lu dans le DL du 30/04/2017
LE BILLET
PAR GEORGES BOURQUARD
Trump, 100 jours,
et beaucoup de bruit
On allait voir ce que l’on allait voir. Avec Donald Trump à la
Maison-Blanche, ça allait changer de ce mollasson d’Obama.
Le
Syrien Bachar, les Mexicains, le dingue de Corée du Nord, ils allaient
tous se tenir à carreau.
100 jours après, c’est plutôt Trump qui est sur
le carreau.
En interne, sa réforme du système de santé s’est embourbée
lamentablement et l’Obamacare se porte comme un charme.
À l’international, le mur sur la frontière du Mexique reste un chiffon
de papier agité sous le nez des électeurs naïfs pendant la campagne
mais la réalité des faits, à défaut de la raison, est restée la plus forte.
Tant pis pour ceux qui y ont cru et tant mieux pour tout le monde.
La Corée du Nord continue de faire joujou avec ses missiles même
si un sur deux explose en vol.
Un peu comme les engagements de
Donald Trump.
En Syrie, le 45e
président U.S. a bien balancé quelques
bombes mais le régime du dictateur local tient toujours debout.
Enfin le traité de libre-échange nord-américain dont Trump voulait
se débarrasser fissa, il a encore de beaux jours devant lui.
C’est souvent comme ça en politique : tout ce qui est excessif se
révèle vite insignifiant.
En revanche Trump s’est laissé aller à une confidence touchante : il
juge que sa vie d’avant n’était pas si mal que ça.
Vite un mouchoir.
Les Américains retiennent quand même une chose de ces 100
jours, Trump a fait installer un bouton rouge à portée de main dans le
bureau ovale.
Il l’utilise pour se faire livrer du soda mais seulement
made in USA. À quoi ça tient le patriotisme…
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