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SNCF : C'est plus possible ! #cdanslair 26.12.2017
Ajoutée le 26 déc. 2017
Cette année, le week-end de Noël coïncidait avec le début des vacances scolaires, et 1,7 millions de voyageurs sont passés par les gares SNCF. L’affluence a été telle que dans certaines gares comme Bercy, les quais n’étaient pas accessibles, les clients n’arrivaient pas à atteindre les caisses pour prendre des billets, et s’ils arrivaient à monter à bord d’un train, certains faisaient le trajet debout. De nombreux témoignages rapportent que des trains n’étaient pas affichés en gare, que certains sont partis 20 minutes en avance et accusent la SNCF d’avoir vendu plus de billets qu’il n’y avaient de places dans les wagons.Selon l’entreprise ferroviaire, il s’agit de problèmes habituels pour le weekend de Noël, bien qu’elle admette que cette année, il y avait eu un « pic de fréquentation historique ». Malgré les nombreuses plaintes, la SNCF a assuré que «la très grande majorité des 1,7 million de voyageurs transportés ce week-end n’ont connu aucune difficulté sur leur trajet » et a nié les accusations de surréservations. Ces explications ont du mal à atteindre des voyageurs excédés qui ne pardonnent plus rien à la SNCF. Déjà début décembre, un bug informatique avait fortement perturbé le réseau ferroviaire de la gare Montparnasse pendant toute une journée. Fin août c’était un défaut dans les travaux des Lignes à Grande Vitesse qui avait gravement brouillé le trafic dans cette même gare pendant trois jours.Si les retards et problèmes de trafics des grandes gares et des TGV sont souvent pointés du doigt, les TER régionaux sont eux aussi critiqués pour retards fréquents. En 2016, la ponctualité des TER s’est dégradée : près de 11% des trains ne sont pas arrivés à l’heure d’après un rapport de l’UFC que choisir. Selon l’AQST (l’Autorité de la qualité de service dans les transports), avec 89,4% de trains à l’heure en 2014, en terme de ponctualité des réseaux ferroviaires, la France est mauvaise élève et se situe derrière l’Allemagne, l’Espagne, l’Autriche ou encore la Suisse.En parallèle de ces incidents, la dette de SNCF Réseau monte aujourd’hui à 44,9 milliards d’euros. Un déficit en partie creusé par le régime spécial des cheminots, qui leur permet aujourd’hui de partir à la retraite à 57 ans, voire 52 ans pour le personnel roulant. Emmanuel Macron a proposé à l’entreprise d’effacer sa dette, en échange de l’arrêt de ce système particulier.Pourquoi les Français détestent la SNCF ? Quelles sont les raisons de tous ces retards de trains ? D’où vient ce régime de retraite spécifique aux cheminots ?Invités :- Pascal PERRI, économiste et géographe - Auteur de « SNCF, un scandale français »- Gérard FELDZER, consultant transports, fondateur de CARWATT- Sophie FAY, chef du service Economie à L’Obs - Jean-Claude DELARUE, président de la Fédération des usagers des transports et des services publicsRetrouvez-nous sur : | Notre site :http://www.france5.fr/emissions/c-dan...| Facebook : https://www.facebook.com/Cdanslair| Twitter : https://twitter.com/CdanslairPas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air. Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Bruce Toussaint prend le relais le vendredi et le samedi.Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30Format : 65 minutesPrésentation : Bruce Toussaint, Caroline Roux et Axel TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques WehrlinProduction : France Télévisions/Maximal Productions




















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