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mercredi 1 novembre 2017

Dans la presse étrangère - jeudi 2 novembre 2017

Dans la presse étrangère

La gronde des réfugiés en Papouasie Nouvelle-Guinée

Cliché daté du 31 octobre, pris par le sénateur écologiste de Tasmanie, Nick McKim, montrant un mouvement de protestation des réfugiés entassés dans le camp de Manus en Papouasie Nouvelle-Guinée.
Cliché daté du 31 octobre, pris par le sénateur écologiste de Tasmanie, Nick McKim, montrant un mouvement de protestation des réfugiés entassés dans le camp de Manus en Papouasie Nouvelle-Guinée. - / AFP
Après deux nuits consécutives passées sans vivres, sans eau ni électricité, mercredi, quelque 600 réfugiés refusent toujours de quitter le camp géré par le gouvernement australien, situé sur l’île de Manus en Papouasie Nouvelle Guinée (PNG), où certains vivent depuis des mois. La situation de ces migrants, dont bon nombre viennent d’Iran, d’Irak, de Somalie ou d’Afghanistan, s’est dégradée au fil des mois, alors que la cour suprême de PNG a décrété ce camp non conforme à la Constitution et décidé de le fermer. Mais les réfugiés refusent de le quitter pour des raisons de sécurité : certains auraient été attaqués par la population locale, une communauté de 6 000 personnes, rapporte le Sydney Morning Herald. Et les Nations unies ont confirmé que les centres d’accueil alternatifs promis par les autorités n’étaient pas prêts pour les accueillir, selon The Guardian.
Al-Jazira a interviewé quatre de ces réfugiés – un Indonésien, un Afghan, un Kurde et un Malaisien –, qui racontent un périple souvent long de plusieurs années, leur vie sur cette « île-prison » et leur détresse de ne pouvoir accéder en Australie, objectif initial de leur exil. Canberra a adopté une politique d’immigration sévère vis-à-vis des boat people, qui tentent de gagner ses côtes, en les reléguant dans des camps sur Manus ou dans le micro-Etat de Nauru, où ils passent en moyenne 445 jours. Le pays n’accepte aucun de ces réfugiés sur son sol, même ceux qui remplissent les critères du droit d’asile. Les défenseurs des droits de l’homme réclament la fermeture des camps depuis des années. CNN rappelle les raisons pour lesquelles l’Australie a créé ces sites en 2001 et les critiques qu’ils ont suscitées depuis lors.
Portrait des victimes argentines de l’attentat de New York. Huit hommes, anciens élèves de l’Ecole polytechnique de Rosario, étaient venus fêter leur amitié de trente ans à New York. Ce groupe d’architectes et de chefs d’entreprise a été fauché lors de l’attaque à la camionnette survenue mardi à Manhattan. Cinq d’entre eux sont morts. La Nacion
Pourquoi les Américaines meurent-elles en couches ? Une enquête fouillée de Quartz montre que les Etats-Unis ont le taux de mortalité le plus élevé des pays occidentaux chez les femmes enceintes ou venant d’accoucher. Au-delà de biais statistiques, le système de l’assurance santé, l’âge et l’état de santé des futures mères (obésité, diabète…) ou l’absence de congé maternité, expliqueraient ce phénomène.
A Porto Rico, un très long black-out. Plus de quarante jours après le passage dévastateur de l’ouragan Maria, l’île de Porto Rico et les Iles vierges demeurent en partie privées d’électricité. Seuls 30 % des Portoricains ont récupéré du courant, mais 84 % des habitants des Iles Vierges sont toujours dans le noir, ce qui constitue le plus long black-out de l’histoire américaine, selon Vox.
Source Le Monde.fr

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