le cas d’Elissa Slotkin en est un exemple : il s’agit d’une ancienne agente de la CIA avec trois missions en Irak ; elle a travaillé comme directrice pour l’Irak au sein du National Security Council [Conseil de la Sécurité national, NdT] sous l’administration Obama et en tant que conseillère supérieure de John Negroponte, le premier directeur du renseignement national. Après son implication importante dans les crimes de guerre américains en Irak, Slotkin est arrivée au Pentagone où, comme principale assistante au secrétaire de la défense pour les affaires de sécurité internationale, ses domaines de responsabilité ont compris la guerre par les drones, la “défense du territoire” et la guerre cybernétique.
Le Comité de Campagne Démocrate pour le Congrès [NdT : DCCC – Democratic Congressional Campaign Committee ] a désigné Slotkin parmi ses candidats préférés, au cœur de son initiative « Du Rouge au bleu », visant les sièges républicains les plus faciles à reprendre – dans le cas présent le huitième district du Michigan, qui comprend les zones de Lansing et Brighton. Le siège au Congrès pour ce district est actuellement occupé par le républicain Mike Bishop, pour son deuxième mandat consécutif.
Les dirigeants démocrates promeuvent des agents de la CIA et des vétérans des guerres en Irak et en Afghanistan. Dans le même temps, on voit ces derniers se tourner vers le parti démocrate. Le nombre d’anciens espions et d’anciens soldats essayant de se présenter sous les couleurs du parti démocrate est largement supérieur à ceux qui visent l’investiture sous bannière républicaine. Ils sont en fait tellement nombreux qu’on pourrait qualifier un certain sous-ensemble des primaires démocrates « d’espion contre espion », avec un clin d’œil à Mad Magazine [NdT : un magazine satirique américain destiné à un jeune public].
Le vingt-troisième district du Texas, qui intègre un vaste territoire frontalier du Mexique le long du Rio Grande, présente une compétition entre Gina Ortiz Jones, officier de renseignement pour l’Air Force en Irak devenue par la suite conseillère aux interventions américaines au Sud-Soudan et en Libye, face à Jay Hhulinks. Le site internet de ce dernier le présente comme ex adjoint à la sécurité nationale à Capitol Hill et comme Procureur fédéral, donc le père et la mère ont tous deux mené leur carrière comme agents de la CIA sous couverture. Le représentant du Congrès en place pour ce district, un républicain nommé Will Hurd, est lui-même un ancien agent de la CIA, si bien que chaque électeur de ce district sera contraint de porter son choix sur l’un ou l’autre des candidats loyaux à l’agence de renseignements, aussi bien lors des primaires démocrates que lors de l’élection finale.
L’émission « État de l’Union » de CNN du 4 mars [2018] présentait le profil de Jones comme l’une des nombreuses femmes candidates à la nomination aux primaires démocrates de mardi au Texas. La chaîne de télévision la qualifiait discrètement de « fonctionnaire de carrière ». Mais le site de campagne de Jones met très en avant son rôle d’espionne, déclarant que dès l’obtention de son diplôme universitaire, « Gina a rejoint l’US Air Force comme agente de renseignement, d’où elle a été envoyée en Irak et a rejoint l’armée dans le cadre du programme “Ne demandez pas, ne mentionnez pas” » [NdT : « Don’t Ask, Don’t Tel »’], (cette dernière phrase révélant à ceux que cela intéresserait que Jones est lesbienne).
S’il l’on en croit sa biographie de campagne, Ortiz Jones fut ensuite en poste en tant que « conseillère en chef pour l’application du droit du commerce », un poste créé par le président Obama en 2012. On allait par la suite lui proposer le poste de directrice des investissements auprès du bureau du représentant américain au commerce, où elle a eu en charge le portefeuille des investissements à l’étranger, devant veiller à ce qu’ils ne créent pas de risques envers la sécurité nationale. Avec ces antécédents, si elle devait échouer à ces élections, elle pourrait certainement rejoindre l’administration Trump dans ses initiatives de guerre commerciale.
Comment nous avons préparé le présent article
La chambre des représentants est actuellement sous contrôle républicain, avec une majorité de 238, contre 193 démocrates. Quatre sièges sont vacants, dont l’un était détenu par un démocrate. Pour arriver à une majorité de 218 sièges, les démocrates doivent faire basculer 24 sièges vers leur camp lors des prochaines élections.
La DCCC a sélectionné 102 sièges comme prioritaires ou valant la peine d’être disputés, parmi lesquels 22 sièges où les titulaires actuellement en poste ne se représentent pas (cinq démocrates et 17 républicains), et 80 sièges où les occupants républicains pourraient perdre leur place, si les sondages prévoyant une vague démocrate en novembre s’avéraient exacts.
Le World Socialist Web Site a vérifié les dossiers soumis à la commission électorale fédérale par les 102 candidats démocrates dans ces 102 districts en compétition, en examinant de plus près ceux de ces candidats qui, au 31 décembre 2017, avaient déclaré à la commission avoir levé plus de 100 000 $ pour leur campagne, ce qui leur donne le trésor de guerre nécessaire à mener une campagne de primaires performante. Il y avait aussi quelques candidats qui présentaient une caisse de campagne inférieure à ce montant, mais sans opposition pour les primaires, ou pour lesquels l’opposant s’est retiré en dernière minute, ou encore des candidats très connus ayant présenté leur dossier plus tardivement. Ils ont aussi été ajoutés.
Le nombre total de ces candidats à la nomination démocrate est de 221, pour les 102 districts en question. Chaque candidat dispose d’un site internet qui détaille sa biographie ; nous les avons toutes examinées pour créer le présent article. Chose remarquable pour tous ces candidats, ni ceux avec un passé dans l’appareil militaro-renseignement, ni les civils ayant travaillé pour le département d’état, le pentagone ou le conseil de sécurité nationale ne cherchent à dissimuler ces engagements, en particulier ceux qui ont participé aux guerres en Irak et en Afghanistan. Ils considèrent manifestement comme autant d’atouts sur leur CV le fait d’avoir travaillé comme agent de la CIA à Bagdad, comme assassin au service des opérations spéciales de l’armée en Afghanistan, ou encore comme planificateur d’action militaire par des missiles drones au sein de la Maison-blanche ou du Pentagone ; certainement pas comme des choses à cacher.
Un quart des candidats au primaires démocrates dans les districts en question ont un passé dans les renseignements militaire, au département d’État, ou à la NSC [NdT: conseil national de sécurité]. Il s’agit, de loin, de la sous-catégorie la plus représentée parmi les candidats démocrates. Les agents de la sécurité nationale (57) constituent à eux seuls un groupe plus étendu que les fonctionnaires d’État ou locaux (45), que les avocats (35), que les dirigeants d’entreprises, hommes d’affaires et personnes fortunées (30) et que les autres professionnels (19) au sein des candidats aux nominations démocrates pour les élections du Congrès.
Sur les 102 élections primaires qui vont se tenir pour désigner un candidat démocrate dans ces districts à haut potentiel, 44 présentent des candidats avec un passé de renseignement militaire ou au département d’État, dont 11 districts présentant 2 candidats partageant cette caractéristique, et un district qui en présente trois. Dans la plupart des primaires à venir, les candidats ayant ces origines semblent bien partis pour remporter la nomination démocrate, et, si les démocrates remportent les élections face aux républicains, entreraient donc au Congrès comme nouveaux membres de la Chambre des Représentants.
On constate des disparités régionales. Dans le nord-est, sur les 31 sièges visés par les démocrates, 21 ont des candidats avec un profil militaire ou du renseignement. C’est cette zone, et non pas le sud ou le Midwest, qui présente le plus grand nombre de candidats de cette catégorie à la nomination démocrate.
Dans l’ouest, seuls 7 candidats sur les 23 sièges ciblés ont un profil militaro-renseignement, alors que pour une demi-douzaine de sièges les candidats favoris sont des millionnaires qui financent eux-mêmes leur campagne, pour la plupart en provenance de sociétés informatiques. On a assisté à une vague de départs au seins des républicains en Californie, et des personnes fortunées enchérissent pour les remplacer.
Les candidats disposant d’un profil militaro-renseignement voient leur candidature soutenue de manière disproportionnée par l’appareil du parti, qui les amène à se présenter dans les districts où ils ont le plus de chance de s’imposer. Sur les 22 districts marqués par le parti comme les plus importants dans la vague « du rouge au bleu », 10 des candidats ont un profil militaro-renseignement, soit presque la moitié. Dans certains cas, les candidats au profil militaire ou du renseignement ont amassé des caisses de campagne colossales, qui dans les faits disqualifient leurs rivaux potentiels, ce qui est une indication que les intérêts financiers sous-jacents du parti démocrate ont choisi de leur attribuer leur soutien.
Des conclusions politiques
L’hostilité envers l’administration Trump va croissant, mais dans le corset politique du système bipartite, cette hostilité reste privée d’une réelle porte de sortie. En novembre 2016, confrontés au dilemme de devoir choisir entre deux figures de la classe dirigeante aussi repoussants l’un que l’autre – Hillary Clinton, larbin de longue date de Wall Street et du Pentagone, et Donald Trump, milliardaire corrompu en provenance des bas-fonds financiers de la corruption immobilière et des jeux de hasard – des millions d’électeurs ont refusé d’aller voter. Mais la déception et la colère face aux politiques corrompues et orientées à droite de l’administration Obama ont amené un nombre suffisant de travailleurs à accorder leur vote à Trump, en particulier dans les états industriels dévastés tels que le Wisconsin, le Michigan, l’Ohio, la Pennsylvanie et la Virginie occidentale, si bien qu’il a pu dégager une majorité au collège électoral, en dépit de la défection du vote populaire.
Les élections 2018 pourraient constituer le théâtre d’un processus similaire, mais dans l’autre sens. Furieux des baisses de taxes accordées aux riches et aux grosses sociétés, de l’éviscération des programmes sociaux comme le Medicaid et les timbres alimentaires, des attaques contre les immigrés et plus largement contre les droits démocratiques, et face aux menaces de Trump de violence militaire et même de guerre nucléaire, des millions de travailleurs, iront à reculons dans les bureaux de vote donner leur voix à « l’opposition » officielle, au parti démocrate, qui dans les faits ne s’oppose pas du tout à Trump.
Il n’est pas du tout écrit d’avance que les démocrates prendront le contrôle de la Chambre des Représentants aux élections de mi-mandat du 6 novembre 2018. Quoi qu’il en soit, les détails présentés dans le présent article démontrent qu’une victoire du parti démocrate ne constituerait en rien une bascule à gauche des politiques capitalistes.
D’une certaine manière, c’est une police d’assurance pour les élites américaines au pouvoir que le parti démocrate présente autant de candidats de l’armée ou du renseignement dans les districts les plus emblématiques. Dans l’hypothèse d’une bascule électorale importante en faveur des démocrates, la Chambre des Représentants verra arriver un flux de nouveaux membres en provenance de l’appareil de sécurité nationale, autant de serviteurs loyaux de l’impérialisme américain.
Incidemment, il est à noter qu’il n’y aurait nul flux comparable de sympathisants de Bernie Sanders ou d’autres candidats orientés à « gauche », dans l’hypothèse d’une bascule démocrate. Seuls cinq des 221 candidats examinés dans cette étude ont des liens avec Sanders, ou se sont auto-qualifiés de « progressistes ». Aucun n’est en position de remporter la primaire, et encore moins l’élection qui suivra.
Quand la poussière retombera, après le 6 novembre 2018, il fait bien peu de doute que les anciens agents de la CIA seront plus nombreux dans le caucus démocrate de la Chambre des Représentants que les anciens activistes de Sanders. Ce sont les agents militaro-renseignement qui constituent la colonne vertébrale du parti démocrate, pas le groupe « Notre Révolution » fondé par Sanders. C’est un verdict accablant pour les affirmations sénateur du Vermont, soutenu par divers groupes de pseudo-gauche, selon lesquelles le parti démocrate est réformable, et qu’on peut l’orienter à gauche.
La mise en avant des agents de sécurité nationale au sein des primaires démocrates éclaire d’un jour nouveau la nature de l’administration Obama. Loin de représenter une résurgence du réformisme libéral, comme le disaient les défenseurs des démocrates – parmi lesquels l’organisation internationale socialiste – au moment de son élection, les huit années passées par Obama à la Maison-Blanche ont vu une ascendance de l’appareil militaire et du renseignement au sein du parti démocrate.
Cela s’illustre par les rôles qu’ont pris ses plus haut collaborateurs après coup. Parmi les anciens hauts responsable qui concourent à présent dans les primaires démocrates pour obtenir un siège à la Chambre des Représentants, 16 ont servi au département d’éEat, au pentagone, au département de sécurité intérieure ou au conseil de sécurité nationale, alors que seulement cinq ont servi dans des agences domestiques. L’une d’entre eux, Haley Stevens, était cheffe de cabinet du groupe de travail pour l’industrie automobile d’Obama, qui a imposé des baisses de salaire de 50 % aux travailleurs recrutés dans le secteur automobile. Parmi ces cinq, seule Stevens est considérée comme gagnante potentielle des primaires.
Le parti démocrate a toujours été un parti de la classe capitaliste américaine, et cela signifie que depuis l’aube du XXème siècle, c’est un parti d’impérialisme et de guerre impérialiste, quels qu’en soient les bruits de « paix » occasionnellement émis par ses candidats pour tâcher de jouer la récupération des sentiments pacifistes du peuple américain.
Depuis plus d’un siècle, l’une des tâches politiques majeures du mouvement marxiste aux Etats-Unis a été le combat contre les illusions du parti démocrate, surtout celles engendrées par ses brèves périodes de politiques réformistes, sous le président Franklin Roosevelt dans les années 30, et de nouveau dans les années Kennedy-Johnson dans les années 60. La lutte contre le parti démocrate, et contre les républicains, reste le point central dans la tâche d’établir l’indépendance politique de la classe laborieuse.
Mais la campagne de 2018 constitue quelque chose de qualitativement différent. Aucun parti n’offre de proposition crédible ni de réforme sociale significative. Chacun des deux partis ne propose que des initiatives de droite, mélangées à du militarisme, tout en essayant de fracturer la classe laborieuse par critère de race, de genre ou d’origine nationale.
La campagne se déroule après plus d’une année de concentration démocrate sur la campagne anti-russe, une histoire racontant que la victoire de Trump lors de l’élection présidentielle était le résultat d’ingérences russes et que Trump constitue, en pratique, un larbin des russes à la Maison Blanche.
Aucune ombre d’une preuve n’a été avancée, que ce soit d’ingérence russe, ou de collusion avec la Russie de la part de la campagne de Trump. Rien n’indique non plus que le moindre élément de tricherie électorale significative ait eu lieu au cours du vote ou de son décompte par les gouvernements locaux ou fédéral.
Mais le parti démocrate a délibérément cherché à attiser les sentiments les plus à droite, les plus maccarthystes, et les plus chauvins. Il dénonce Trump, non pas pour ses politiques de droite, ni ses provocations contre les immigrés, ni parce qu’il fraye avec des fascistes et suprémacistes blancs, ni encore pour ses filons de baisses d’impôts en faveur des plus fortunés, mais parce qu’il n’a soi-disant pas assez montré son engagement à se mesurer militairement à la Russie dans le Moyen Orient, en Asie Centrale, en Europe de l’Est et dans les Pays Baltes.
Clinton a concouru en 2016 comme candidate préférée de l’appareil militaire et du renseignement, rassemblant des centaines de soutiens de généraux, d’amiraux et de maître-espions à la retraite, et en critiquant Trump comme inapte aux fonctions de commandant en chef.
Cette orientation politique s’est encore développée et approfondie en 2018. Le parti démocrate se présente aux élections du Congrès non seulement comme le parti qui a une ligne plus dure contre la Russie, mais également comme le parti qui choisit ses candidats et représentants parmi ceux qui ont été directement responsables de la montée de la guerre, ouverte ou clandestine, au nom de l’impérialisme américain. Il essaye de n’être pas seulement le parti en faveur du Pentagone et de la CIA, mais directement le parti du Pentagone et de la CIA.
Il ne s’agit pas seulement du résultat d’une psychologie politique ou même la résultante de plans de carrières des plus hauts placés dans le parti démocrate. Il s’agit d’une caractère social et de classe. Le parti démocrate a depuis longtemps abandonné un rôle même minime de promesse de réformes sociales dans l’intérêt des travailleurs dans leur ensemble, au bénéfice de la promotion de privilèges pour des parties de la classe moyenne supérieure, alloués sur la base de politiques identitaires.
Le parti démocrate propose une certaine redistribution des richesses et du pouvoir au sein de la couche la plus privilégiée de la population, laissant la structure sociale fondamentalement inchangée, avec une société divisée entre les super-riches tout en haut, une classe moyenne supérieure, dix pour cents ou moins, et la vaste majorité restante des travailleurs, dont les conditions de vie continuent de se dégrader, alors que depuis bientôt six ans l’économie « se remet » du crash de Wall Street de 2008.
La classe moyenne supérieure qui constitue la base « massive » du parti démocrate s’est réorientée massivement vers la droite au cours des quarante dernières années, s’enrichissant de la hausse des marchés financiers, consciemment hostile à la classe laborieuse, et partisane enthousiaste de l’appareil militaire et du renseignement qui, en analyse finale, préserve sa propre position sociale contre les menaces potentielles, qu’elles soient nationales ou étrangères. Il s’agit d’une évolution sociale qui trouve à présent son expression à la surface des politiques capitalistes, où l’on assiste à la montée de la « faction » militaro-renseignement jusqu’à la direction du parti démocrate.
Source : World Socialist Web Site, Patrick Martin, 07-03-2018 (voir la liste des personnes sur l’article originel)
Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.
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Kiwixar // 30.04.2018 à 10h11
“En novembre 2016, confrontés au dilemme de devoir choisir entre deux figures de la classe dirigeante aussi repoussants l’un que l’autre”
Il y avait d’autres candidats que Trump et Hillary. Les Zuniens devraient se désembrigader du vote blanc bonnet / bonnet blanc “imposé” par les médias. L’Europe a montré (FI, M5S et même Syriza) que des partis autres que les 2 dinosaures obligatoires pouvaient rapidement accéder au pouvoir, ou pas loin.