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mardi 12 décembre 2017

Dans la presse étrangère - mardi 12 décembre 2017

Dans la presse étrangère

Les Vénézuéliens, entre crise politique et exode

Le président vénézuélien Nicola Maduro veut empêcher les partis de l’opposition de participer à la présidentielle de 2018.
Le président vénézuélien Nicola Maduro veut empêcher les partis de l’opposition de participer à la présidentielle de 2018. ARIANA CUBILLOS / AP
La victoire des candidats chavistes lors des élections locales au Venezuela, dimanche, dégage un peu plus la voie au président Nicolas Maduro pour le scrutin présidentiel de 2018, malgré une participation de seulement 47 %. En l’absence d’opposition – les trois principaux partis avaient boycotté le vote – le parti au pouvoir, le PSUV, a remporté 308 mairies sur 330, dont les principales grandes villes du pays. Un désastre pour l’opposition, selon Reuters, qui estime qu’elle n’est pas parvenue à délégitimer la « dictature de Maduro » et a perdu des bastions. La coalition apparaît en outre de plus en plus divisée et affaiblie.
Mais la situation pourrait empirer pour les adversaires du président vénézuélien. Dans la foulée du vote de dimanche, M. Maduro a annoncé que « les partis n’ayant pas participé à ce scrutin et ayant appelé au boycott des élections ne pourront pas participer à d’autres élections ». Si les trois principaux partis de la coalition d’opposition sont effectivement écartés de la présidentielle, qui pourrait se tenir en début d’année prochaine, « cette élection deviendrait alors une simple formalité pour le maintien au pouvoir du chavisme », écrit le quotidien espagnol El Pais ; une perspective qui « dessine un horizon totalitaire ». Lundi, le département d’Etat américain a estimé que cette décision de Maduro« est une nouvelle mesure extrême pour fermer l’espace démocratique au Venezuela et consolider le pouvoir de sa dictature autoritaire ».
Dans ce contexte, un reportage du New York Times – à lire indifféremment en anglais ou en espagnol – rappelle les effets dévastateurs de la politique de Maduro sur le pays et la vie quotidienne de ses habitants. Alors que le Venezuela est fragilisé par la chute des cours du pétrole qui le prive de liquidités et par une hyperinflation évaluée à plus de 2 300 % en 2018 par le FMI, des milliers de Vénézuéliens choisissent le chemin de l’exil. Confrontés à une pénurie alimentaire et un système de santé en péril, même les plus âgés se résolvent à quitter leur pays, raconte le quotidien américain.
Le retour redouté des djihadistes africains dans leur pays. A l’occasion d’une rencontre sur la lutte contre le terrorisme dimanche à Oran, Smail Chergui, le commissaire de l’Union Africaine pour la paix et la sécurité, a estimé à 6 000 le nombre de djihadistes africains parmi les quelque 30 000 étrangers ayant rejoint l’organisation Etat islamique au Moyen-Orient, rapporte Jeune Afrique.
La mascotte des JO de 2020 choisie par les écoliers japonais. Ils ont le choix entre trois types de personnages tirés de l’univers nippon des bandes dessinées et des contes de fées traditionnels : plusieurs milliers d’écoliers votent depuis lundi pour désigner la mascotte des Jeux olympiques de Tokyo, une première selon leJapan TimesLeur décision sera connue le 28 février.
Les Saoudiens vont renouer avec le cinéma. Le ministre de la culture d’Arabie saoudite a annoncé lundi la réouverture des salles de cinéma à partir de début 2018, fait savoir Arab News. L’interdiction de ces lieux de divertissement, qualifiés de « dépravation » par les religieux ultra-conservateurs, était en vigueur depuis plus de 35 ans. Parallèlement à une reprise en mains politique, commencée ces derniers mois, le prince héritier a lancé des réformes sociétales.

SourceLe Monde.fr - 

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