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mercredi 15 février 2017

Elections 2017 -Les 5 infos de la présidentielle aujourd'hui - mercredi 15 février 2017

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Drapeau français Elections 2017
Les #5 infos de la présidentielle aujourd'hui
Sarkozy dénonce un "gâchis", Hamon prône la "bienveillance", le PS ne fait pas peur aux macronistes
Sarkozy dénonce un "gâchis", Hamon prône la "bienveillance", le PS ne fait pas peur aux macronistes
Grands discours, petites phrases, propositions-chocs ou anecdotes… Chaque jour, jusqu'au 7 mai 2017, date du second tour de l'élection présidentielle, franceinfo résume ce qu'il ne faut pas rater de l'actualité de la campagne. Voici l'essentiel à retenir de ce mercredi 15 février.

#1Quand Fillon trouvait que la presse ne parlait pas assez des affaires

"Il y a un problème d'abaissement du niveau d'éthique dans la vie politique."Voilà ce que déclarait François Fillon, sur franceinfo, le 2 septembre 2016. La vidéo, ressortie par Brut, fait un tabac sur les réseaux sociaux. Le candidat, alors à la peine dans les sondages pour la primaire de la droite, dénonçait "la manière dont le système politico-médiatique passe sur toutes [les] affaires" : "Tout ça, ça fait la une pendant trois jours, et puis c'est fini, on en parle plus." Et le député de Paris d'ajouter : "Moi, sur le terrain, je rencontre tous les jours des gens qui me disent : 'Moi, quand je passe devant le radar, je paye'." Une petite phrase qui a un écho particulier aujourd'hui alors que François Fillon dénonce le"lynchage" médiatique dont il s'estime victime.

#2Sarkozy raille le "gâchis" provoqué par Fillon

Depuis sa défaite, en novembre, lors de la primaire de la droite, Nicolas Sarkozys'était fait très discret. L'ancien président de la République revient, aujourd'hui, pour quelques heures, dans le jeu politique puisque son ancien Premier ministre, englué dans les affaires, doit déjeuner avec lui. Et en privé, d'après les propos rapportés par Le Parisien, Nicolas Sarkozy se montre très critique. "Vous vous rendez compte ! Il m'a fallu deux ans pour remettre la famille en ordre de marche, et il ne lui aura pas fallu deux mois pour raviver toutes les guerres internes. Quel gâchis", aurait-il confié à ses visiteurs.

#3Hamon se présente comme le candidat de la "bienveillance"

Après "l'identité heureuse" d'Alain Juppé, voici désormais "la bienveillance" deBenoît Hamon. Le candidat socialiste, invité sur France 5, hier soir, s'est ainsi dit favorable à la "bienveillance", à la "coopération", face à un "bulletin de vote [de Marine Le Pen] qui veut faire mal". Ne voyant "pas de solution dans une offre politique mi-chèvre mi-chou, un peu hybride, tiède, qui au bout du compte nous proposera (...) de continuer comme avant", le député des Yvelines a de nouveau proposé de propulser un "imaginaire collectif puissant" face àl'"imaginaire puissant, mais négatif" de la patronne du Front national.

#4Le macroniste Collomb plaisante sur les menaces d'exclusion du PS

C'est une menace brandie depuis plusieurs semaines par le patron du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis : les élus PS qui parraineront Emmanuel Macron seront exclus du parti. Un avertissement qui n'a pas l'air d'inquiéter le sénateur-maire PS de Lyon, Gérard Collomb, l'un des proches soutiens du candidat d'En marche !. "Oui, c'est possible [d'être exclu]. Moi, je connais beaucoup de gens qui ont été exclus du Parti socialiste et qui y sont toujours, a-t-il fait remarquer ce matin sur franceinfoÇa me ferait évidemment quelque chose d'en être exclu demain, mais je pense pas que cela puisse être une décision de la part des dirigeants du Parti socialiste."

#5Le responsable du projet du FN assure que son parti n'a "rien contre les élites"

Peu connu du grand public, Jean Messiha est le coordinateur du projet du FN, mais aussi le porte-parole des Horaces, ce groupe de hauts fonctionnaires et de dirigeants d'entreprise qui soutiennent Marine Le Pen. Invité de France Inter, ce matin, il a été interrogé sur le paradoxe d'un parti qui conspue les élites mais qui cherche aussi à les attirer via ce collectif. "Nous n'avons rien contre les élites en tant que tel, a-t-il expliqué. Ce que nous dénonçons, c'est le comportement de toute une génération d'élites qui ont présidé aux destinées de notre pays à partir des années 1980 et qui, au lieu de servir la France, se sont servies. Il faut des élites au service du peuple."
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