Dans la presse étrangère |
Le retour de Hariri au Liban, un revers pour l’Arabie saoudite |
La foule s’est rassemblée devant la résidence du premier ministre Saad Hariri, mercredi au lendemain de son retour au Liban. BILALA HUSSEIN / AP
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L’ensemble des responsables politiques libanais ont salué le retour du premier ministre Saad Hariri dans son pays après plus de deux semaines passées en Arabie saoudite et en France. Le 4 novembre, il avait annoncé sa démission à Riyad ; il l’a suspendue mercredi à Beyrouth après sa rencontre avec le président Michel Aoun. Ce dernier avait émis des doutes sur les raisons et les conditions de son séjour dans la capitale saoudienne. M. Hariri a déclaré vouloir amorcer « un dialogue afin de régler les divergences, notamment concernant les relations du Liban avec les pays arabes » et instaurer « un véritable partenariat avec toutes les forces politiques en vue de mettre les intérêts du Liban au-dessus de tout autre » ; il s’est aussi engagé à travailler « avec le chef de l’Etat en faveur de la stabilité et de la protection du Liban face aux conflits de la région »,rapporte le journal libanais L’Orient Le Jour.
L’ingérence de l’Arabie saoudite dans la politique intérieure libanaise avait été largement dénoncée dans le pays après les propos que M. Hariri avait tenus depuis Riyad. Son retour et sa volonté affichée de reprendre ses fonctions constituent donc selon le Washington Post un revers pour le royaume saoudien. Le journal évoque aussi la responsabilité du jeune prince Mohammed Ben Salman dans une succession d’échecs, liés à ses velléités de peser diplomatiquement face à l’ennemi historique du pays, l’Iran ; une stratégie qu’il s’efforce de mettre en œuvre en Syrie ou au Liban, face au Hezbollah pro-iranien.
Epilogue provisoire de cet imbroglio politico-diplomatique, qui a une nouvelle fois posé la question de la souveraineté du pays du Cèdre, le retour de M. Hariri à Beyrouth est symboliquement intervenu le jour de la fête de l’Indépendance. L’occasion pour Reuters de rappeler l’histoire tourmentée du Liban, régulièrement pris au piège des conflits régionaux, que ce soit avec Israël ou la Syrie. L’article juge toutefois que la récente crise constitue « un épisode sans précédent », même pour ce pays où« les loyautés ont toujours été divisées entre les différents pays, comme l’Iran ou l’Arabie saoudite, au niveau régional, et les Etats-Unis, la France ou la Russie, au niveau international ».
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Les nuits sont de moins en moins noires. Une étude scientifique publiée mercredi dans la revue Science Advances montre que la quantité et l’intensité des lumières artificielles sur Terre ont progressé de 2 % chaque année depuis 2012, rapporte la BBC. Les chercheurs notent que les économies d’énergie réalisées grâce à la technologie des LED ont été investies pour installer plus d’éclairages, qui nuisent à la santé humaine, aux animaux et aux plantes.
Le Canada s’attend à une vague de migrants des Etats-Unis. Ottawa s’est dit prêt à faire face à des milliers de demandeurs d’asile après l’annonce par Washington de la suppression d’un statut spécial accordé à quelque 60 000 Haïtiens suite au tremblement de terre survenu dans leur pays en 2010. Cet été, des milliers de migrants ont franchi la frontière pour demander l’asile, rappelle le journal québécois Le Devoir.
Des familles mexicaines en quête de leurs disparus. Dans un long reportage, le New York Times raconte le drame de parents mexicains à la recherche de leurs enfants, victimes fantômes de la guerre des cartels. Officiellement le gouvernement reconnaît la disparition de 30 000 personnes. En 2016, les restes de 300 corps ont été retrouvés dans la seule région de Veracruz.
Source Le Monde.fr
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