Macron déroule son projet pour la France |
Emmanuel Macron dans l’émission « Elysée 2017 » sur TF1, le 27 avril 2017. POOL / REUTERS
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Le candidat d’En marche ! était l’invité hier soir de l’émission Elysée 2017 sur TF1, deux jours après Marine Le Pen. Il a répondu aux questions de Gilles Bouleau et d’Anne-Claire Coudray, ainsi que de Melissa Bell, de CNN. Les questions économiques (chômage, stimulation de l’activité), sociales (éducation, personnes âgées et immigration, notamment) et étrangères (dossiers européens, en particulier) ont été abordées. M. Macron a égrené un à un ces thèmes de son programme. Il entendait dépasser le clivage gauche-droite et proposer un projet présidentiel de rassemblement des Français. Il a, à de nombreuses reprises, fait part de sa détermination à agir vite dès le début de son mandat. C’est par exemple le cas en matière de droit du travail pour répondre aux défis de l’emploi. C’est aussi le cas en matière européenne, où il veut rapidement avancer avec la chancelière allemande, Angela Merkel, ou son successeur pour faire progresser l’Union européenne. Il a aussi attaqué de front le projet de Marine Le Pen, dont il a dénoncé les risques pour la France et les valeurs de la République, rappelant au passage que le général de Gaulle, dont sa rivale se réclame, s’était toujours opposé à l’extrême droite. Il a toutefois dit respecter son adversaire politique,« chacun ayant sa part d’humanité ».
Interrogé par Christophe Jakubyszyn sur son image, qui ne satisfait pas tous les Français, par exemple sur les thèmes de l’emploi ou du pouvoir d’achat, il a répondu qu’il souhaitait convaincre et rassembler ceux-ci par son sens de l’écoute et sa volonté d’agir avec efficacité pour traiter les problèmes de la société au cours de son mandat. Il a souligné que le projet de son adversaire attisait au contraire les ferments de la division et de la haine. Il a marqué, selon son idée, une « volonté d’apaisement et d’unité du pays ». A travers sa prestation, le chef de file d’En marche ! tenait à rassurer, à dix jours du second tour d’un scrutin présidentiel inédit qui voit s’affronter deux projets totalement antagonistes pour la France. Les sondages le donnent pour l’heure largement gagnant face à la dirigeante du FN.
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Source Le Monde .fr |
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